chapitre 12 : retrouvailles...

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Manhattan est une grande ville. Chercher Marcos sera comme chercher une balle en pleine mer.

Mais quand on a été entraîner à l'infiltration, découvrir un gang vendeurs de poudre, c'est un jeu d'enfant.

Je finis de lacer mes botes et Carlos sors de la salle de bain vêtu d'un jeans déchiré et d'un blouson noir. Le truc c'est de passer inaperçu. Notre but n'ai pas de tuer enfin pour le moment Marcos mais de faire en sorte qu'il se sente menacé et parte chez Miguel.

Nous sortons du Motel, où nous avons passé la nuit et nous dirigeons dans l'un des quartiers mal fréquenté de la ville. Carlos a réussit à trouver un truc par là-bas.

- ils sont , dit Carlos en marchant près de moi.

Je souffle et sors les poings. Je sais qu'ils sont . Iris et John.

- on passe par le centre ville et surtout ne leur donne pas d'angle mort, dis je en attrapant sa main.

Plus le temps passe plus j'admire et m'attache à Carlos. Il est aussi fort que papa, et ça c'est indéniable que je l'aime.

On décide donc de faire un détour par le centre ville histoire de les semer. C'est chiant comme même! Comment font il pour nous retrouver ? Et si...

Carlos tire sur ma main et on arrive enfin dans les grandes rues bondées de Manhattan. Je tourne les yeux vers John qui a maintenant du mal à nous suivre et ça devient comme une évidence. Il travaille pour... Miguel ?

- cours, me dit Carlos.

Sans réfléchir, je m'execute et on sème facilement iris et John. Pas pour longtemps mais assez pour ce qu'on a à faire.

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Arrivé au lieu de rencontre, un gros noire, salut Carlos avant de demander qu'il le suive.

- elle peut me suivre t'inquiète, dit Carlos.

- le boss c'est toi qu'il veut voir, dit le grand costaud.

- vas y Carlos, fait... Fait juste attention s'il te plaît, dis je lui faisant un baiser au dessus de sa main.

Il me regarde presque choqué mais acquiesce et suit le bodygar.

Je souffle et m'adosse sur un poteau électrique. Je baisse bien ma casquette et observe bien les alentours. Cette endroit est délabré et il y a plein de SDF un peu partout qui se réchauffent. L'un d'eux attire mon attention à cause de la chevalière qu'il a à la main. Je m'approche d'eux et fait mine de me réchauffer.

- qu'est-ce qu'une mignonne petite dame fait ici?, dit l'un des SDF.

Celui qui a la chevalière me dévisage et se reconcentre sur sa tâche. Se réchauffer.

- mes parents m'ont mis à la porte. Je suis enceinte, dis je.

Mon rêve est de te tuer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant