•Chapitre 16.

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TROIS ANS PLUS TARD.

Lors de l'arrestation de Lucy Johnson, trente-six mois auparavant, les policiers ont trouvé des preuves prouvant que Lucy est bien une meurtrière. Ses empreintes étaient sur le flingue d'Antoine. Les scientifiques ont trouvé deux empreintes différents, celles de la blonde et celles d'Antoine. Souvenez-vous, l'arme a été touchée par ces deux personnes. Lucy est une meurtrière car elle a tué un vendeur, Alexander Bale, et Thomas Wayne. Oui, le nom de famille est enfin dévoilé. Leur nom est Wayne.

Vous vous demandez sans doute où se trouve actuellement Lucy Johnson ? Elle est incarcérée dans un centre pénitentiaire pour femmes à Richmond, où son procès avait eu lieu quatre semaines après son arrestation. Elle est condamnée pour trois ans de prison. C'est le juge qui en a décidé. Il lui reste encore quelques jours de prison, à bouffer de la merde, dans un centre de détention, à supporter sa compagne de cellule, Jennifer, devenue tout de suite son amie et à travailler et à étudier. Elle a obtenu un emploi rémunéré en travaillant dans le nettoyage, tout ce qui est lessive et repassage. Elle n'en peut plus d'être dans cet endroit infernal. Elle vit dans un terrible cauchemar. Elle veut sortir au plus vite, mais il lui reste plus que quelques jours. Elle devra alors attendre et à espérer que les jours iront plus vite.

Elle a coupé les ponts avec sa famille et ses amis proches. Elle ne veut plus les revoir. Elle a honte d'être emprisonnée dans cet endroit ignoble et d'être une innocente devenue meurtrière sans le vouloir.

Vêtue d'une combinaison orange, d'un tee-shirt blanc et des chaussures noires provenant d'aucune marque, Lucy se dirige vers les machines à laver. Elle ne travaille que 7 heures par jour pour pouvoir laver et repasser tous les vêtements des criminelles et même les gardiennes. Bien sûr, elle est aidée par sa compagne de cellule, Jennifer, surnommée aussi Jen' et trois autres filles cruelles et méchantes que Lucy ne peut pas les supporter. Justement, le trio vient d'entrer dans la petite pièce. Il est composé de jumelles et d'une rockeuse. Cette dernière a les cheveux colorés (bleu et rose), elle a un piercing au nez et à l'arcade sourcilière et de nombreux tatouages couvrant ses deux bras, même le dos. Nous pouvons remarquer ces dessins noirs lorsqu'elle prend une douche. Son nom est Leah.
Quant aux jumelles, elles sont métisses, musclées et grandes. Bien sûr, ce n'est pas Serena et Venus, mais elles s'appellent, en réalité, Lauren et Angelina. Ces trois femmes embêtent Lucy depuis son arrivée. Leah la menace souvent avec un couteau très pointu si jamais elle en parle aux gardiennes ce qui lui arrive. En fait, Lucy a reçu beaucoup de coups de pieds et de coups de poing. Son nez est souvent cassé, elle a failli perdre l'audition et la vue, elle a perdu beaucoup de sang, elle a plein d'hématomes sur ses jambes et sur ses bras et pour finir, ses poignets sont rouges. Elle est souvent emmenée à l'infirmerie. Jennifer l'a bien remarqué, mais elle n'ose pas en discuter avec elle.

-Tiens tiens tiens... Lucy Johnson ! As-tu bien dormi ? Pas trop mal au dos ? la questionne Leah, ironique.

Leah est une garce, une peste. Elle s'amuse à faire souffrir aux personnes qui se trouvent sur son passage. Elle aime ça, elle dit que ça lui fait plaisir.

À propos de son dos, Lucy a eu du mal à dormir cette nuit. La veille, Angelina l'a poussé violemment contre un mur en béton, elle a eu mal à la tête et au dos. Ensuite, elle l'a giflée et Lucy était tombée. Elle avait pleuré, probablement choquée par cet acte affreux.

-Ça va, marmonne Lucy en baissant le regard.
-Quand on me répond, on me regarde droit dans les yeux, et pas par terre ! lui rappelle Leah.

La rockeuse est hypocrite, ignoble, odieuse.
Lucy regarde toujours le sol.

-Hé ho ! T'as entendu ? l'interpelle Lauren.
-Je crois qu'elle est sourde, répond sa sœur, à la place.
-Vos gueules ! Je n'en peux plus ! Vous êtes désagréables, vous êtes méchantes, horribles ! Je me demande si vos familles vous supportent encore ! Vous êtes tellement... Juste, fermez vos gueules.

Kidnappée // Griezmann Où les histoires vivent. Découvrez maintenant