•Chapitre 19.

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POINT DE VUE DE LUCY.

« Attends attends... Après mon arrestation, tu as commencé à traquer ton frère, qui est toujours en vie, puis tu as été, toi aussi, arrêté ?
- Exact, dit Antoine.
- Tu as été en prison pendant deux ans.
- Oui.
- Une fois sorti, tu as recommencé à traquer ton frère, mais finalement, tu as abandonné parce que tu n'avais plus d'espoir, je continue.
- C'est ça.
- Et pour finir, tu n'as pas osé me rendre visite un peu plus tôt parce que...?
- Parce que j'avais peur de ta réaction. Je pensais que tu m'avais oublié », finit-il.

Sacrée aventure ! Pendant trois ans, il était resté dans l'ombre, à chercher Dominic qui est toujours en vie, putain. Je croyais qu'il était mort lors de mon arrestation. Apparemment, je me suis trompée.

« Nous sommes arrivés », rétorque Antoine.

En effet, nous sommes garés dans une allée. Je ne reconnais pas cette rue ni cette énorme villa qui est devant nous. La piscine est dans le jardin, on peut la voir d'ici. Mais... où sommes-nous ? J'étais trop occupée à écouter Antoine que je n'ai même pas vu où on allait. Quelle idiote.

« On est où, là ?
- On est chez mon amie, Erika, répond-il.
- Erika ? Et je peux savoir pourquoi on est chez elle ? On n'était pas censés aller chez moi ? je l'interroge, soucieuse.
- J'ai un truc à faire avant de partir. »

Nous sortons du véhicule et Antoine reprend la parole.

« C'est ici que je loge. »

Pour guise de réponse, je hoche la tête de haut en bas. Ça me dit pas d'aller chez cette Erika. Je ne la connais même pas. J'espère que je partirai d'ici avant le coucher de soleil.

J'inspecte d'abord l'extérieur de la villa. Elle est ultra moderne et immense.

Je me dis qu'Erika doit être très riche

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Je me dis qu'Erika doit être très riche. Je reste tout de même scotchée ; c'est juste magnifique. La piscine est super grande !

J'entre à l'intérieur, suivie d'Antoine. Une femme brune est assise sur le canapé, elle est en train de téléphoner. Mais quand on entre dans le salon, elle raccroche immédiatement. Quand elle nous voit, elle sourit. Physiquement, elle est brune et elle a les yeux marrons chocolat/noisette.

« Salut

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« Salut. Je suis Erika. Et tu es...?
- Lucy. »

Je serre la main de la brune. Je me méfie d'elle, quand même, même si elle parait l'air sympa.

« Bon, les présentations sont faites, il faut que j'y aille. Je reviens dans pas longtemps, dit Antoine.
- Ok. »

Antoine quitte la maison en claquant la porte. Erika me demande :

« Tu veux quelque chose à boire ? Ou manger ?
- Euh, j'veux juste de nouveaux vêtements, si ça te dérange pas. Je me sens sale, j'viens de sortir de prison.
- Oh mais bien sûr. Suis-moi. »

Donc, je la suis jusqu'à sa chambre. Je repense toujours à tout à l'heure quand elle a immédiatement raccroché, comme si elle ne voulait pas qu'on écoute son appel. Et si ce n'était pas important et que je dis des bêtises ? Sans doute.

« Un jean et un tee-shirt blanc te conviennent ? me demande Erika.
- C'est parfait.
- Super ! »

Elle me laisse toute seule, je commence à me déshabiller. J'enfile les habits qu'Erika me les a donnés et sors de la chambre. Je me dirige vers la cuisine. Tout est calme tout d'un coup.

« Erika ? »

Aucune réponse.

« Erika ! »

Ok, ça craint et je flippe. Lorsque je me retourne, je sursaute en voyant Erika qui est juste derrière moi. Elle est mystérieuse comme fille.

« Oh, Erika, tu m'as fait peur, tu..., » commencé-je en mettant ma main sur mon cœur.

À peine finie ma phrase, Erika attrape ma tête et la cogne contre le coin de la table de la cuisine. Ma vue est floue, je vois une personne entrer dans la pièce, elle a les cheveux blonds. C'est un homme. Il est très grand. Je ne reconnais pas son visage, car mes yeux se ferment tout seuls. Je viens de perdre connaissance. Trou noir.

Kidnappée // Griezmann Où les histoires vivent. Découvrez maintenant