Chapitre 21

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-Bébé... J'entends.

J'ouvre doucement les yeux, mais les referme bien vite, attaquée par la lumière du soleil. Je râle et enfouis ma tête dans le cou de Maxime, ce qui le fait rire. Je sens de légers baisers se déposer contre mon épaule, ce qui me fait sourire.

-Bonjour... Je dis doucement.

-Ah ouais ? Réplique-t-il. Un bonjour tout sec comme ça ?

Je ris légèrement et relève la tête pour le regarder dans les yeux.

-Bonjour l'amour de ma vie que j'aime plus que tout au monde, je rectifie en souriant.

-Ah, c'est mieux, répond-il.

Nous rions tous les deux et nous embrassons.

-Bien dormi chéri ? Je lui demande en lui caressant le torse.

-Toujours bien quand tu es dans mes bras, dit-il en souriant.

-Oh, que c'est mignon, je réplique.

Il rit légèrement et m'embrasse à nouveau. Malheureusement, ce doux moment est gâché par l'arrivée d'un message sur son téléphone. Je soupire, et il l'attrape, me gardant néanmoins dans ses bras. Je regarde donc le message en même temps que lui :

"Je suppose que la gamine t'a rendu ton téléphone, t'as pensé quoi des photos ? Tu me manques..."

Je soupire et me tourne dos à Maxime, en ayant plus que marre de cette situation. Je l'entends soupirer à son tour, taper une rapide réponse, puis se coller à mon dos, et enrouler ses bras autour de moi.

-Me fais pas la gueule... Souffle-t-il. Je n'ai rien demandé moi...

-Si tu avais mis des limites dès le début avec elle... Je réplique.

-C'est-à-dire ? Rétorque-t-il.

-Quoi qu'elle fasse t'es toujours gentil avec elle, tu la protèges, j'explique, alors qu'elle va finir par détruire notre couple si ça continue.

-Mais non, je ne la protèges pas, se défend-il.

Je me retiens de soupirer.

-Bébé, arrêtes... Insiste-t-il.

-Alors fais quelque chose, je réponds.

-Je dois la voir avant les répétitions, dit-il.

-Pour lui dire quoi ? Je rétorque. Qu'il faut qu'elle arrête ? Mais elle arrêtera pas putain ! Tu le comprendras quand ?!

Je me lève d'énervement, enfile mes sous-vêtements et le premier T-shirt que je trouve : celui de Maxime, puis m'apprête à sortir, mais il me retient par le bras.

-Mais Marie, qu'est ce qu'il t'arrive ? Me demande-t-il. Pourquoi tu t'énerves d'un coup ?

-C'est pas d'un coup ! Je m'exclame. C'est juste que ça fait des semaines que je prends sur moi pour pas m'énerver, ou encore  mieux la frapper ta petite Denitsa là !

-Bébé... Souffle-t-il.

-Mais si tu l'aimes tellement, vas y, vas baiser avec elle ! J'ajoute. J'en ai plus que marre ! Je commence vraiment à me demander si c'est seulement pour D'Pendanse que tu ne veux pas t'engueuler avec elle !

-Qu'est ce que tu veux dire là ?! Rétorque-t-il.

-Assume que tu l'aimes un peu ! Je réponds. Vas la rejoindre, elle attends que ça !

-Mais je ne l'aime pas ! Crie-t-il.

-Alors fais quelque chose ! Je continue. Mais merde quoi ! Tu t'en fous qu'elle nous détruise petit à petit ?!

-Arrête tes conneries un peu ok ?!

-Moi que j'arrête mes conneries ?! C'est sur que ce n'est pas à elle que tu dirais ça !

-Marie stop !

-Ta gueule !

Je sors de la chambre et me dirige vers la salle de bain mais je sens Maxime m'attraper le bras et me plaquer au mur.

-Depuis quand tu me parles comme ça toi ? Lance-t-il en me regardant dans les yeux.

-Je te parle comme je veux, je rétorque en soutenant son regard.

Je le vois se mordre la lèvre.

-Putain ce que t'es sexy quand tu t'énerves, souffle-t-il.

Je ne peux m'empêcher de sourire à cette remarque, et il plaque ses lèvres aux miennes pour m'embrasser longuement. Je me laisse aller un moment, mais je ne peux pas le laisser gagner comme ça. Je le repousse, ce qui parait l'étonner.

-Je ne vais pas tout oublier comme ça, je rétorque froidement.

Avant qu'il ne réponde, j'entre dans la salle de bain et ferme la porte. Mais un quart de seconde plus tard elle s'ouvre à nouveau sur Maxime, qui se colle à mon dos et me presse contre le lavabo pour que je ne puisse plus bouger. Il descend sa tête dans mon cou pour y déposer de langoureux baisers. Oh non mais c'est de la triche...

-Tu ne m'auras pas comme ça... Je souffle.

Il passe ses mains sur mon ventre et me le caresse, je dois me retenir pour ne pas frissonner.

-Tu ne peux pas me résister... Chuchote-t-il dans mon cou.

-Je suis toujours énervée... Je rétorque.

-Justement, je veux te détendre, dit-il avec un petit sourire.

Je le repousse à contrecoeur, mais il n'est pas du genre à abandonner, je devrais le savoir. Il me retourne face à lui et m'attire contre lui pour m'embrasser langoureusement. Oh et puis merde... Je me laisse aller contre lui, et il ne lui faut pas une seconde pour saisir l'occasion et m'entrainer à nouveau dans notre chambre.


~Un moment plus tard~


-T'es qu'un gros tricheur... Je souffle encore essoufflée.

-Généralement après ça, on me dit plutôt que je suis un bon coup, rétorque-t-il avec un sourire d'ange.

Je ne peux m'empêcher de rire à sa remarque.

-Je préfère quand tu ris que quand tu gueules, dit-il en m'attirant dans ses bras.

Cette fois je le laisse faire et souris.

-Je croyais que j'étais sexy quand je m'énervais ? Je réplique.

-Très sexy même, acquiesce-t-il.

Je ris légèrement et nous nous embrassons, mais bien vite le sujet "Denitsa" me revient en tête.

-Mon cœur... Je commence.

-Oui ? Me demande-t-il en jouant avec une mèche de mes cheveux.

-Je voudrais vraiment que tu fasses quelque chose pour Denitsa... Je réponds en baissant les yeux. Ca va nous détruire...

Il relève ma tête pour plonger son regard dans le mien.

-Je lui laisse une dernière chance, parce qu'elle était bourrée hier soir, m'explique-t-il.

-Mais Maxime... Je commence.

-Mais, reprend-il en me coupant. S'il se passe une seule autre chose, je lui dirai clairement ce qu'elle mérite d'entendre, et s'il le faut je la retirerai de certaines dates D'Pendanse. D'accord ?

-Promis...? Je réplique.

-Juré, acquiesce-t-il.

Je l'embrasse tendrement, ce qui le fait sourire et me serrer contre lui.

Le coup de foudre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant