Chapitre 3

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Bonjour tout le monde, je poste ce nouveau petit chapitre et j'y vais. Bisous ! ^^

Je regarda Marco d'un air complètement ahuri... j'ai bien entendu ? Ce n'est pas le moment d'avoir l'air stupide, je dois répondre quelque chose là, n'importe quoi. Mais comment je peux réagir, dans l'urgence de la situation et sous le stress de toutes ses paires d'yeux qui m'observent ? Alors j'ai tenté de m'en sortir comme je le pouvais :

- Ahahhahaha, c'est une blague c'est ça ? Tu m'as bien eu ! Ahahhahaha.

Et c'est ainsi que je me retrouve seule, avec le rire le plus forcé de l'histoire de Grand Line, la bouche crispée en un mélange d'expressions totalement adaptées : c'est à dire la tête que tu fais quand tu es complètement larguée et celle que tu fais quand on te réveille avec une grande bassine d'eau glacée à 3 heures du matin (testé et désapprouvé).

Je vous rassure, j'ai bien vite arrêté de rire, me rendant à l'évidence : j'étais ridicule et ils étaient sérieux. Je les ai donc regardé d'un air sérieux avant de lâcher un "non" tout sec.

- Mais, il est normal que tu prennes la suite de ton père... tenta Marco

- Je n'ai rien à voir avec lui, vous a-t-il déjà parlé de moi ? Ou bien avez vous apprit mon existence dans le journal comme tout le monde ?

Leur silence se chargea de répondre à leur place. Sans trop savoir pourquoi, ça m'enerva profondément et je rentra dans ma cabine (en claquant la porte bien sûr), plantant ainsi une centaine de pirates.

J'en ressortis pas moins d'une heure plus tard, m'attendant à ce qu'ils soient partit et aient lâché l'affaire. Apparemment pas, ils avaient certes regagné leur navire, mais nous suivaient à quelques mètres, comme si j'allais changer d'avis entre temps...

- Pourquoi te voudraient ils comme capitaine, tu es pire qu'un gosse ?! Dit Archmé, tentant et échouant à me faire sourire.

Je n'avais pas envie de rire, je ne comprenais pas. Ces pirates ne devraient pas me vouloir comme capitaine. L'étiquette laissée par mon père ne devraient pas me poursuivre comme ça. Rejoindre un équipage inconnu et être considérée uniquement comme la fille de Barbe Blanche... non merci. Je suis Elyuin, j'ai mon propre équipage et 6 compagnons, comme si j'allais tout lâcher pour des pirates complètement perdus sans leur capitaine.

On accosta sur une île pour la nuit, je voulais me dégourdir un peu les jambes et me balader, changer d'air quoi. Je partis donc seule sur la plage et m'assis sur le sable. Les étoiles étaient magnifiques. Si loin, si nombreuses... et dire que c'était des boules de gaz sûrement déjà mortes à des milliards d'années lumière de là...

- Tient, Elyuin Newgate. Belle soirée non ?

Je me tourna vers celui qui m'avait stoppé en pleine contemplation d'étoiles. Blond, grand avec une coiffure étrange : Marco.

- Ne me fais pas le coup du "quel hasard", vous nous suivez depuis cet après-midi, répondis je d'un ton froid.

Loin d'être gêné d'avoir été cramé en deux secondes, il s'assit à mes côtés et alors que je m'attendais à un tas d'arguments pour me convaincre, il dit juste "les étoiles sont belles ce soir". Quoi il compte me convaincre sous les étoiles ? Quel romantisme ! Je m'attends presque à un "t'as d'beaux yeux". Mais au lieu de ça, il enchaina en me racontant comment il avait rejoint les pirates de Barbe Blanche, comment il était devenu premier commandant de flotte et tout un tas d'anecdotes. Puis il en vint à parler d'un de ses points sensibles : la mort de mon père. Me decrivant parfaitement quand tout l'équipage de Teach avait tiré, quand ils avaient dû s'enfuir et l'apparition de Shanks. Puis après, quand ils avaient perdu leurs territoires, volés par Barbe Noire, à quel point il avait voulu se venger. Et sans que je me rende compte, le temps fila et le matin pointa le bout de son nez. Je me rendis compte à quel point il aimait mon père et cet équipage, il le connaissais mieux que je ne le pourrais jamais. Et je me rendis compte aussi que même si je le voulais, je ne pouvais pas prendre la place de capitaine, Marco voulait faire revivre cet équipage, il voulait en quelques sortes que je remplace Barbe Blanche, que je les aide à retrouver leur gloire passée, leurs territoires et que je tue Teach... J'en étais incapable.

- Marco je pourrais jamais être votre capitaine, je ne comprends même pas cette obsession, je ne suis pas mon père.

Il me détailla d'un air nostalgique :

- Tu lui ressemble tellement... en plus jeune bien sûr.

Et voilà, encore quelqu'un qui me prenait pour la fille de Barbe Blanche avant tout, comme si mon existence et ma seule identitée était d'être la fille d'un puissant pirate. Mais même là Marine, ma prime de 205 millions est presque seulement dû à mon nom de famille "Newgate".

Je me leva, je n'ai pas besoin de quelqu'un d'autre qui pense comme ça, je partis donc, le plantant une seconde fois.

Marco la regarda partir, ses longs cheveux blonds tombaient le long de son dos. Elle avait une démarche assurée, elle relevait toujours la tête fièrement et avait toujours un sourire moqueur et arrogant au lèvres... je suis sûr qu'elle ferait un bon capitaine... Mais Elyuin avait refusé tout net. Il allait avoir du mal à la convaincre, mais il ne lâcherai pas, ils avaient besoin d'un capitaine, il ne pourrait pas continuer à garder cette place longtemps. Quoi de mieux que sa fille pour prendre sa place ? Il ne put s'empêcher de sourire, si elle était aussi têtue que son père, il allait avoir du mal...

Il se mit à rire, ça risquait d'être intéressant. Et amusant...

Vous vous souvenez de mon "somnifère infernal" (celui qui était supposé endormir des centaines de marines mais qui avait partiellement foiré) ? Hé bien, soyez heureux, j'ai trouvé le moyen de l'améliorer. Et, étant une personne chanceuse, la dernière plante qui me manque se trouve justement sur cette ile : la plante de Régolya, elle pousse près des cours d'eau douce et uniquement sur certaines iles du Nouveau monde.

j'ai donc foncé dans la foret m'en procurer, j'avais juste à trouver le cours d'eau...

Juste à trouver le cour d'eau.

D'ailleurs en parlant de ça, je suis où moi... et depuis combien de temps de suis partie ?

Juste un cour d'eau...

Un simple cour d'eau.

...

IL EST OU CE PUTAIN DE COUR D'EAU ?!

Depuis des heures je tourne en rond, pas moyen de le trouver ce gentil, gentil, gentil, gentil... cour d'eau !

Hum, hum, excusez moi, je perds mon sang froid pour rien là. Bon, dans ces moments là, il faut y aller par logique : il devrait être vers le centre de l'ile, et maintenant que je suis calme, je ne dois pas en être si loin vu que je l'entends. Je me suis donc remise en route, en marchant vers le bruit du ruisseau, le bruit de l'eau était de plus en plus fort : j'approchais !

Je déboucha sur une clairière, et au milieu, un petit ruisseau. Mais surtout, des centaines de Régolyas ! J'en avais pour des heures à ramasser tout ça, mais je ne suis plus à une heure près maintenant... D'ailleurs, j'espère que mon équipage ne s'inquiète pas trop, c'est que je n'ai pas pris la peine de les prévenir que je partais. Enfin, peu importe, c'est trop tard maintenant, et puis ce n'est pas la première fois que je fais des trucs dans le genre.

Je me pencha pour ramasser une fleur de Régla, faisant bien attention à ne pas approcher mon nez trop près, le parfum est si puissant. Ce sont des fleurs très belles d'ailleurs, elles ont de délicats pétales blancs et rose, une couleur raffinée pas trop tape à l'œil. Un bruissement de feuilles attira mon attention. Je me figea : il y avait quelqu'un. Cette ile serait habitée, ou peut être encore un de ces pirates de mon père qui me suivent partout...

Aïe ! Une fléchette venait de se planter dans mon cou.

- Qui est là !? Je vais vous... commençais-je avant d'être coupée par une envie de dormir irrésistible.

Je sentais mes yeux se fermer... cette fléchette, de la Régolya ?

Puis je tomba inconsciente parmi les innombrables plantes qui fleurissaient dans la clairière.



Pas de jaloux, je déclare que Barbe Blanche aussi a une fille !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant