• XXI • VR •

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Mercredi 23 Octobre

~ Karol ~
Ce matin je me réveille seule, mon lit est vide, la place à côté de moi et vide . Ruggero n'est pas là . Nous nous sommes disputés hier encore pour cette Morgane et une gifle de ma part est partie toute seule . Il est parti dormir chez ses parents . Je n'aurais jamais dû faire ce geste . Je m'en veux ... Valentin était déjà chez ses grands-parents, je suis donc seule dans cette grande maison, et de plus je n'ai pas trop le moral, je me lève à contre cœur, mes yeux sont gonflés à cause des larmes qui m'ont échappé cette nuit . Je déjeune dans le salon devant la télévision. J'entends la porte s'ouvrir. Ruggero apparaît, aucun sourire, aucun regard, aucun mot . Il monte à l'étage. Je le suis, quand j'arrive dans la chambre, je vois un sac sur le lit, Ruggero entasse des vêtements dedans . Les larmes menacent de couler .

K : « qu'est-ce que tu fais ? »
R : « je fais mon sac , je vais dormir quelque temps chez mes parents »
K : « je suis désolé ... »
R : « oui bien sûr , bon j'y vais ciao »
K : « reste ... je t'en supplie »
R : « je ne veux pas d'une femme qui n'a pas confiance en moi ! Sur ce au revoir »

Il descend avec son sac, je me laisse glisser contre le mur, je ne peux plus contrôler mes larmes, j'explose en sanglots . La porte claque, j'ai mal au coeur ... je me prépare et je pars à l'entreprise. La journée est longue et pas très productive pour moi en tout cas ... je n'ai pas la tête à ça ... . Il est 20 heures, je sors du travail, je dois aller chercher Valentin à la crèche . En arrivant devant, j'aperçois Ruggero avec Valentin dans les bras ... mon coeur se sert dans ma poitrine. Il peut me faire la gueule à moi mais il n'a pas le droit de me prendre mon fils ...

K : « qu'est-ce que tu fais la ? »
R : « et bien comme tu le vois je suis venu chercher mon fils »
K : « c'est moi qui devais venir le chercher »
R : « c'est mon fils aussi à ce que je sache »
V : « maman ! »
K : « mon ange , tu viens voir maman »
R : « Valentin on doit y aller , on va voir mamie , elle a préparer un bon dîner»
V : « Oui ! »
R : « allé ! On y va mon coeur ! »
K : « mais ... »
R : « au revoir Karol »

Karol ... il m'a appelé Karol ... mais qu'est-ce que j'ai faits ... et mon fils ... il ne me laisse même pas faire un câlin à mon fils ... je vais me réveiller ! Ce n'est pas possible... ma vie, tout ce que nous avons construit et en train de voler en éclat ... j'ai peur ... . Mon mariage... ma famille ... . Tout ça à cause de cette Morgane ! Et puis merde ! Ce n'est pas de sa faute ! C'est moi ... moi seule qui suis responsable de tout ça ... c'est moi qui n'ai pas confiance en mon mari... . Je l'aime ... je l'aime à en mourir mais je ne sais même pas comment je peux me faire pardonner . Ruggero ne m'a jamais aussi mal traité qu'aujourd'hui . Comme je n'ai Rein à faire de ma soirée, je vais aller me morfondre sur mon sort sous ma couette ... . J'ai besoin d'entendre la voix de mon fils ... . J'appelle Ruggero mais il ne répond pas, je décide donc d'appeler la mère de Ruggero, elle décroche .

K : « Oui .. Antonella , c'est Karol ... . Je pourrais avoir Vava au téléphone s'il te plaît »
MdR : « oui bien sûr ma chérie , mai tu vas bien ? »
K : « hum »
MdR : « je te le passe »
V : « maman ! »
K : « mon coeur ! Tu vas bien ? »
V : « Oui ! »
K : « tu me manque mon coeur... »
V : « ze t'aime maman »
K : « je t'aime aussi mon ange ... maman te laisse bonne nuit petit ange »
MdR : « Karol tu es sûr que tu vas bien ? »
K : « Oui ... »
MdR : « tu pleurs ? »
K : « au revoir Antonella... merci »

Je raccroche, journée de merde ! Mes larmes coulent à flots sur mon visage, je suis effondré dans le couloir... la fatigue me gagne, je pars dans mon lit sans même prendre la peine de me changer.

~ Ruggero ~
Le geste de Karol est impardonnable, elle n'a aucunement confiance en moi, c'est horrible, quand la femme que vous aimez le plus au monde n'a pas confiance en vous . Karol m'a déçu et pour l'instant je ne suis pas prêt à lui parler ni même à la voir . Je sais que de la privée de son fils n'est pas une bonne chose mais moi aussi j'ai besoin de mon fils . Karol me manque, j'ai besoin de la sentir contre moi, j'ai besoin de ses lèvres sur les miennes, de sa peau contre la mienne . J'ai besoin d'elle ... mais je ne peux pas ... . Je suis sûr le canapé avec mon fils, je viens de sortir de ma douche . Nous nous amusons, Valentin rit aux éclats . Ma mère arrive avec l'aire inquiétée .

MdR : « Ruggero, Karol a appelé pour parler avec Valentin, elle ne va pas bien du tout »
R : « et moi tu crois que je vais bien ? »
MdR : « je sais que vous n'êtes pas dans une très bonne période mais laisse ta fierté de côté ! Et va la voir , elle était en pleur au téléphone »
R : « elle joue sa victime à chaque fois , mais cette fois c'est moi la victime, c'est moi qui a reçu la gifle pas elle ! »
MdR : « Ruggero, je suis sur qu'elle ne l'a pas voulu , Karol n'est pas violente , et chez toi , tu as une femme anéanti »
R : « elle le mérite ! »
MdR : « non mais tu entends ce que tu dis ! Ruggero Pasquarelli tu vas te lever de ce canapé ! Soit tu rentre chez toi et tu te réconcilie avec ta femme ! Soit tu te prends un hôtel et à cette heure ci , il n'y a rien d'ouvert et je te jure que tu ne restera pas dormir ici »
R : « maman ! »
MdR : « aller ! Bouge toi ! »

Je me lève du canapé, je dépose Un bisou sur la joue de Valentin et un sur la joue de ma mère . Est-ce que j'ai vraiment le choix ? Je prends la voiture me dirige chez moi . Les lumières sont éteintes, Karol est déjà au lit . Je monte les marches doucement, j'entre dans la chambre, Karol est dans le lit, tout habillé, les traces des larmes sur ses joues . Comment j'ai pu laisser me femme dans cet état... je suis un mauvais mari... j'ai honte de moi ... je lui caresse les cheveux et dépose un baiser sur sa joue salée due aux larmes ? Ses yeux s'ouvrent, elle me regarde surprise et me prend dans ses bras, elle me serre de toutes ses forces contre elle , je l'entends sangloter, ce qui me provoque à moi aussi des larmes, je suis peut-être un homme mais j'ai des faiblesses et ma faiblesse c'est Karol .

K : « je sui désolé ! Je n'aurais jamais du ne pas te faire confiance et te donner cette gifle , je me suis emporté, je voulais pas ... je ne sais pas ce qui m'a pris ... je t'aime ! Je ne veux pas que tu partes... »
R : « je ne partirais jamais , je t'aime , tu me manque »
K : « pourquoi on se fait tout ce mal ... »
R : « parce qu'on a besoin de ce rendre compte à quelle point on s'aime »

Je me jette sur ses lèvres , elle m'avait manqué, je l'aime , je ne peux pas rester loin d'elle , c'était impossible, elle m'attire comme un aimant . Elle est tout pour moi .

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Part Vie Réel

Life and Love [ T.2 de "Studies & Live" ] [ Terminée ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant