Chapitre 18

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On. Est. 1000. Merciiiii !

*PDV APRIL*

Je me réveille dans ses bras (comme tous les matins en fait). J'ai le nez collé à son torse, ses bras entourent mes épaules et nos jambes sont entremêlées. Ok. Donc notre relation est vraiment ambiguë quand on y pense bien (noooon sans blague, on avait pas remarqué). La "révélation" que j'ai faite hier lors de l'action ou vérité me trouble et à pour effet de faire virer mes joues au rouge fluo.

"Tu vas pas nous refaire le coups de la p'tite tomate quand même ? me dit l'autre attardé d'une voix ensommeillé

- Et toi ça t'arrive souvent de faire genre que tu dors et observer les gens dormir. On dirait un psychopathe, t'es flippent le blond.

- Beaucoup plus souvent que tu le penses... "

Il m'adresse un sourire pervers tout en posant sa main sur ma jambe.

"Ehh mais tu piques, tu t'es pris pour chuwbacca ou ça se passe comment ? On dirait un maine coon le truc ! (NDA : pour ceux qui ne connaissent pas bah c'est une race de chats avec des poils longs)

- Tout le monde n'a pas la chance d'être un puceau en chaleur imberbe comme toi ! S'te plait tu fais penser à un sphynx ! (NDA : race de chat sans poil)

- Tu va voir ce qu'il va faire le puceau en chaleur !"

Et comme d'habitude j'ai à peine le temps de me lever que ça part en course poursuite dans toute la maison ! Lorsque j'arrive à la cuisine (Jeyson toujours sur mes talons et à une quinzaine de mètres de moi seulement), j'ouvre en grand le frigo et en sort quatres oeufs au passage, ainsi qu'une brique de lait périmé (quelle chance de vivre avec des garçons bordéliques qui savent pas ranger un frigo, pour une fois ça sert !) et lorsqu'il est sur le point de m'attraper le bras, je lui balance un oeuf à la tête et repars aussitôt en courant.

"April Grace attend que je te rattrape et je te fais avaler un par un tes poils de jambe !"

Il prend à son tour des munitions périmées. Sauf que j'ai eu le temps de ma cacher... sous la table de salle à manger. Il avance à pas lent. On dirait un film d'horreur le truc ! Cette pensée me fait exploser de rire et Jeyson me trouve. Il m'attrape la cheville et me tire hors de ma cachette puis se jette sur moi, me plaquant au sol en bloquant mes bras et mes jambes. Il rit autant que moi (c'est à dire à en avoir mal au ventre), puis d'un coup s'arrête brusquement. Il me fixe du regard.

"Jeyson ?

- Oui

- T'as un truc, là, sur ton front. Attends je mais te l'enlever. Approches-toi."

Il fait ce que je lui dit. J'approche son visage du mien et au dernier moment dévie mes lèvres de son front pour... lui donner un grand coup de langue sur la joue. (NDA : avouez vous avez cru qu'ils allaient s'embrasser)

"Putain, April ! T'es dégeulasse !"

Je repars en fou rire et il me fait basculer à califourchon sur lui.

"April, tu es une cochonne.

- Euh... pardon ?

- Faut pas lécher les gens comme ça voyons !

- Ta geule, t'es dégeulasse avec tes sous-entendus sexuels !"

Je me relève et pars, énervée (bon, je fais semblant hein, faut pas rêver non plus les gars !).

"April, nan me boudes pas s'il te plaitttt !

-...

- Faut que je fasses quoi pour me faire pardonner ?

- Prépare-moi mon petit déjeuner.

- Attend t'es pas sérieuse là ?!

- Si. Et vu que t'as raler ce sera pendant une semaine !

- Mais ça se fait pas !

- Deux semaines. Fait gaffe ça risque de beaucoups s'allonger chaton !

- Bon, ok..."

Stanley entre dans la pièce.

"Bon les gars, c'est pas que je veux casser votre délire mais nous on a un affrontement demain !"




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