Bonus: chapitre 4

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Cher journal     Printemps 1502
Aujourd'hui encore, la journée a été calme. J'ai encore du mal à vivre seule depuis le départ de Perona. Je n'arrête pas de m'inquiéter à son sujet. Ces pirates avec qui elle est partie ne m'inspire pas la moindre confiance. Je déteste les pirates, pas pour leur soif de liberté mais pour leurs actions. Ils sont prêts à tout pour atteindre leur but. Ils n'hésiteraient pas une seconde à massacrer un village s'ils peuvent en tirer quelconque avantage ! C'est à cause d'eux que je suis orpheline...
J'ai beau me dire que ce n'est pas ma faute, quand je pense à mes parents. Je ne vois que leur sacrifice pour me donner une chance de fuir les flammes et les cris. Ce jour là ils étaient morts sous la lame d'un de ces monstres.

Mais bon tout ça c'est du passé ! Il faut aller de l'avant !

Je suis sûr que Perona finir par revenir, je connais assez bien ma sœur et son orgueil pour savoir qu'elle va s'en vouloir. Elle va réapparaître... du moins je l'espère.

Alors en attendant je continue de travailler en tant que serveuse, j'essaie de me construire une vie normale sur cette île. Même si cela signifie que j'abandonne mon vieux rêve de gamine, qui était de vivre de folles aventures.

Enfin bref, je te laisse cher journal, en espérant que demain soit une bonne journée.

Cher journal printemps 1502

J'ai passé une journée assez bizarre.

Tout a commencé très tôt le matin quand le sol et l'océan c'étaient mis à trembler. Les gens hurlaient et courraient dans les rues. Apparemment ce n'était pas quelque chose de fréquent dans la région. Puis au bout de quelques heures le calme était revenu. J'avais dû tout ranger dans la maison, mais le pire fut quand je me rendis sur mon lieu de travail. Absolument tout ! Aussi bien les meubles que la vaisselle et les bouteilles d'alcools. Tout était au sol brisé en mille morceaux. J'entamais un grand ménage avec de mon patron Juan et de l'autre serveur Aymar. Il m'avait d'ailleurs expliqué que d'après les rumeurs et les marines qui arrivaient en masse dans les environ, les secousses étaient dues à un combat. Deux pirates très puissants se battaient sur une île non loin d'ici. On disait que leur combat pouvait être ressenti jusqu'à l'autre bout de Grande Line!

Personnellement je n'y crois pas trop. Comment deux hommes pourraient être aussi fort ?

Nous avions fini tard dans la nuit. Aymar voulait à tout prix me raccompagner. Mais j'étais exténuée et je voulais profiter de la brise fraîche du bord de mer pour souffler un peu.
Le chemin que j'emprunte longe une falaise qui donne sur une magnifique petite plage. Les reflets de la lune donnaient à l'océan des couleurs d'argent et au sable l'apparences de millier de petits diamants.

C'est là que je l'aie vu.

Sur le sable une forme sombre et indistincte était étendue.

Je suis donc descendue pour voir de plus près. Il s'agissait d'un homme salement amoché qui semblait avoir perdu connaissance. Mais il restait tout de même en meilleur état que son embarcation, qui elle c'était échouée sur le rivage. Il n'en restait quasiment rien ! Comment avait-il bien pu arriver jusqu'ici ?

C'était un naufragé je ne pouvais donc pas l'abandonner à la mort ! Mon sens moral ne pouvait pas laisser mourir quelqu'un sans rien faire même si c'est un inconnu !

Je l'ai donc ramené à la maison dans le but de le soigner. Et je peux vous dire que ça n'a pas été une mince à faire ! Le trajet a été très compliqué à cause de monsieur qui est loin d'être un poids plume ! Je regrette amèrement de ne pas faire plus de sport pour être plus forte.

J'avoue que sur les derniers mètres j'ai dû le traîner... c'est cruelle j'en suis consciente mais je ne pouvais pas faire autrement ! J'espère avoir l'occasion de me faire pardonner plus tard.

Pour le moment il dort. J'ai passé le reste de ma nuit à le soigner. Certaines plaies étaient profondes et semblaient avoir été faites
Récemment. Je me demande bien avec qui il a pu se batte pour avoir des blessures pareilles. Tout ça me fait froid dans le dos ! Et je n'arrête pas de me dire que je suis sans doute tombée sur un homme dangereux. Mais je ne peux toujours pas me résoudre à le jeté dehors en espérant qu'il meurt ! Je ne veux pas d'un mort sur la conscience.

Je te laisse cher journal car l'aube vient de pointer le bout de son nez. Ce qui veut dire que j'aie fait une nuit blanche ! Je vais me reposer un peu avant d'aller chercher un médecin. Mieux vaut être prudent, il pourrait avoir de la fièvre ou voir son état empirer  ! Je ne sais pas où va me mener cette rencontre mais j'espère ne pas le regretter.

THE MESSAGES FROM THE PASTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant