~ Prologue ~

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Le Poudlard express s'arrête enfin, après de longues heures de voyage

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Le Poudlard express s'arrête enfin, après de longues heures de voyage. La nuit a eu le temps de tomber et les élèves les plus pressés prennent déjà leurs affaires pour descendre sur le quai et retrouver le garde-chasse qui les emmènera jusqu'à leur destination finale, Poudlard. Un brouhaha monstre s'élève de la cohue et certains des plus entreprenants poussent les autres pour être les premiers à monter dans les fameuses barques qui traverseront le Lac Noir.

Dans l'un des wagons, une jeune fille réfléchit, l'esprit ailleurs. Ils sont rares à être encore dans le train et avec un soupir, la petite brune se lève et prend sa valise, rangée au-dessus de son siège. Le calme du Poudlard express contraste avec l'agitation extérieure dont elle n'a déjà pas envie de faire partie. Un dernier regard à son wagon, maintenant vide, et la voilà dehors, luttant pour ne pas se faire emporter par la foule d'élèves. Sa robe de sorcière un peu trop longue manque de la faire tomber à chaque pas mais elle tient bon, se démenant pour suivre le flot d'élèves à présent en mouvement. Le garde-chasse qui les guide jusqu'aux barques est exactement comme ses parents le lui ont décrit.

HagridLes premières années, de ce côté. Les autres vous suivrez le professeur Trelawney jusqu'à vos barques. Allez on se presse !

Après quelques secondes d'un chaos dingue pour séparer les premières années des autres, le calme revient enfin. A son grand soulagement, la jeune fille réalise que la plupart de ses camarades de première année ne se connaissent pas et ont tous l'air aussi perdus qu'elle. A quelques mètres d'elle, Hagrid, le garde-chasse, lève haut sa lampe à huile afin de voir tous les élèves.

Hagrid Vous êtes tous là ? Serrez-vous bien je ne veux pas en perdre un seul. Les quatre premiers vont embarquer dans leur barque et vous suivrez tous cet ordre.

Au moment d'embarquer, la petite brune lève les yeux vers la lune qui semble rigoler de cette scène peu commune. L'un après l'autre, les nouveaux élèves font trembler leur barques qui manque de se renverser mais ce n'est qu'une fois assis que tous peuvent commencer à respirer. Observant le lac, la jeune femme pense à ses parents, restés en France, dans le monde des moldus et une fois de plus, elle se sent seule. Aller à Poudlard n'a jamais été son rêve et sa petite vie tranquille avec ses amis d'école lui plaisait énormément. Le monde des sorciers dont sa mère lui parle depuis sa naissance n'est qu'une fantaisie trop éloignée de son quotidien. Mais ce soir, assise dans la barque qui l'emmène à l'école des sorciers dont ses parents ne tarissent jamais d'éloges, la jeune femme réalise qu'il est trop tard pour reculer. Et ce n'est pas ça qui va améliorer son moral.

HagridAllez les enfants, on reste en rang. Voilà mettez vous là. Tout le monde est là ? Oui ? Le professeur Mc Gonagall va venir vous chercher, attendez la bien sagement.

Et en effet, quelques secondes plus tard, une dame d'un certain âge, grande et longiligne apparaît dans l'entrée

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Et en effet, quelques secondes plus tard, une dame d'un certain âge, grande et longiligne apparaît dans l'entrée. La jeune femme dût lever la tête pour lui faire face. Elle aussi était exactement comme ses parents l'avaient décrite. Des yeux perçants, une longue robe de sorcière verte et un grand chapeau pointu. Elle avait une présence impressionnante et cette autorité naturelle qui avait fait taire toute l'assemblée des premières années en quelques secondes.

McGonagallBienvenue à Poudlard. En tant qu'élèves de premières années, vous commencerez votre année après la répartition dans vos maisons. Elles sont au nombre de quatre, Pouffsouffle, Gryffondor, Serpentard et Serdaigle.

La jeune brunette retient son souffle. Cette étape là aussi, elle en a beaucoup entendu parler. Et sa mère qui n'arrêtait pas de lui vanter les mérites de Serdaigle en matière d'études, les qualités morales de Pouffsouffle ou le courage sans faille d'un Gryffondor. Elle ne pouvait imaginer la déception de ses parents si le Choixpeau décidait de l'envoyer à Serpentard.

McGonagallA partir de ce jour, vous êtes ici chez vous et votre maison sera comme votre deuxième famille sur laquelle vous pourrez toujours compter. Mais trêves de bavardages, mettez-vous en rang serré, nous n'avons pas de temps à perdre.

Et c'est sur ces mots que le professeur McGonagall ouvrit les deux grandes portes qui les séparaient de la Grande Salle où le reste des élèves étaient déjà installés

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Et c'est sur ces mots que le professeur McGonagall ouvrit les deux grandes portes qui les séparaient de la Grande Salle où le reste des élèves étaient déjà installés. L'ambiance était pesante, le brouhaha qu'ils avaient pu entendre s'était tut pour les observer marcher dans l'allée. La jeune fille trouvait l'ambiance anxiogène et ne bougea pas de sa place, entre deux élèves, tentant tant bien que mal de passer inaperçu. Mais ce court sursit ne dura pas puisqu'ils s'arrêtèrent devant le Choixpeau magique, placé en face de l'assemblée.

McGonagallQuand j'appellerais vos noms, vous viendrez vous asseoir sur la chaise et je placerait le Choixpeau sur votre tête.

Vraiment ? Devant TOUT le monde ? La jeune brune crut défaillir.

McGonagall Serena Alley.

Une brunette devant elle marcha jusqu'à la chaise pour être répartie dans sa maison. Une fois le Choixpeau sur sa tête, il prit quelques secondes pour réfléchir avant de s'exclamer.

ChoixpeauSerpentard !

Un cri de joie résonna du côté de la table la plus éloignée de la cheminée. Cette répartition était décidément très intimidante.

McGonagallHeaven Bayley.

Et voilà, il n'y avait plus moyen de reculer. La jeune femme marcha quelques pas jusqu'à la chaise et une fois assise, se rendit compte du nombre impressionnant d'élèves assis devant elle, pendus aux lèvres du Choixpeau qui déciderait de son avenir.

ChoixpeauAh oui je vois...Une fière descendante de la famille des Bayley...Mais ton avenir est ailleurs. Serpentard !

La grimace qui s'étendit sur les lèvres d'Heaven n'était qu'une pâle illustration de la déception qu'elle ressentait. Et alors qu'elle marchait rapidement vers la table qui l'attendait, une multitude de pensées s'enchainèrent. Qu'allait penser ses parents ? Comment allait-elle pouvoir s'intégrer ? Comment pouvait-il être aussi sûr de sa répartition ? L'avenir lui semblait bien sombre.

 Qu'allait penser ses parents ? Comment allait-elle pouvoir s'intégrer ? Comment pouvait-il être aussi sûr de sa répartition ? L'avenir lui semblait bien sombre

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Descendant - Saison 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant