7- Harry

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    Ce matin je me suis réveillé avec toujours autant de fatigue, midi arrive, je prépare donc le déjeuner. Nico joue à la console, il s'énerve car il  perd. L'entendre se plaindre au bout d'un moment devient énervant.
-Nico, tu veux pas la fermer?!
-Mais cet espèce de bâtard il a... Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase.
-Je m'en fiche, je suis fatigué donc gueule moins fort.
Je continua se que j'étais entrain de faire. Nous passons à table dans le silence lorsque mon téléphone retentit. En voyant le nom s'afficher je m'éclipse dans ma chambre pour répondre.
-Oui?
-Harold ? C'est Catherine Delatour, j'aurai besoin de vos services ce soir, j'ai une soirée de charité à Rouen. Pouvez-vous m'accompagner ?
-Vous proposez combien ?
- trois cent euros la soirée et pour plus sept cent euros.
J'eus un temps de réflexion, je ne peux pas refuser cette somme. J'accepte donc.
-Je passe vous cherchez à dix neuf heures. Mettez un costume. À ce soir.
-À ce soir.
Je sais déjà comment va être ma journée de demain, je vais la passé à regretter. Catherine est une femme de cinquante cinq ans richissime, il y a quelques mois elle m'a avoué de m'avoir ajoutait sur son testament. Elle n'a pas d'enfant et vis seule, je lui tenais compagnie pour des dîners, des soirées de gala, et par moment elle voulait aussi ne plus être seule dans son lit. Mais quand elle m'a dit cela, j'ai arrêté de la voir elle et toutes les autres, Cela partait trop loin Mais me voilà de retour à la case départ.
Je retourne dans la cuisine et m'adresse à Nico.
-Je viens pas chez Lilian ce soir, j'ai un truc de prévu.
-Je vois, c'est une femme qui t'a passé ce coup de fil?
- Oui, j'ai un rencart.
- Un rencart pour ta bite surtout.
- Exactement !
-Quel âge a-t-elle ?
-Ma bite? On rigole, mais je lui mens. Trente et un ans
-Ouais ça vas, tu as fais pire.

     L'après midi à seize heures, je décide de passer à l'école vétérinaire récupérer le reste de mes affaires. Dans le couloir je vois madame Vignon au loin, elle me repère tout de suite et vient vers moi. Dans la panique je tourne dans le couloir de gauche et bouscula une personne, pas le temps de m'excuser, ni de regarder qui est-ce, je continue mon chemin à tout allure et entra dans une salle pour me cacher.

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