RED [en pause]

Chapitre 8

Une semaine plus tard

*PDV APRIL*
Ça fait une semaine que je suis chez les 3 mecs. Ils m'ont assurés que ça ne les dérangeaient pas. Le lendemain de mon arrivée je suis passée chez moi pour prendre des affaires. Bien sûr ma génitrice se fichait royalement où est-ce que j'allais et avec qui. Je fais encore des cauchemars dans lesquels je me retrouve au lycée. Et chaque nuit Jeyson me prend dans ses bras et nous nous rendormons. D'ailleurs je dors avec lui, j'ai voulu dormir sur le canapé mais Jeyson m'en a empêché car il avait la flemme de descendre jusqu'au salon si je me mettais à hurler. J'ai beau être assez proche de lui la nuit, le jour il est tout à fait normal avec moi voir froid de temps à autres. Vraiment schizophrène ce type. J'ai fini la visite de la maison il y a quelque jours, mais il y a une pièce dans laquelle je n'ai pas pu entrer...

*PDV JEYSON*

De Stan à Moi : Réunion dans 30 secondes dans la salle.

Je descend au sous-sol dans la « salle » oú j'ai empêcher April d'entrer. Il ne faut surtout pas qu'elle aille dedans. Kyle arrive juste après moi.
« Bon, là on a un gros problème. commença Stan. Le prochain coup est dans 3 jours, comment on fait pour April ? Surtout que c'est à 23h.
- Elle ne peut pas aller chez ses parents ? proposa Kyle
- Non, sa mère est une vraie psychopathe.
- Bah dis-donc, les confessions nocturnes ça y va hein ! me fit remarquer Kyle
- Ne t'en va pas imaginer des trucs bizarres.
- Moi, pfff nan jamais. dit-il avec un sourire pervers. On a qu'à dire qu'on va voir des filles. »
Un craquement retenti et ce que je redoutais le plus arriva...

*PDV APRIL*

Jeyson n'était plus là quand je me réveilla. Je décida donc de descendre à la cuisine manger quelque chose. Je me servis un verre de jus d'orange et des tranches de pain avec du nutella. J'allais m'installer à table lorsque je constata que la pièce « interdite » était ouverte. Ma curiosité pris le dessus et je ne pus m'empêcher d'y aller. Je descendis les escaliers et entendus des voix. C'était Kyle qui parlait.
«  On a qu'à dire qu'on va voir des filles. Elle ne doit pas être au courant de nos magouilles tardives. »
Je recula d'un pas et marchai sur une feuille. Le plan d'une maison. J'avais compris, TOUT compris. Ce sont des cambrioleurs. Il faut que je parte, vite. Dieu sait ce qu'ils sont capables de me faire si ils découvrent que je sais tout. Je remonte les escaliers et entend qu'on me poursuit. Je vais à l'étage dans la chambre de Jeyson et m'enferme. Je remballe mes affaires aussi vite que je peut.
«  April ouvre moi s'il te plaît..
- Non ! Laisse moi partir !
- Je ne sais pas ce que tu as vus mais laisse moi t'expliquer.
- Vous êtes des voleurs, y'a rien à expliquer ! J'ai vu les plans d'une maison Jeyson, n'essaie pas de me mentir !
- April je te jure que je vais tout t'expliquer sans chercher à te retenir. Après tu pourras partir si tu le souhaites. »
Je m'arrête quelques instants et vais ouvrir, sur mes gardes. Il entre.
« Viens, assieds toi à côté de moi. je m'exécute.
Les plans d'une maison c'est ça que tu as vu ?
- Oui.
- Nous ne sommes pas des cambrioleurs. On est un gang.
- Quoi ?!
- On ne vole pas chez les gens.
- Et vous faites quoi alors ?
- On affronte d'autres gangs.
- Pourquoi il y avait ces plans ?
- Et bien, il y a quelques mois Stan a été pris en orage lors d'un affrontement et a été torturé. Alors on a été le chercher avec Kyle et...
- Et ?
- À l'époque on était 4, Stan, Kyle et moi ainsi qu'une fille, mon ex petite amie. Elle a été tuée ce jour là.
- Je suis désolée.
- C'est pour ça que j'ai été si dur avec toi au lycée, je ne voulais pas t'embarquer dans mes problèmes April. Et crois moi il vaut mieux pour toi que tu restes ici, maintenant que tu es au courant tu n'es en sécurité qu'avec nous.
- Pourquoi ?
- On a été vus ensemble par un membre du gang qui a enlevé Stan, ils vont chercher à s'en prendre à toi pour me faire souffrir.
- Je te crois pas. A chaque fois que tu m'as dis quelque chose ou presque ça c'est révèle être faux. J'ai de la tune sur un compte en banque alors demain j'me barre. »