The Cycle of Wolfes, The wolf lost - I

Chapitre 7

   Je refuse qu'on se servent de moi. Parce qu'aujourd'hui il me voit telle que je suis vraiment, il doit se servirent de moi ? Il rêve. Sois j'existe en tant que personne vivante, soit je n'existe pas. La phrase de Ryan et de Peter me revient en tête : "Tu n'es rien, tu n'existe pas." Je n'existe pas. Donc on se permet de me considèrer comme un objet. Je me suis trompée sur Sader. Sur toute la ligne. Je pensais que j'existais pour lui. Mais ce n'est pas le cas. Je le prenais pour "le gentil" de cette histoire. Pas vraiment. Il m'a sauver certes,et à plusieurs reprises, mais ce n'est pas "le gentil" de l'histoire. J'espèrais...je ne sais pas vraiment, ce que j'espèrais mais... Il ne répond pas à mes espèrance. Mais ce n'est pas le pire. Non. Le pire ? C'est que je ne lui en veux pas. Du moins pas vraiment. Pourquoi ? Parce que je suis une idiote. Pourquoi ? Parce que je suis tombée amoureuse de lui. Or il ne m'aime pas. Je n'existe pas pour lui. Je suis un objet pratique sur se route. Lui c'est le chef de gang, le mystèrieux, le ténébreux que tout le monde craint. Moi...je ne suis rien. Une pauvre fille qui n'existe pas, née pour obéir et servir, rester seule toute sa vie et se faisant frapper. Une fille méprisable, faible. Aucune chance qu'on sorte ensemble en clair. Il n'y a que dans les livres que ce genre de chose arrive. Et encore...dans certains livres. Pas dans tous.

_ Callie ?

C'est Katleen. J'avais complètement oublier qu'elle était restée avec moi !

_ Oui ? Répondis-je, génée.

_ Tu l'aimes, pas vrai ?

_ Qui ? Mon frère ?

_ Non. Tyler, ça se voit que tu l'adores. Et tu aimes bien Drew. Quand il ne fait pas le petit toutou de son maître, évidement.

_ Qui alors ?

_ Liam idiote !

_ Liam ? Non...enfin...il est gentil mais...

_ Pff... Tu le fais exprès rassure-moi ?

_ De quoi ?

_ Tu es une idiote, Callie. Je te parle de mon frère ! Mon frère, Callie ! Pas de Liam !

Je reste bouche-bée. Je n'arrive pas à croire qu'elle ai réussi à me cernée si facilement.

_ Je.. Ian ?

_ Non, non. J'ai trente-six mille frères ? D'après toi !

_ Ah... Désolée. Je suis un peu sur les nerfs, tu sais.

_ Je vois ça. Alors ? Tu es amoureuse ou pas ?

Dois-je le lui dire ? Si je le lui dit et qu'elle le répète à son frère...j'aurai la honte de ma vie. D'un autre coté...elle est la seule à me considérer comme une humaine à part entière, bien réelle, comme les autres filles. Avec elle, j'existe. Non : pour elle, j'existe. Alors oui, je décide que je le lui dit. C'est ce que font les vraies amies, non ? Alors oui.

_ Oui, Kat. Je suis amoureuse de ton frère. Mais ne le lui dit pas.

_ Pourquoi ? C'est géniale !

_ Non, Kat. C'est tout sauf géniel.

_ Pourquoi ?

_ Parce qu'il ne m'aime pas. Parce que je n'existe pas pour lui. Parce que je ne suis qu'un objet dont il peut se servir à sa guise, afin d'atteindre le but qu'il s'est lui-même fixé ! Une sorte de clé vivante. Et encore.

_ Mmm...Je n'en suis pas si certaine, vois-tu.

_ Tu devrais pourtant. Il l'a dit devant toi et devant Liam ! Tu l'a entendu !

_ Cal... Je connais mon frère. Pour qu'il sorte ainsi, c'est qu'il a été blessé.

_ Par quoi ? Je ne lui ai rien dit de méchant ! Je lui ai dit la vérité.

_ Par ton rejet, Cal !

Par mon rejet ? C'était vrai... Je l'avais rejeter en m'éccartant. Mais...

_ ...Il m'a insulter. C'est moi qui ai été blessée, Kat. Je n'allais pas l'acueillir à bras ouvert ! Je devais me laisser faire, c'est ça ?

_ Non, bien sur que non. Mais Callie, ça veut dire qu'il tient à toi. Qu'il te veux à ses cotés. Mais toi, tu l'as rejeter. Oh, il s'est très mal exprimer et tu as mal compris ce qu'il voulait te dire. Mais, ma main au feu qu'il regrète amèrement. Et mon autre main qu'il t'en veux aussi. Vas le voir, parle lui. Dis-le ce que tu ressens. Tu verras que j'ai raison. Aller, vas-y !

Dois-je le faire ? Je je n'ai pas d'autre choix. Je me lève. Je sort dans le couloir. Un escalier pârt à droite vers l'étage. Un autre descend au sous-sol à gauche. Je dois être dans la maison de Katleen et Ian. Liam descend l'escalier de droite. Il me voit. Me montre l'étage puis trois doigts. Puis il continu vers le rez-de-chaussée. Pas une parole. Trois quoi ? Je monte. Il y a trois porte en haut : celle du fond est fermée, les deux premières entrebaillées. Ok, compris. Sader est dans la troisième. Merci Liam. En passant, je vois que la première donne sur une salle de bain. La seconde est une bibliothèque. Je frappe à la troisième porte. Sader répond :

_ Foutez-moi la paix, bordel !

Je suis tenter de partir, de fuir. Mais j'insiste. Sader menace :

_ Si vous ne me foutez pas la paix, je vous tue !

J'attend. Mais le silence suit la menace. Je l'entends soudain marcher : il fait les cent pas. Je prend mon courage à deux mains, ouvre la porte. Tout ce passe si vite. Il m'attrape le bras, claque la porte et me pousse sur le sol. Puis il s'allonge sur moi et s'apprête à me frapper. Je me protège de mes mains en lui criant :

_ C'est moi ! c'est Callie !

Il se fige net. Sa main retombe près de mon visage. Je laisse les miennes retomber aussi contre mon corps. Nos yeux s'accrochent. Un long moment, on reste ainsi. Puis :

_ Pardon. Dis-je.

Je sais pas trop pourquoi je m'excuse. Mais il semble se détendre et accepter mes excuses.

_ Moi aussi je suis en tort. Désolé, Callie. Je me suis mal exprimé.

_ Pas de problème, on est quitte.

Je lui souris. Il me le rend. Et soudainement... nos lèvres se joignent. Je perd tous mes repères. Si je n'étais pas alongée, je serais tombée par terre. La main de Ian se pose sur mes reins. L'autre caresse mes cheveux. J'ai un éclair de lucidité: je doit mettre fin à ce baisé qui risque d'aller trop loin. Je m'écarte doucement de Ian, pas question de le blesser à nouveau. Il me regarde. Si seulement j'avais le droit...mais non.

_ Ian, je...je ne peux pas.

Son regard s'assombrit. Il n'est pas en colère, ni même blessé. Il est déçu.

_ Je suis désolée Ian, je ne peux pas.

_ Non, c'est moi, je ne sais pas ce qui m'a pris.

Il se lève. M'aide à me relever, ouvre la porte. Je regarde la pièce. C'est sa chambre. Il n'y a pas beaucoup d'objets personnels. Un livre d'action que j'ai lu il y a longtemps. Le loup des Chasseurs sur son armoire blanche. Ses cahiers de cour sur son bureau. Une photo de famille. Un révolver et un P4 sur une étagère. Une chaîne en or sur sa table de chevet. Mon regard revient sur Ian. Il s'est appuié contre le montant de sa porte. Il m'observe. Je baisse les yeux et sors. Je me retourne sur le seuil. Il se redresse.

_ ...Merci, Ian.

_ De quoi ?

_ D'etre toi-même.

Je l'embrasse sur la joue droite. Puis je dévalle les escaliers. J'ai les larmes aux yeux. J'entre dans la chambre de Katleen. elle n'y est plus. Tant mieux. Mes yeux tombent sur mes Caporal. Je les enfile. J'ai besoin de prendre l'air, de réfléchior. Je sors de la chambre, dévalle l'escalier, sors hors de la maison. Dans la cour, ma Mini Cooper S. Je monte dedans. Les clé sont sur le contact. Je démarre. Je quitte la maison en métant ma ceinture. Au feu, je tournais à gauche sur Wilshire Boulevard. Puis je pris toujours tout droit. Finalement, je laissais mes penssée dérivées, les yeux braqué sur la route devant moi.