16- "KATHÉLYNA"

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Ce moment me revient en tête à chacun de mes mouvements. Cet instant où je voulais lui répliquer et l'insulter de tout les noms possibles sur cette terre mais qu'il m'avait stoppée en scellant nos lèvres ensembles. Je ne comprends pas, il m'avait pourtant dit que je n'étais rien d'autre qu'un fardeau, qu'il aurait dû me laisser avec mon oncle, et ses paroles m'ont profondément blessée. Alors pourquoi je n'ai pas sû me contrôler ? Pourquoi ais-je répondue à son baiser ? Pourquoi ais-je ressentie du désir, de la passion ? Suis-je attirée par cet être froid et sans coeur ? Non, c'est impossible.
Quand j'ai mis fin à notre baiser, j'ai pû voir ses yeux s'assombrirent, je crois que lui non plus ne désirais pas que cela s'arrête d'une façon aussi brutale. Je l'avais repoussée et je suis partie me réfugier dans ma chambre, mes jambes tremblaient et ma respiration était saccadée. Désormais, je suis dans mon lit et je songe à tout ça, je n'arrive pas à dormir, c'est comme s'il occupait toutes mes pensées. Je voulus partir au parc mais quand je constata l'heure qu'il était je rebroussa chemin, je décida d'aller à la chambre où je m'étais réveillée, c'était la seule qui disposait d'un balcon et je suis sûre qu'à cette heure-ci, les étoiles seraient présentes dans le ciel. Je poussa la porte, des vêtements étaient éparpillés partout sur le lit et d'autres sur le sol, je m'avanca pour ouvrir la baie vitrée mais je ne le fîs pas. Je n'étais pas la seule à avoir eu cette bonne idée, une silhouette était accoudée à la rambarde du balcon, je ne voyais que son dos mais je devina non sans mal que cette silhouette imposante et digne d'un magazine pour homme n'appartenait pas à Lynh. Je voulus rebrousser chemin mais une voix résonna dans l'ombre.

-" Ne pars pas", ordonna-t-il.

Je m'accouda à mon tour à la rambarde du balcon et observa le ciel.
Le ciel noir contenait énormement d'étoiles qui scintillaient toutes les unes plus que les autres, une douce brise vint caresser mon visage, mes yeux étaient absorbés par ce ciel remplit d'étoiles, je me demandais toujours où était l'étoile du berger, je n'y connaissais strictement rien en astrologie. Je sentis des yeux me dévisager, je voulus lui répliquer de regarder ce ciel mais aucun mot ne voulait sortir.

-" Pourquoi étais-tu entrée dans ma chambre ?", me demanda-t-il.

-" Je ne savais pas que c'était la tienne" mentis-je.

Quand je suis entrée, j'ai très bien vue tout ses fringues éparpillés au sol mais j'avais osée espérer qu'il ne s'y trouvait pas. Je sais, c'est insensé et débile mais c'était le seul balcon.
Il ne répondis pas à mon mensonge, peut-être m'avait-il cru ? Non, je suis certaine qu'il n'a pas gobé un mot de ce que j'ai dis, mais bizzarement il ne cherche pas à savoir la vérité.

-" Pourquoi m'as-tu embrassée ? Tu as pourtant assuré que je n'étais qu'un fardeau, et que tu aurais dû me laisser me faire violer pour la 6eme fois", dis-je en baissant les yeux. Je déteste faire ça, je déteste m'ouvrir mais si c'est le seul moyen que j'ai pour obtenir des réponses, alors je le ferais.

Il écarquilla ses beaux yeux sombres, et je le vis faire renverser le vase qui était tranquillement posé sur la rambarde.
Ses yeux devinrent de plus en plus sombres, sa mâchoire carrée était serré et ses muscles se contracterent.

-" Pour la 6eme fois ?! Cet enculé t'as violée 5fois auparavant ?!", hurla-t-il.

J'hocha la tête et repensa à ce pauvre vase, puis jeta un coup d'oeil à l'endroit où il s'était écrasé.

-" Tu te rends compte de ce que tu as fais ? Ce vase aurait pû tomber sur la tête de quelqu'un ! Tu penses aux autres un peu ?", lui criais-je.

-" Justement ! Je pense à toi, a ce que cet ordure t'as fais ! C'est toi qui te préoccupe trop des autres ! J'aurais dû lui infliger une mort lente et atroce !", répliqua-t-il en serrant et desserant les poings.

-" Cet ordure, c'était mon oncle. Tu n'aurais jamais dû le tuer", soufflais-je.

-" Tu entends ce que tu dis ? Il aurait.." , commenca-t-il.

-" C'étais à moi de le faire ! JE devais le tuer, moi et moi seule ! Sa mort a été trop douce, il méritait de souffrir entre mes mains ! Et si ce n'est pas lui, ça sera un autre !!" , criais-je en enfonçant mes ongles dans ma chair.

Je partis mais il m'attrapa le poignet, ses yeux s'étaient légèrement éclaircis mais sa mâchoire était toujours serrée.

-" Ne me coupe plus jamais la parole", répliqua-t-il d'un ton dur.

Mais je vus quelque chose dans ses yeux qu'il ne laissait pas apparaître dans sa voix. De la compréhension.
Comment pouvait-il me comprendre ?
Je l'ignore ,mais je suis bien déterminée à le savoir.

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Heyy
Alors deso pour ce chapitre nul et pas très long mais je compte bien me rattraper par la suite^^
Gros bisous baveux <3

PRISE AU PIÈGEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant