Chapitre 17

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Hey, voilà un nouveau chapitre !

Il ne s'y passe pas grand chose pour faire avancer l'action, mais il est important et j'espère qu'il vous plaira quand même.
Sur ce, bonne lecture !

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- Concentre toi Elyuin, respire profondément.

Je ferma les yeux, pris une longue inspiration...

- N'oublie pas : il va revivre la pire journée de sa vie, le Marco que tu vas voir là-bas seras une manifestation de ses pensées les plus sombres.

... et expira lentement.

- Tu dois le faire avancer et le sortir de ce rêve, il ne doit surtout pas rester bloqué sur ce moment de sa vie.

Puis Déatrice se mit à murmurer des paroles inconnues, même les yeux fermés, je pouvais sentir qu'elle tournait autour de moi et Marco, allongé juste à côté.

Psalmodiant de plus en plus rapidement, je me sentais hypnotisée par ses paroles et j'avais de plus en plus de mal à garder conscience de ce qui m'entourait. J'entendais à peine ma propre respiration et je n'avais même plus conscience d'être rattachée à mon corps.

- Dors bien Elyuin Newgate.

Une sensation de légèreté m'envahit : je n'entendais plus rien, ni la voix de Déatrice, ni mon propre souffle ou le bruit des vagues. Puis, un sifflement aïgu, caractérisant un boulet de canon se fit entendre, suivit d'une explosion.

Je rouvris précipitamment les yeux : j'étais au bout milieu d'un champ de bataille.

Des hurlements et des explosions retentissaient partout au tour de moi, je ne savais plus au regarder. Des sabres s'entrechoquaient, des balles fusaient des pistolets et des haches s'abattaient sur le sol. C'était vraiment impressionnant, bien plus que je ne l'avais imaginé : c'était donc ça la Guerre au sommet, l'une des plus grandes guerres opposant marines et pirates que le monde ai jamais connu.

... Je dois avouer que je me sentais comme une petite souris à coté de toutes ces légendes de la piraterie.

Mais le plus impressionnant restait mon père : Barbe Blanche, debout, il contemplait le chant de bataille, bien qu'il ne semblait pas apprécier de voir ses fils se faire tuer sous ses yeux sans qu'il ne puisse rien faire... il devait se sentir impuissant.

Pourtant "impuissant" n'était pas le mot qui venait en tête quand on le regardait, il était si grand et imposant : on avait l'impression qu'il n'avait qu'à tendre la mains pour raser le monde entier. C'est vrai qu'il me ressemblait un peu, nous avions les même traits de visage, les même cheveux et les même yeux bleus.

... Ce grand pirate, qui se tenait debout devant moi était mon père.
C'est la première fois que je le voyais, je ne l'avais toujours vu qu'en photo. Et je comprenais mieux le respect que son équipage avait pour lui.

... Et c'est une guerre, comme celle qui m'entourait, que je comptais provoquer pour détruire Barbe Noire.

Venger la mort de mon père et restaurer la gloire d'un équipage valait il vraiment autant de sacrifices, de sang et de larmes versées ?

Mais je secoua la tête pour me concentrer et chasser ces pensées inutiles : j'étais venue ici pour récupérer Marco. Ce n'était pas étonnant que la pire journée de sa vie soit le mort de mon père, honnêtement, je m'y attendais un peu. Mais c'était un tel bain de sang, que j'arrivais à me demander comment ils avaient pu ressortir vivant d'ici.

Pas de jaloux, je déclare que Barbe Blanche aussi a une fille !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant