•Chapitre 23.

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POINT DE VUE D'ANTOINE.

Lorsque j'ouvre les yeux, je découvre que la place d'à côté de moi est froide. Cette nuit, j'ai dormi, dans le même lit, avec Lucy. Elle était d'accord, sans hésiter, qu'elle couche avec moi, pour la première fois. J'étais plus que heureux. Je le suis encore. Ça y est, je sors enfin avec elle, c'est un pur bonheur ! J'aime cette fille, j'étais obligé de révéler mes sentiments envers elle avant qu'elle ne fasse une bêtise. Je ne sais pas si elle le pensait quand elle disait qu'on allait devoir se séparer. Honnêtement, je n'étais pas d'accord avec elle, j'veux rester auprès d'elle pour le restant de ma vie.

Je n'avais jamais rencontré une fille comme Lucy. Elle est si spéciale, si différente. Elle n'est pas pareille comme les autres ex. Elle a des qualités et des défauts aussi, que j'adore.

Il n'y a plus personne dans le lit. Lucy est-elle partie ? Elle regrette d'avoir couché avec moi ? Putain de merde. Qu'est-ce que j'ai fait encore ?

Je me lève du lit, enfile mon pantalon. Je me rince le visage et la bouche avant de me diriger vers la cuisine. Ça sent super bon. Une odeur de... crêpes, je dirais, s'élève. Je crois avoir compris. Lucy est en train de préparer le petit-déjeuner. Elle n'est pas partie. Elle a tout sorti ; les cuillères, le sucre, les verres, les serviettes... C'est adorable de sa part.

Je m'approche vers mon amoureuse et enroule mes bras autour de son ventre en posant ma tête contre son épaule. Sa peau est chaude. Ce n'est pas un rêve, c'est réel.

« Bonjour, je lance.

- Bonjour. Bien dormi, la marmotte ?

- Nickel. Ça sent bon. Tu sens bon.

- Je sais, c'est normal. Allez, va t'assoir, j'ai presque fini. »

J'exécute. Je prends la première crêpe et mets de la confiture à la fraise dessus. C'est super bon, c'est même croustillant. J'aime beaucoup.

« Alors ? me demande Lucy, pressée.

- J'adore. C'est super bon. Mais pourquoi tu as fait ça ? J'aurais pu le faire. 

- Mais non, tu dormais comme un gros bébé, j'allais pas te réveiller quand même.

- Merci, c'est gentil. »

Je l'embrasse sur les lèvres. On finit les crêpes tout en discutant. Ensuite, on se prépare pour aller à Atlanta, voir les parents de Lucy.

Une fois dans la voiture, je regarde discrètement Lucy ; elle est stressée, ça se voit. Ses mains se triturent, elle n'arrête pas de gigoter et de regarder derrière.

« Arrête de paniquer. Ce sont tes parents, ils vont pas te manger. Ça va aller, ça va bien se passer, lui dis-je.

- Tu comprends pas, j'ai passé trois ans en prison, je les ai rejetés, je ne les ai plus revus.

- Je suis sûr qu'ils vont comprendre. Garde de l'espoir. »

Nous sommes arrivés après plusieurs heures de route. La maison des parents de Lucy est juste en face de nous. Il y a une voiture bleue foncée qui est garée dans l'allée ainsi qu'une Jeep blanche. Deux voitures. C'est étrange. Les parents doivent avoir de la visite.

« On y va ?

- Ouais. »

Nous sortons du véhicule. Lucy s'approche vers moi et entrelace ses doigts avec les miens, ce qui arrache un sourire. Une fois devant la porte d'entrée, Lucy toque. On attend quelques secondes puis la porte s'ouvre une femme, blonde, un peu ridée. Elle porte une robe estivale et un collier de perles. Elle a les yeux bleus. Ça doit être sûrement la mère de Lucy.

« Lucy ? dit-elle.

- Oui, maman, c'est moi.

- Oh mon Dieu ! Lucy ! Viens dans mes bras ! Ted ! Viens voir ! »

Je perds la main de Lucy car celle-ci prend sa maman dans ses bras. Un homme, brun, un peu ridé, lui aussi, fait son apparition. Sans doute, le père.

« Lucy, ma chérie ! »

Retrouvailles en famille, que demander de plus ?

« Viens ! Entre ! Entre ! » disent les parents, en chœur.

Je suis donc Lucy. La maison est simple, classique mais reste moderne. J'inspecte discrètement le salon.

« Pardon, jeune homme. Excusez-moi, je viens de retrouver ma fille, je n'ai pas demandé votre nom, réplique Ted.

- Je m'appelle Antoine.

- Moi, c'est Ted. Voici ma femme, Natalie. »

Je serre la main de la femme en souriant.

« Venez, venez. Il y a quelqu'un qui nous attend », continue Ted.

Ah oui ? C'est qui encore ? Un homme est assis sur un fauteuil buvant un Coca. Physiquement, il est brun et au bout de ses mèches, elles sont rousses. Quand il se lève, je vois Lucy se stopper net. Je découvre enfin le visage de ce garçon mystérieux. À mon avis, Lucy doit le connaître vu son regard interloqué. Puis, elle dit :

« William ? »

***

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Kidnappée // Griezmann Où les histoires vivent. Découvrez maintenant