chapitre 2 nouvelle vie....

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Les flammes ont pris ma maison, qui tombe en ruine sous le poids de celles ci.

J'ai eu du mal à reprendre mes esprits, allongé sur l'herbe fraîche et le visage taché de fumé.

En une fraction de seconde, papa m'a prise et m'a jeté par la fenêtre de la cuisine, et me laissant tomber avec un sourire remplis d'amour et de confiance.

Tout venait de s'arrêter. Que doit tu faire Cataleina ?? J'entends des rires au loin, je me dépêche de me relever et de courir en direction de la forêt brumeuse. Courir dans une forêt n'est pas chose facile, des branches d'arbres me rentre à la figure, des ronces me griffe les pieds et le fait de n'avoir pris qu'un petit déjeuner commence à se faire sentir.

Je trébuche et reste immobilisé quelques minutes au sol. Que dois je faire !?? Continuer à courir !?? Pleurer ??... Non papa...... Snif..... Disait que... Snif.... Que...... Snif... Pleurer c'est pour les faibles .je fonds littéralement en larmes. Des coup de feu revenant de derrière moi, me font me lever rapidement. Je continue de courir.

J'arrive dans une prairie et je sens une main m'attraper fermement. Je lève la tête et voit une femme plutôt grosse, avec des cheveux blonds attaché et est très mal maquillé. Elle suit un homme portant des lunettes de soleil, avec une barbe presque que rasée et il tient en ces mains un fusil de chasse apparemment.

Ils courent et la femme m'attrape toujours le bras. On pénètre à nouveau dans la forêt, et ils se cachent derrière un arbre. La femme met sa main sur ma bouche, pensant sûrement que je vais crier. Mais non, plus aucune particule de mon corps ne veux se battre. Puis, on entend des bruits de pas autour de nous.

-ils peuvent pas nous lâcher les baskets ceux là !,murmure l'homme.

-chut ! Repris la femme.

Le bruit des pas se fait moins entendre. Je n'ai pas le temps de comprendre, qu'une course effréné se fait dans la forêt...

Après une longue marche , on arrive devant une maison délabré en face d'un lac qui donne froid dans le dos. Il y aussi un hangar qui semble attiré l'attention de l'homme, et il part en justement en cette direction. Mon regard se pose enfin sur la femme, qui m'offre un sourire.

-tu n'es pas trop essoufflé j'espère.?

Je ne la répond pas. Quand un cris ce fait entendre dans le hangar.

-SALES MORVEUX, s'écria l'homme.

Il sort avec une chaîne en main, reliant des enfants qui ont à priori ont mon âge, à la cheville. Il en détache deux, un frère et une soeur j'imagine, il se ressemblent. Et donne le reste à la femme. Sur le reste de la chaîne, il y'a trois filles avec la peau blanche qui semblent effrayées. Et il y'a ce garçon à la peau métissé, bizar, qui comme moi à un regard impassible devant la scène.

-c'est qui qui a essayé de s'échapper ?!, cria l'homme.

Mais les enfants ne répondent pas. Je pense qu'ils ne le peuvent pas, ils tremblent de peur et pleur comme des casseroles.

-je répète, QUI - A- ESSAYE - DE - S'ÉCHAPPER !, reprend t'il plus fort.

Ça ne fait que faire trembler encore plus les deux gosses.

Il est exaspéré, sa se voit à son visage. Il reprend son arme, qu'il laissé à l'entrée du hangar, retourne les enfants, brandit son arme en visant la nuque du garçon d'abord et cri d'une voix forte.

-que sa vous serve de leçon à vous et prévienne les autres,. On ne rigole pas avec John Johnson.

Et tire la balle qui tue directement le garçon puis une autre pour la petite fille. Ils tombent tous deux raides morts...

Les trois filles sont effrayées et pleurent de terreurs. Le garçon est comme moi et ne réagit pas. Personnellement, moi j'y avais déjà assisté, pas pour des enfants, mais bon. Le garçon et l'homme le remarquent. L'homme pointe son fusil devant mon visage, mais je ne réagit toujours pas. À quoi bon, je pourrais aller retrouver papa comme ça. Cette action, l'offre un reproche de la femme.

-je peux savoir qu'est-ce qui te prend !?

-ferme la Barbie, répond l'homme, venant de Carlos sa ne m'étonne pas, mais d'elle..... Qui est tu au juste jeune fille.?

Je me contente de le fixer, sa l'énerve encore plus, et il appuie sur la gâchette, mais la femme du nom de Barbie repousse son arme.

-he ma belle, sava ? Moi c'est Barbie comme la poupée, et toi c'est quoi ton nom ?, dit elle d'une voix mielleuse

Je ne la répond pas et la regarde dans les yeux. L'homme est agacé, sa sentant par le soufflement qu'il vient d'émettre. Puis il s'accroupit en face de moi et prend mon pendentif. Je le lui arrache vite et le serre entre ma main.

-c'est à moi ! Mon père me l'a donné.

-tu daigne enfin ouvrir la bouche au moins, mais je connais cette fleur moi !?.

Il lance un regard à la femme qui réfléchit un instant avant de parler.

-oui oui, on connaît ces fleurs. Des cataleinas si je ne m'abuse. Alors c'est sa ton nom Cataleina.

-Cataleina Florez, repris je

L'homme lâche un sourire narquois avant de se lever et de nous ramener dans la maison.

Les planches grinces sous nos pas. Barbie nous fait assoir et nous sert à tous une tranche de Pizza. À une époque je me serais jeté dessus, mais maintenant je me contente de regarder l'assiette.

-je te conseille de mangé "Florez",on a un long voyage demain matin.

Pourquoi m'appelle t-il par mon nom celui là. Il me connaît !??

Il me regarde en souriant et monte les escaliers avec Barbie qui nous lance un regard furtif avant de partir avec lui.

-je m'appelle Iris, elle c'est Charlotte et l'autre fille jess et toi ?... Tu t'appelles Catalana c'est sa ? Dis l'une des jeunes filles avec deux tresses sur la tête.

-Cataleina,pas Catalana, retorquais je d'un ton neutre.

-désolé, tu sais c'est pas la peine de jouer L'Effronté avec eux, il n'y que les caprices de Carlos qu'ils supportent

-je ne fais aucun caprices et laissé la, sa se voit qu'elle veut pas vous parler

Il a raison , cette Iris venait de m'énerver en employant les mots "jouer L'Effronté ". Elle en connaît rien de qui je suis. De ce que je venais de perdre en à peine un jour. Et de cette nouvelle vie que je devais mené...

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Voilà la suite, désolé de pas avoir prévenu les scènes avec les armes.

Pauvre Cataleina, vous trouvez pas ?

Mon rêve est de te tuer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant