chapitre 17 : espoir...

15 1 0
                                    

- écoute moi, Cataleina, c'est fini. Tu t'es bien battu.

- mais ton épaule papa?

- ne t'inquiète pas mon ange,je m'en occupe, me rassure maman.

J'embrasse papa en lui chuchotant que je l'aime avant de m'éloigner. Papa a dit qu'il était fière de moi. Je suis resté forte.

D'un coup la vitre se casse et un truc roule au sol. J'ai à peine eut le temps de cligner des yeux, que j'étais déjà dans les bras de Papa.

- pa..

- je t'aime ma fille.

Il m'a jeté par une autre fenêtre et quelques secondes après, la maison explose.

-------------

- Cataleina ?

D'un geste, j'attrape la main de la personne qui a prononcé mon nom. Je suis en sueurs et j'ai le coeur qui bat à mille à l'heure. Ces rêves sont de retour.

- Cataleina, c'est moi, James.

Ma vision est assez flou. Je cligne plusieurs fois des yeux avant de reconnaître le blond.

- ja...James ?

- t'es une coriace toi.

Je lâche lentement sa main et regarde autour de moi. Une chambre d'hôpital.

- on est dans un...hôpital ?

- super sécurisé. Payer par le directeur général du NCBI lui même, gardes compris.

Whaou! Ce mec me craint comme la peste. Le menacer n'aura pas servie à rien finalement. Je me redresse et ressens une affreuse douleur au ventre. Le bébé ?

- ne t'inquiète pas. Le mini toi va bien.

- vrai... Vraiment ?

- oui, c'est le docteur qui l'a dit. Vous avez eut beaucoup de chance tous les trois.

Ouff il va bien...... Trois? Je tourne la tête vers James avec une expression d'incompréhension.

- trois?

- oui. Toi, le bébé et...Carlos.

Comme si mon coeur s'était remis à battre, j'ai faillit tomber du lit. Je suis descendu du lit comme une folle et les perfusions ont faillit se couper si James ne m'avait pas retenu.

- hé hé Cataleina, il est dans le coma. Les médecins l'ont stabilisé mais il se réveille toujours pas.

- il faut que je le voit James. S'il te plait !

- je sais mais tu peux pas. Écoute repose toi et je vais voir ce que je peux faire. Mais bouge pas s'il te plait. Penses au bébé...

Le bébé..... Avec l'aide de James, je me suis rassise sur le lit. Il est vivant. Il est vivant...

- je reviens. Tu bouges pas ok!

J'ai hoché la tête et il sorti. Mon coeur ne cessait de battre mais pas de peur d'excitation plutôt. J'ai tellement hâte de voir mon Carlos. J'ai vraiment crut que c'était ma fin. Mais une chose était très claire : je dois buter John et Barbie!

Je laisse ma tête retrouver le coussin en faisant des signes circulaires sur mon ventre. Mon bébé encaisse déjà avant même d'être née. Mais l'importance c'est qu'il aille bien. Comme son père.

-----------------------------------------------------------

- et voilà ! Vous me devez une fière chandelle, mademoiselle Cataleina Florez.

- je n'ai pas révélé votre secret, je pense que c'est assez suffisant.

Il se braque et se racle la gorge. Je me lève lentement de mon siège et lui fait face.

- je ne pourrais plus allez à San Francisco par mes propres moyens. J'aurai encore besoin de votre aide.

- pourquoi je vous aiderait !

- se serait dommage que le président des États-Unis sache comme par accident que c'est vous qui avez caché Miguel Juenes pendant plus de 10 ans.

Il se crispe et souffle.

- vous n'avez pas le choix de toute façon.

- vous vous attaquez à plus fort que vous mademoiselle Florez, votre père en a payé le prix.

Erreur !

Je m'approche rageusement de lui et  lui tire par la cravate en essayant de faire mon possible pour ne pas l'étrangler.

- Miguel Juenes a gagné contre mon père en utilisant ces points faibles comme le putain de lâche qu'il est! Je vous conseille de pas faire le malin avec moi, Jessy pourrait très bien ne pas avoir le temps pour passer son brevet, retorquais je en faisant référence à sa fille.

Il était plus crispé et apeuré qu'un bébé. Je le lâche violemment et m'éloigne de lui en attendant qu'il reprenne son souffle.

J'ai essayé de pas le tuer.

- pour l'instant je n'ai pas besoin de vous, mais je vous ai à l'oeil.

Je sors en claquant la porte et me dirigea vers l'ascenseur. J'ai besoin d'une pause.

-----------------------------------------------------------

Seule le bruit des machines qui étaient reliés à lui s'entendait dans la pièce. Je le regardais depuis 30 bonne minutes, ne sachant quoi le dire. Que dire qu'il ne savait pas déjà.

- je...je t'aime Carlos. Je ne pensais pas...faire rentré quelqu'un dans ma vie, mais tu es là... Et je porte ton sang dans mon ventre. Alors vis...bat toi. J'ai besoin de toi.

Je m'allongea près de lui et laissa des larmes longés sur mon visage. Avant lui, je ne pleurais pas comme ça, mais maintenant.

Comment peut on aimer quelqu'un à ce point ?

Là, je me disais que je pouvais tout arrêter juste pour lui. Mettre ma vengeance de côté, juste pour l'avoir près moi pour toujours. Il me changeait.

Je leva la tête sur son visage endormi et posa doucement mes lèvres sur les siennes.

- je t'aime Carlos.

Je me redressa et le regarda encore. Lorsque mes yeux se portèrent vers la fenêtre, mon coeur ne fit qu'un tour. La camionnette de John et barbie.

Garé...

Ici?

Je me leva et m'approche de la  fenêtre.  Je rêve ce n'est pas possible.

Je regarde Carlos et mon coeur alla plus vite. S'ils sont ici, c'est forcément pour lui. James m'a portant dit que cet hôpital était sécurisé. Mais on parle de John Johnson là Cataleina !

J'appuya sur le bouton d'urgence mais personne ne vint. Ils étaient là.

Je pris une grande inspiration et m'attache les cheveux. Prend mon arme et vérifie qu'elle est bien chargé. J'embrasse Carlos et le regarde encore.

- je ne cesserai jamais de le dire Carlos. Tu es l'homme fait pour moi et tu n'as cessé de  me protéger. À mon tour.

Je t'aime.

Je souffla une dernière fois et sortis de sa chambre.

Il est l'heure d'accomplir une partie de ma vengeance en tuant enfin John et barbie. Et en même temps, je venge Carlos.


Mon rêve est de te tuer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant