chapitre 16 : émotions antérieures...

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- CARRRLLOSSS

C'est la première fois de ma vie. Que j'eut aussi mal. Je ne respirais plus, je n'arrivais même plus à bouger.

- dépêche toi de le faire rentrer, crache Barbie en me pointant son arme.

- lui tirer plus dessus, je vous en pris, lui tirer plus dessus !, la suppliais je en m'approchant de Carlos.

Et pourtant, je ne pleurais pas. Peut-être parce que je l'entendais encore gémir de douleur.

- Carlos, ça va? , dis je en le faisant rentrer dans la chambre de john.

- elle m'a pété l'épaule, cette salope ! Heureusement, elle sait pas viser, souffle t il.

Une fois la porte fermée, John se relève hyper énervé et me donne une belle claque. Carlos a voulu riposter mais, son bras l'en a empêché.

- mais tu te prends pour qui toi?! Les flics vont pas tarder mais t'inquiète pas, moi ma vie tu va payer!

Quand il a dit ça, il a tirer Carlos par 'les cheveux mais Carlos s'est pas laissé faire, de je ne sais où, et surtout avec je ne sais quelle force, il s'est redressé et a commencé à se battre avec John.

- STOP JOHN!!, essaye Barbie.

- CARLOS JE T'EN PRIS ARRÊTE!

Barbie m'a donné un coup au ventre, en sachant très bien que Carlos s'arrêterait et direct je suis tombé. Merde.

- NON ?!?LA TOUCHÉ PAS!!, se stoppe net Carlos et john profita de cette faille pour le frapper à mort.

Je criais, je suppliais John de s'en prendre à moi, de me violer s'il le voulait, mais il continuait à s'acharner sur Carlos et moi j'étais dans l'incapacité de bouger. Et le bébé ? Et si le coup avait..?

Je sers les dents et me bouchent les oreilles. Respire Cataleina, respire....

____

- arrête de pleurer Cataleina !

- mais elle s'est fait mal Juanito.

Papa s'est penché et a examinée ma blessure pendant que maman me consolait en essuyant mes larmes.

- va prendre la trousse de secours.

Maman m'embrasse au front avant de partir. Papa me prend dans ces bras et me soulève.

- écoute moi mon ange. Les Florez, ils ne pleurent jamais ! Tu peux avoir mal mais ne pleure pas. Maintenant si tu sais que c'est vraiment grave tu peux. Mais rien n'est plus grave que la fin du monde. Tu as compris ?

- oui papa.

- sèche tes larmes maintenant, je suis là !

_____

- Lève toi!, hurle John en me tirant par les cheveux.

Carlos était au sol, salement amoché, mais toujours vivant. John m'a collé la tête violemment à la vitre et d'ici on voyait les flics en bas.

- t'as vue ce que t'as causé ! T'as vue sale pute!?! Pourquoi tu réagis pas!?! Pourquoi tu pleures pas?!? Ton mec est entre la vie et la mort, et t'es là sans expression faciale, comme une tombe ! Vraiment comme ton putain de père !

Je l'ai dévisagé et il m'a jeté au sol. Mon ventre me faisait mal, et je m'inquiétais pour Carlos. Je l'entendais seulement gémir de douleur, mais toujours rien.

- ICI LA POLICE. M. JOHN JOHNSON, VOUS ÊTES EN ÉTAT D'ARRESTATION VEUILLEZ SORTIR SANS POSER DE RÉSISTANCE !

- fait chier!

- e...e...et voilà... S'en ai finit pour toi!, souffle Carlos

Je leva immédiatement les yeux vers lui qui etait entrain d'essayer de se lever. Non! Qu'est-ce qu'il fait ?!?

- tu parles à qui toi?!? Moi qui t'es garder!?! Tu me donnes une leçon ?!?

- tu...tu..vas finir...en prison..toi et ta...pédophile de..de... Femme. C'est fini!

Non, non, non!

John brûlait de colère. Il a arraché l'arme de Barbie et l'a pointé sur Carlos. Non !

- non..non Carlos ferme ta gueule ! John, john c'est.. C'est moi que tu veux, aller tue moi, merde!

- bha dit à ton mec de s'excuser de suite ! Sinon.., en mettant son doigts sur la gâchette.

- Carlos, Carlos, mon amour, je t'en... Je t'en conjure dit lui pardon.

Je me sentais me briser. Lentement. Je revoyais le chalet de mes parents, Jess... Je les voyais en Carlos. Cette fissure, elle s'est ouverte quand Carlos m'a regarder les larmes aux yeux avec un sourire triste. Non!

- NOOONNN, CARLOS ! STOOPPP FAIT PAS ÇA, JE T'EN CONJURE. s'il... s'il te plait.

- je suis...je suis désolé... Mais cette enfoirés doit payer. Il doit crever comme il a fait crever son fils.

Boooouuummm

Le corps sans vie de Carlos tombe au sol et je suis comme pétrifiée. Mes oreilles bourdonnent et mon coeur semble s'être arrêté. C'est un cauchemar... John jette son arme au sol, attrape Barbie et part avec elle par je ne sais où. De toute façon plus rien n'existe. Dites moi que je rêves !?!

Je suis immobile, là assise au sol, à quelques mettre de ce qui reste de Carlos. Mon Carlos...

L'explosion du chalet, le bazooka qui a tué Jess et là... Non non..

Depuis la mort des parents, après tout ce qui m'est arrivée, c'est ce soir ma fin....

Non.. C'est un cauchemar... Je rêve !?!

J'hurle avant de fondre en larme...

Je cris, je me maudits, je pleure...

Je suis seule, toute seule. Je n'ai plus personne...

C'est comme être perforée par une lame tranchante, se prendre un coup en pleine gueule, se faire cribler par un million de balles, être arraché de ces organes. De son coeur... Ça fait mal, ça fait tellement mal..

Même quand les policiers rentrèrent en cassant la porte, mes larmes n'ont pas arrêté de couler. Ils m'ont soulevé mais je me suis débattu. Je voulais qu'on me rende Carlos. Je criais. Je leur en voulait de n'être pas rentrer plus tôt. Carlos est parti à cause d'eux. Mais surtout à cause de moi.

Ils m'ont fait sortir de force malgré mes agitations. Je me debattais, je criais, je pleurais. J'étais briser. Broyer. Casser. Décapité. Ces larmes que j'ai longtemps garder en moi,n'allaient pas s'arrêter de si tôt. Elles coulaient pour tout. Toute ma peine. Toute ma haine.

- Cataleina ?!?

Cette voix? James...

- AHAHAHAHAAAAAAAA,CARLOS ! POURQUOI ?!? POURQUOI T'AS FAAAIIITTT ÇA AAAH!!!pourquoi...

Pourquoi m'avez vous tous abandonner ? Pourquoi...

Mon rêve est de te tuer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant