6- "KATHÉLYNA

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Je hurle, je suis tétanisée face à la pièce dans laquelle je me trouve, cette cave. Elle a subit mes cris, mon sang, mes coups, car en plus de me violer, Tony me torturait. Il l'a toujours fait et ne s'arrêtera pas. Il approche, ses yeux sombres me srcutent, je serre les poings, je suis en colère de ce qu'il a fait de ma vie, je suis en colère de ne rien pouvoir faire, face à lui, face à mon père, je suis en colère parce que je suis complètent impuissante. Sa main vint frôler ma joue avec délicatesse, puis vint la taper avec violence, ma tete ne peut s'empêcher de tourner à cause de la douleur, je sens ma joue me brûler. Son corps vint s'allonger sur le mien, je suis tendue et complètement paralysée.

-" Arrête de faire ta timide Kat", me dit-il en enlèvant une mèche rebelle de mon visage.
Je déteste quand il raccourcit mon prénom, c'était seulement Mary qui le faisait et à chaque fois ça me rappelle à quel point je me sens mal de ne pas être morte avec elle.
Il bloqua mes poignets au sol et se mit à califourchon sur moi, sa bouche vint trouver mon cou et me fît tressaillir de dégoût. Il enlève son t-shirt, attrapa mes mains et les firent se balader sur son torse bâtit avec force. Je deglutis et lui crie de me lâcher mais il n'en fais rien, il me fait toucher sa chose et quelques larmes firent leur intrusion, cela me dégoutait au plus haut point. Il passa ses mains poisseuses sous mon haut et toucha mes seins sous mon soutien-gorge, je pleurais et le suppliais, mais rien ne l'atteignait, il enleva complètement mon haut et pris un couteau de cuisine qu'il fît glisser le long de mon ventre, je gémis de douleur lorsque celui-ci s'enfonça plus profondément.

-"Ne m'oblige pas à te tuer, j'aimerais encore profiter de toi plusieurs années avant ta mort" réplique-t-il en jetant le couteau sur le sol.

-" Tues moi maintenant, je veux que tu me tues" , lui dis-je, sûre de mes paroles.

Il écarquille les yeux puis vint les poser sur mes hanches.

-" Oh que non, ça serait bien trop facile pour toi" dit-il.

La porte s'ouvrit brutalement, un homme que je ne reconnus pas fît son intrusion dans la cave, je jeta un coup d'oeil à Tony qui se trouvait toujours sur moi, son couteau à quelques centimètres de lui, je vus dans son regard que cet homme n'était pas du tout attendu, qu'il était même opportun. L'homme profita de ce moment d'inattention pour attraper le couteau.

-" Lache la" réplique-t-il d'un ton froid.

Tony lui ria au nez et se leva, l'inconnu faisait bien 5cm de plus qu lui, il s'arreta net de rire lorsque les yeux de l'inconnu virerent au rouge, un rouge hyptnotisant, il se tourna vers moi et j'eus une envie irrépressible de me rapprocher mais au dernier moment il se tourna vers Tony et des dents acerés se planterent dans son cou. Tony hurla de douleur et sans m'en rendre compte, un sourire se dessina sur mon visage, je me réjouissais de sa mort imminente, je ne fîs pas attention au sang qui éclaboussa mon visage, la tête de mon oncle qui tombait maintenant par terre ne m'effrayait pas, mon sourire s'élargit malgres mes efforts, j'aimais voir ce sang qui appartenait à cet ordure couler sur le sol. Rien qu'à cette pensée plus que sombre, je frissona, le sang sur mes joues m'attirait, ce fût avec surprise que ma langue vint caresser ma lèvre pour tenter de recuperer une quelconque goutte de son sang.
L'inconnu se dirigea vers moi et m'attrapa doucement, il m'emmena loin de cet endroit lugubre tout en me portant dans ses bras.

-" Se balader en pleine ville toute seule n'est pas très intelligent" me réplique-t-il en s'humectant les lèvres.

-" J'évitais seulement l'inévitable" dis-je en le fixant.

Il faisait nuit noire mais je pus constater que ses yeux étaient d'une couleur bleu océan, donnant l'envie irrépressible de plonger dedans.
Je le surpris en train de détailler mon visage, et je faisais de même avec le sien. Son teint était pâle comme la neige, sa bouche charnue était légèrement rosée et ensanglantée, ses traits étaient dessinés à la perfection et ses cheveux blonds foncés me faisaient penser à l'or.

-" Cet homme a faillit te violer" dit-il pour briser le silence pesant.

-" Je..ce n'est pas la première fois" dis-je.

Je déglutis quand il serra les poings, les muscles de ses bras se contracterent et sa mâchoire se crispa.

-" Q-quoi ?! Cet ordure t'as déjà.. " criait-il.

-" Peu importe" le coupais-je.

Il se tendit encore plus qu'il ne l'était déjà et un mal de crâne fît son apparition.

-" S'il te plait, je.. J'ai mal" articulais-je.

Je n'eus pas le temps d'entendre sa réponse, mon souffle fût brutalement coupée et mes muscles me lachèrent, ma vue se brouilla et mon mal de tete s'intensifia. Le noir emplit soudainement mon champ de vision.

PRISE AU PIÈGEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant