Suite à la mort mystérieuse de sa meilleure amie, Brittany reçoit une étrange lettre d'une soit disant école de "magie".
Choisira t-elle de croire au fait que la magie existe, ou préfèrera t-elle fuir cette ville qui ne fait que lui rappeler l'assas...
Allongée dans mon lit, je fixais d'un regard vide le plafond blanc de ma chambre.
Les dix huit jours derniers m'avaient fait remarquer que je n'avais plus aucune conviction. C'était extrêmement affolant, ça ne m'avait jamais fait ça. Même quand John m'avait plaqué pour Elizabeth...
Pas envie de regarder une quelconque série. Pas envie d'écouter de la musique, de chanter, de danser... tout ce que je faisais avant.
J'avais juste envie de dormir. Non et encore. Je n'avais même pas envie de dormir. Mais comme je n'avais envie de rien d'autre je finissais souvent par m'endormir d'ennui.
Et je regardai mon plafond. Sans rien penser. Parce qu'à la seconde où je me tentais à réfléchir, une vague, non un tsunami envahissait mon cerveau, l'assaillant de tous côtés et ça me faisait horriblement mal au crâne.
Tout à coup la sonnette de la porte retentit. Pitié des nouvelles sur l'enquête.
Je sautai de mon lit et dévalai les escaliers, avant de me retrouver face à ce gros tas d'il y a trois jours.
Il riait avec Devane qui oh tient, était bien réveillée. Pas encore trop bourrée. Étonnament.
Ils me vîrent et s'arrêtèrent de parler.
- Tiens. T'es là, gamine.
- C'est ma fille elle.
Elle avait dit ça sans un regard pour moi avec un geste de la main en mode, oui oui ce déchet c'est bien ma fille.
Quand elle était sobre je la trouvais plutôt gentille, genre presque une mère normale qui aimait son enfant et qui était aimée en retour.
Mais quand elle était bourrée, c'était le diable incarné. D'où son surnom "Devane", qui était un mélange de Devil et Jane. C'était de ma composition et j'en étais assez fière. Ça lui collait très bien à la peau. (D'ailleurs en ce moment elle n'était carrément pas à son plein potentiel soyons clairs hein.)
Vraiment c'étaient deux personnes totalement différentes, ça me choquait avant, mais avec le temps j'avais fini par m'y faire.
Avec un soupire je remontai les marches dans le but d'aller chercher mon téléphone dans ma chambre. Puis je redescendis, attrapa ma veste, sautai dans mes chaussures et sortis.
En réalité je m'apprêtais à passer la porte lorsque Bob m'attrapa par le bras.
- Tu sais, c'était pas très gentil de me fermer la porte au nez la dernière fois. Tu m'revaudras ça fillette.
Je dégageai rapidement mon bras et sortis.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
10 minutes plus tard
J'aurai peut être dû prendre mon vélo. Mais dans ma hâte à quitter la maison, je l'avais oublié.
