Step 5

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BigFlo et Oli ? Ma vie. Tout simplement. Quand ça va pas, j'écoute autre part, quand j'ai envie de m'ambiancer j'écoute gangsta, quand je suis avec mes potes j'écoute pout un pote, quad j'arrive pas à dormir j'écoute dans mon lit, , quand j'en ai marre j'écoute dites rien à ma mère, quand je suis nostalgique j'écoute sac à dos, et je pourrais en citer beaucoup d'autres. Alors savoir que quand j'aurai passé la porte je verrais leurs têtes, c'est magnifique. J'ai limite envie de pleurer, j'ai même peur de pleurer, de peur de passer pour une fille qui en fait trop, ou pour une groupie, mais je suis extrêmement heureuse de les voir.

_T'as changé d'avis Chloé ? Tu veux plus entrer ?
_Jamais de la vie ! Allons-y !

Je les vois tout de suite. Je reconnais Oli, face à nous, et Flo se retourne pour nous sourire. Ils viennent immédiatement à notre rencontre. Pleure pas, pleure pas, pleure pas. Flo me serre rapidement dans ses bras, avec un sourire très large, ce qui me fait monter les larmes, et quand Oli me prend à son tour, c'est fini. Les larmes coulent le long de mes joues. Je n'en reviens pas, je suis vraiment devant eux ? J'en ai tellement rêvé que je me croirais dans un rêve. Si c'est le cas, j'aimerai ne jamais me réveiller. Oli, tellement mignon, me serre toujours dans ses bras pour calmer mes sanglots. On finit tout de même par rejoindre la table où ils étaient déjà assis.

_Tu préfères qui Chloé, Oli ou moi ?
_Aucun des deux.
_T'as pas une petite préférence ?
_Non. BigFlo c'est Oli, Oli c'est BigFlo, c'est pas un groupe mais un solo.
_Bien, t'as les références, bravo. J'ai réussi à confirmer que tu n'es pas une groupie.
_T'as qu'à te mettre à côté d'Oli, ta bombonne gênera pas le passage, moi je me mets à côté de Flo.
_Ca marche, merci de m'aider Amélie.

On s'installe tous, et on commande rapidement notre repas. Au bout de quelques minutes, l'atmosphère est légèrement détendue, et j'ai l'impression de parler avec des potes. Même si ce sont mes idoles ! Mon cerveau est attentif au moindre geste, et je fixe les garçons, peut être un peu trop même, mais je veux scruter la moindre partie d'eux, leurs moindre faits et gestes, pour me souvenir de ce moment le plus longtemps possible. J'aimerai que ça dure le plus longtemps possible, mais ne peux pas rester avec eux dans ce restaurant indéfiniement. Je me penche vers Oli pour lui parler sans que les autres n'entendent.

_Désolé d'avoir pleuré tout à l'heure, je sais pas ce qui m'a pris, c'était ridicule.
_Non au contraire, j'ai trouvé ça mignon.
_Je pense qu'on a pas la même définition de mignon alors, j'aurai plutôt utilisé le mot pitoyable dans ce cas.
_N'importe quoi, c'est toujours mignon une fille qui pleur de joie, enfin j'espère que tu pleurais de joie et non de tristesse, sinon je risque d'être véxé.
_Rassure-toi, tu peux ne pas te vexer, c'était bien de la joie, trop de joie même.
_Il n'y a jamais assez de joie.

C A N C E ROù les histoires vivent. Découvrez maintenant