Chapitre 5 : Heure des interrogations (et des affirmations)

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-Parait que tu sors avec Liam Turner, me glissa Mandy dans les vestiaires du cours de sport

-Ça parait si invraisemblable que je sorte avec quelqu’un ? grognais-je en enfilant mon short 

-Non, non ! Ce qui est invraisemblable c’est que le genre de fille que tu es sorte avec un mec comme Turner, dit-elle en s’éloignant 

J’allais lui demander quel genre de fille j’étais, avant de la frapper tellement j’étais énervée à cause du comportement d’Ian. Sophia qui avait tout entendu vint près de moi et me prit dans ses bras pour que je me calme. Je lui rendis son câlin. 

-Ne t’inquiètes pas, Mandy est sortie avec Liam l’an dernier et il l’a larguée parce que c’est une salope. Elle est super jalouse, faut pas faire attention. 

-Merci Sophia, t’es une vraie pote ! souris-je 

-Ce conseil te coutera environ une infinité de câlin, rigola t elle 

Je ris à mon tour et on se pressa de sortir des vestiaires avant de se faire hurler dessus par la vieille Madame Watson. On rejoignit les autres sur le terrain de basket. Les garçons jouaient de leur côté et nous du notre et quand je tournais la tête, je croisais le regard de Liam. On se sourit et la dernière chose dont je me souviens c’est d’avoir reçu un ballon en pleine tête. 

Quand je me réveillais, j’étais dans l’infirmerie. La région au-dessus de mon œil droit me faisait souffrir le martyr et en passant ma main sur cette partie, je sentis qu’une énorme bosse avait déjà commencé à sortir. Je tentais de me lever avant que l’infirmière, Madame Rosso, ne me hurle de rester couchée jusque l’arrivée de ma mère. 

-Mais que s’est-il passé ? lui demandais-je la bouche pâteuse

-Votre camarade Mandy vous a envoyé le ballon dessus sans le faire exprès et … 

-Mon crâne, grognais-je en l’interrompant

-Et Monsieur Scar c’est porté volontaire pour vous porter jusqu’ici.

-QUOI ??? m’écriais-je, ce qui eut pour effet de faire redoubler mon mal de tête 

-De un : vous ne criez pas. De deux : Il vous a porté jusqu’ici et vous a tenu compagnie jusqu’à ce que je lui dise que vous étiez hors de danger 

-Liam va le tuer, grognais-je 

-En parlant de Monsieur Turner, il est aussi passé et m’a demandé de vous dire que vous deviez parler. 

-Ok, c’est définitif, il va nous tuer tous les deux. 

Mme Rosso me dit de ramasser mes affaires et d’attendre ma mère sagement. Je ramassais donc mon sac de cours et fourrait mes vêtements dans mon sac de sport, l’envie de me rhabiller me manquant. Ma mère arriva quelques minutes après, me houspilla de sortir et remercia l’infirmière. Sur le chemin du retour à la maison, maman n’arrêtais pas de pester contre Mandy. 

-Mais regarde ce que cette petite sotte t’as fait ! Elle va payer les réparations, tu peux me croire Gemma ! 

-Mais quelles réparations Maman ? On parle de mon visage là, pas d’une carrosserie de voiture ! Puis de toutes manières, elle n’a pas fait exprès, ça arrive à tout le monde. Je ne veux plus en parler. 

Une fois à la maison, je montais dans ma chambre et me couchais sur mon lit. Etant épuisée, je m’endormis rapidement et ne m’éveillais qu’aux alentours de 17h45. J’avais, à peu de chose près, dormi 4h. Je me levais toujours en tenue de sport et descendis dans la cuisine pour prendre un cachet contre le mal de tête. Je ne vis personne ce qui m’étonna à moitié. Mon père étant un chef d’entreprise, il rentrait parfois très tard le soir et ma mère devait surement accompagner Diana à la danse. Je trouvais le dit cachet, le prit et remontais me coucher. Je ne fus pas vraiment surprise de trouver Liam en train de se ronger les ongles en regardant la télé couché sur mon lit. Je me couchais à côté de lui et sans surprise, il se jeta sur moi pour m’embrasser. Son baiser me fit beaucoup de bien. Il sentait un mélange de linge séché au soleil et de savon. Une fois notre baiser terminé, je me collais encore plus à lui et murmurais :

Sentimentalement parlant, je suis une garce.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant