Chapitre 43

711 21 0
                                    

Lorsqu'il a fini il me regarde et je lui déballe tout, le faite que l'absence de toutes trace de famille me manque puisque la seule personne que je considérais encore de ma famille est mort il y a deux ans, que je me remets sans cesse en questions me dénigrant énormément ce qui n'arrange pas mon manque de confiance en moi. D'un côté je sais que je devrais être heureuse car j'ai des amis formidables qui sont pour moi comme ma deuxième famille, que j'ai fait de ma passion mon travail et que j'ai une belle vie mais le faite de ne pas avoir de vraie famille me pèse beaucoup. J'aimerais savoir que si j'ai un problème je n'ai cas retourner chez mes parents car ils seront toujours là pour moi mais non, je n'ai pas les parents modèles ni même des parents normaux mais que l'on aime. Je ne demande pas d'avoir les parents parfais mais juste d'avoir des parents qui m'aiment... En lui parlant de tout ça des larmes coulaient sur mes joues et il les enlèves directement. Lorsque j'ai fini de tout raconter il me dit :
"Je sais que c'est dur pour toi mais on a toujours deux familles, celle par défaut et celle que l'on a choisi. Et nous sommes ta deuxième et malheureusement seule famille, alors sache qu'on sera toujours là comme une vraie famille. Et puis si tu as besoin d'un amour maternelle sache que Isabelle (mon acienne prof d'art) est là. Et je sais qu'elle t'aime comme une fille qu'elle n'a pas eu alors tu peux toujours essayer de parler avec elle. Tu sais moi a mon adolescence j'ai eu des rapports difficiles avec mes parents et j'ai rencontré une femme qui m'a élevé comme son fils et elle m'a fait prendre aussi conscience que ma mère même si elle était dur était la meilleure des mères car elle voulait juste mon bonheur.

Je le sers fort contre moi et il me dit :
"Tu veux prendre un bain chaud ?"

Je souris et dis :
"Oui je veux bien s'il te plait"

Il part dans la salle de bain et j'allume la télévision. Je ne fais gaffe à ce que le présentateur dit lorsque un prénom m'interpelle, et C'est celui de mon père. J'augmente le son de la télé et je me concentre sur ce que le présentateur dit.

- Cette homme dont vous voyez la photo derrière moi c'est fait violemment taper dans la nuit d'hier. Il ne saurait d'écrire ses agresseurs mais ne fait que de dire que ça doit être soit des noirs soit des arabes. Lorsqu'un policier maghrébin a voulu l'interrogé sur son agression il a dit :
"Je ne veux pas être interrogée par ce veille arabe, il ne sont pas de confiance" et il l'a aussi insulté. Face à ces injures le policier va porter plainte.

J'éteinds vite la télé le coeur battant. Qu'est ce que j'ai honte ! Comment je peux avoir un père aussi débile ! J'ai honte, honte de porter ce nom de famille, honte de pouvoir être associé à ces propos dont je ne suis même pas d'accord a un pourcent ! J'entends le craquement du parquet et je me retourne et je vois Nek me regarder mal à l'aise. Et en plus il a vu ça... Il s'approche de moi et me dit :
"Je... je suis désolé... Je sais que C'est pas facile mais tu n'es pas comme lui et C'est le principale."

- Ken, j'ai honte de porter son nom...
- Si tu me donnes une seconde chance je te promets que si tu en as envie tu porteras vite un autre nom

Il sourit et je prends dans mes bras. Je ne le dis pas souvent mais là j'ai envie de le dire car C'est ce que je ressens vraiment.

- Je t'aime Ken

Il se décale un peu pour me regarder dans les yeux et après avoir sourit il me dit :
"Je crois que moi aussi..."

- Ah ben merde ! On bien avancé !

Il rigole légèrement et dit :
"Votre bain est près mademoiselle !"

Je pars dans la salle de bain, me déshabille et pars me mettre dans le bain. Le bain est très chaud mais je douche avec de l'eau brûlante donc C'est parfait. Ken avait mit du shampoing pour faire de la mousse et je me cache en quelques sortes sous elle avant d'appeller Nek. 

- Ken vient me tenir compagnie

Il part s'asseoir sur les wc et je lui dis :
"Tu sais la première fois que je t'ai vu tu as compris que je n'étais pas une personne qui va vers les gens et je pense que maintenant tu as compris pour quoi..."

- Tu sais il faut pas que tu te rendes malade pour tes parents car sinon tu ne vas jamais vivre. Sois heureuse, ne penses pas aux choses mauvaise, juste vie !

she rose my soul Où les histoires vivent. Découvrez maintenant