RED [en pause]

Chapitre 37

J'ai créé mon compte instagram  : oneaddicted_toreading (donc maintenant je pourrai vous prévenir quand il y aura des chapitres ou non). 

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     *PDV Jeyson* 

"Alors comme ça, c'est toi le copain de ma fille ?" 

     Je terminais ma clope quand Stefan, ou mon beau-père, appelez-le comme vous voulez, arriva derrière moi. Oh merde, ça sent vraiment pas bon vu comment il commence sa phrase. 

"Euh... oui monsieur.

- Non mais c'est pas possible ça ! Va falloir que je te le dise en quelle langue ?! Tu m'appelles Stefan et tu me tutoies. J'aime pas quand on me vouvoie, ça  me vieillis. dit-il sur le ton de la plaisanterie. Ca fait combien de temps vous deux ?

- Depuis octobre dernier, mais nous étions déjà très proche avant. 

- Bien, bien. Et tes parents à toi, que font-ils ? me questionna-t-il, ce qui me mit (très) mal à l'aise

- Et bien, mon père était  chef de gang, mais il a été tué lors d'un affrontement. Et j'ai préféré couper les ponts avec ma mère pour qu'elle ne court aucun risque dû à mon... activité.

- Ecoute Jeyson, je ne doute pas que tu as un bon fond, ni de tes intentions envers ma fille. Mais sache que si jamais, par malheur, il lui arrivait quoi que ce soit, étant donné que c'est toi qui l'as entrainé dans tout ça je t'en tiendrai pour seul et unique responsable, enfin avec celui qui l'aurai tuée également. 

- Bien sûr Stefan. Vous savez April a été là pour moi dans des moments où personne d'autre n'était présent. Elle a su voir le positif en moi même si il était sacrément enfouis. Alors rien que pour ça je me suis fait la promesse de toujours faire passer sa sécurité er son bonheur avant les miens. 

- Qu'est-ce que j'ai dit sur le vouvoiement ! dit-il en riant

- Oh oui, excuse moi. Bref, tout ça pour dire que je vous promets de veiller sur elle.

- Je n'ai aucun doute sur le fait que tu tiendras cette promesse, mon garçon. Tu as été présent pour elle bien plus que moi, alors rien que pour ça je suis obligé de t'accepter ! Tu ferais bien d'aller te reposer, demain nous essaierons de trouver une piste quant à l'enlèvement de Lydia. Même si j'ai bon espoir qu'on la retrouve il ne faut surtout pas que l'un d'entre nous soit fatigué, on  a besoin de tout le monde pour faire nos recherches. 

- Bien, bonne nuit Stefan. 

- Bonne nuit à toi aussi. 

     *PDV April*

     L'eau qui coule sur ma peau détend, enfin après cette longue journée, mes muscles et mes nerfs à vif. Et bordel, qu'est-ce que ça fait du bien. Je m'assois par terre et reste assise ne tailleur pendant de longues minutes, peut-être bien pendant des heures. Je n'entends pas la porte de la salle de bain qui s'ouvre, et me rends compte de la présence dans la pièce uniquement lorsque l'imposteur ouvre le rideau de douche pour y jeter un regard. Jeyson. Je vois ses yeux faire des allers-retours entre mon visage et ma poitrine, avec une lueur dans le  regard qui en dit long.

"Bah vas-y continue de me reluquer comme si j'étais un bout de viande ! dis-je, faussement énervée

- Bon écoute blondie, quand tu hurlais mon nom y'a deux semaines ça n'avais pas l'air de te déranger si, que je te matte ? rétorqua-t-il 

- Bref, tu veux quoi ? dis-je en riant suite à sa réponse aussi franche

- Un bain. Avec toi. Maintenant. 

- Ok. 

- Ah mais c'était pas une question de toute manière." 

     Je souris à sa remarque et coupai le jet d'eau. Puis je rallumai l'eau mais en robinet classique pour remplir la baignoire d'eau chaude. J'enroulais une serviette autour de moi lorsqu'il me sortit fièrement :

"Pas besoin de ça blondasse, j'ai déjà vu tout ce qu'il y avait à voir et pas qu'une fois !"

     Mais je ne l'écoutai pas et passai le morceau de tissus autour de mon corps. Je m'assis sur le meuble où j'avais posé mes vêtements auparavant et le regardai se déshabiller. Et d'un coup c'est comme si on m'avais mise dans un sauna. 

     Une fois qu'il eu terminé de se déshabiller et que la baignoire fut remplie d'eau, il entra dans l'eau, se cala dans le fond de la baignoire et je vint me placer entre ses cuisses, sur le côté, afin que ma tête repose sur son torse.  Et c'est à cet endroit que je me sentis plus à ma place que jamais. Car oui, ma place était bel et bien à ses côtés. 

     "Eh blondie ? me chuchota-t-il, en venant rompre le silence qu'il y avait entre nous. Ce n'était pas un de ces silence pesant et malaisant, bien au contraire. C'était le genre de silence apaisant et il fait partie de ceux que l'on voudrait prolonger à l'infini, comme lorsque l'on entend une musique agréable à la radio et que l'on voudrait qu'elle dure pour toujours. 

- Hum ? 

- Tu sais que ton père m'a fait tout un interrogatoire pendant que je fumais sur la terrasse ?

- Oh mon dieu, dit moi que je rêve ! répondis-je en riant 

- Je te jure, c'était assez malaisant au début mais au final il est sympa, beau-papa !

- J'imagine bien la scène, toi, qui d'habitude fait le malin devenir tout rouge à cause de ses question !

- Tu veux dire aussi rouge que toi la première fois qu'on s'est parlé en biologie ?"

     A l'évocation de ce souvenir, mon cœur se serre et les larmes me viennent. Tellement de choses ont changé depuis ce moment...

"Oh non chaton, pleure pas, t'es moche quand tu pleures ! dit-il dans le but de me faire rire

- Tais-toi, t'es moche tous les jours toi de toute manière !

- Qui se ressemble s'assemble comme on dit !" 

     Il termine sa phrase et, sans me laisser le temps d'en placer une, m'embrasse tendrement. Puis, nous restons ainsi jusqu'à ce que l'eau refroidisse, en s'embrassant de temps à autre, ma main, tout comme ma tête, posée sur son torse et les siennes autour de mon épaule. Nous sortons et il enroule sa serviette sur ses hanches pendant que je vais vider notre bain, après m'être séchée et avoir enfilé mes sous-vêtements. 

     Je me retourne après avoir terminé et il passe brusquement ses bras autour de mes épaules pour me bloquer, et il m'embrasse avec fougue. Je réponds à son baiser et passe mes doigts dans ses cheveux blonds encore humide. Il me soulève de terre et place mes jambes de chaque côté de son bassin. Il me porte ainsi jusqu'à notre chambre, enfin jusqu'au lit plus précisément, et il me jette dessus avant d'enlever se serviette et de me rejoindre. Je le laisse m'enlever le peu de tissus que j'ai sur moi et me livre entièrement à lui lorsque nous entendons au dernier moment : 

"Je vous rappelle que vous n'êtes pas seuls dans cette foutue baraque, et que toutes les personnes ici présentes n'ont pas à partager vos ébats nocturnes ! On est pas sur un site porno, bordel !"

     Stan, bien sûr. De toute façon il n'y a que lui pour faire ce genre de réflexion ! Moi et mon amoureux partons dans un véritable fou rire, mais nous nous arrêtons vite de rire pour reprendre là où l'on s'était arrêtés, mais plus silencieusement cette fois.