37. Ne m'abandonne plus.

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J'ai donné de la monnaie à Leia pour qu'elle appelle son père. Je peux avoir confiance en elle maintenant, elle est revenue... Pour moi. Elle n'a pas mi longtemps pour passer son appel, parce que la communication a coupé. Je n'avais pas assez de pièce, mais elle a pu lui dire qu'elle allait bien. Je ne sais pas si elle lui a dit que j'étais avec elle, je n'ose pas lui demander. Depuis qu'elle est revenue, il y a une sorte de tension entre nous. Je lui en veux d'être partie, même si elle est revenue. Elle l'a elle aussi remarqué parce qu'elle n'arrête pas de s'excuser. Comme réponse, je hausse les épaules. Que veut-elle que je lui réponde ? Il n'y a rien à dire. Je suis occupé à penser à autre chose, parce que mes doigts me font terriblement souffrir. Je suis revenu à moi quand j'ai entendu les sirènes des voitures de police. Mon regard sait porté sur Leia, elle semblait aussi perdu que moi. Nous n'avons pas bougé. Deux policiers sont entrés en premier suivis de Monsieur Organa. Il sait jeté dans les bras de sa fille. Quant à moi, les flics m'ont menotté en me disant que j'avais le droit de garder le silence. Elle m'a trahi.

''Qu'est-ce que vous faites ?! Ai-je subitement entendu. Enlevez-lui les menottes ! Il n'a rien fait !"

Finalement, elle ne m'a peut-être pas trahi... Elle n'aurait pas ordonné aux policiers de me liberer sinon. On m'a demandé ce que j'avais aux doigts, donc j'ai répondu tout naturellement que j'avais mal. Je n'ai pas plus détaillé, parce qu'ils enchaînaient avec leurs autres questions. Pourquoi Leia et moi étions ici.

''Parce que nous sommes là.''

Je ne pouvais pas leur avouer que je l'avais, entre autre, kidnappé. Un des flics a donc posé la question à Leia. Cette dernière m'a regardé avant de répondre.

''Parce que Han n'allait pas bien donc je suis restée avec lui. Il ne voulait pas venir chez moi et je ne voulais pas le laisser seul. Je n'ai pu avertir personne car, j'ai cassé mon téléphone.''

Sur ce, elle a bien montré son portable explosé. Son père lui a lancé un regard noir. Promis, je dirais que c'est moi, mais plus tard. Elle a encore du se justifier, parce qu'ils ne comprenaient pas pourquoi elle avait appelé juste maintenant. Donc j'ai intervenu pour leur expliquer qu'elle avait téléphoné grâce à ma monnaie

''J'avais oublié que j'avais des pièces.'' dis-je calmement.

''Sûrement la monnaie de la bouteille d'alcool.''

''Sûrement, oui.'' répondis-je la tête haute avec un léger sourire.

Nous avons été conduits au poste de police. Ils trouvaient cette histoire louche. Ils pensaient même que j'avais voulu frapper Leia, mais que soit, je m'étais retenu et avait tapé ailleurs ou soit, je l'avais loupé. Jamais je ne lui fairait de mal, jamais. Monsieur Organa aussi avait des doutes, selon lui Leia ne serait jamais resté dans cet endroit de son plein gré. Je ne sais pas ce qu'elle a raconté aux flics, mais moi je ne leur ai pas dit grand chose. Je répondais à chaque fois à côté où leur renvoyais la question. J'ai eu ensuite droit à souffler dans l'éthylomètre, forcément j'étais positif. J'ai compris qu'ils allaient faire pareil pour Leia, mais elle n'a rien à craindre. Elle n'a rien bu. L'aide sociale à l'enfance du Jura a été prévenue que j'avais joué au con, je vais donc rentrer plutôt que prévue. En attendant que quelqu'un vienne me récupérer, je vais rester au poste de police. Soit disant, Leia était déjà partie. J'avais un doute, elle ne serait pas partie sans me dire au revoir. J'étais toujours dans un bureau, seul, quand j'ai entendu hurler. En me levant, j'ai reconnu la voix de ma douce.

''Elle n'était pas censée être déjà partie ?" dis-je en regardant les deux flics.

''Quoi ?! Beugla Leia. Vous lui avez dit que j'étais partie ?! Et bien pour la peine, je reste là. Maintenant poussez-vous !"

Entre temps, j'ai pu m'avancer. Ma brune a réussi à se dégager donc je l'ai prise dans mes bras. Je l'ai serré très fort, comme si ça allait être la dernière fois. Je ne sais pas pourquoi elle ne m'en veut pas. Après tout, je comptais la kidnapper. Hier, elle était entrain de me hurler dessus et là, elle me fait un câlin. Les femmes, mais surtout cette femme, sont très spéciales.

''Mademoiselle Organa, vous feriez mieux de quitter les lieux. Monsieur Solo doit se reposer avant de rentrer chez lui.''

''Non.''

Je n'ai pas pu m'empêcher de rire. Ce ''non'' est sorti tellement naturellement de sa bouche si parfaite ! Le flic commençait à perdre patience et Monsieur Organa n'était visiblement pas surpris de la situation. Il ne voulait pas intervenir vue la tête qu'il faisait.

''Il peut se reposer à la maison, il sera certainement mieux qu'ici. Vous n'avez pas de lit avec un matelas élu meilleur produit de l'année ? Nous, si. Et dans toutes les chambres.''

Cette fois, même le Maire a ri. Il sait stoppé quand le policier l'a dévisagé. Ce dernier a soupiré avant de nous dire ce faire ce qu'on voulait.

''Dans un premier temps, commença Bail, le mieux serait de conduire Han à l'hôpital pour ses doigts ? Parce que vous ne semblez pas vous souciez de son état. Je l'ai entendu plusieurs fois vous dire qu'il avait mal. Ce n'est pas très professionnel de votre part, sergent. Sur ce, il lui a lancé un mauvais regard. Ce fameux sergent était rouge de honte. On y va les enfants.''

Je n'ai pas trop attendu aux urgences. On m'a passé une radio avant de me mettre une attelle aux doigts. Ensuite, nous sommes rentrés chez les Organa après avoir récupéré mes affaires à l'hôtel. Leia et moi étions livrés à nous même car, le Maire avait du travail.

''Bon ! Cria Leia. On va a la douche. Suis-moi.''

Je me suis exécuté sans rien dire avant de lui redemander pourquoi elle est toujours si gentille avec moi.

''Parce que je veux t'aider, Han. Tu ne t'en sortiras pas tout seul. Sur ce, elle leva les yeux vers moi. Promets moi que tu vas reprendre ton traitement et arrêter les conneries. C'est la dernière fois que je te le demande.''

''Promis, mais ne m'abandonne plus.''

[TERMINÉE] Différences.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant