Méchants ||Fini||

Chapitre 22

Je me rapproche à pas lent du groupe d'hommes.

- Salut, moi c'est Diana, je peux me joindre à vous ? Je sussure à l'homme à la chemise en me mordant la lèvre inférieur.

Il lève les yeux vers moi, ceux-ci semblent presque sortir de leurs orbites. Il est certains que le taux d'alcool présent dans son sang va jouer en ma faveur. Au vu de son état agar et légèrement dans la lune je pourrai lui demander tout ce que je veux. Espérons le ! Il fait un signe de la main au serveur sans me quitter des yeux. Ses lèvres s'étirent dans un rictus qui me fait penser à une grimace plutôt qu'un véritable sourire. Mais je ne me laisse pas impressionner pour autant. Je fixe ses yeux bleu, froid comme la glace avec détermination. Rien dans mon comportement ne doit laisser paraitre mon malaise.

- Servez lui un verre et mettez ça sur ma note.

- Oh, non, je ne suis pas majeur... je roucoulle en faisant ma mijorée.

L'homme secoue la tête en rigolant.

- C'est le Wyoming ici, faut profiter ma belle !

Il attrape une mèche de mes cheveux et j'en profite pour glisser suptilement ma main vers sa poche mais il bouge au même moment. Je comprend alors que le seul moyen pour moi d'y arriver et de le faire se rapprocher beaucoup plus. Ni une, ni deux j'enlève ma chemise, la pose sur le contoir et retire à son tour mon débardeur mouillé. L'exibition de mon soutien-orge à cet homme sous l'emprise de l'alcool à exactement l'effet attendu. Je remet vivement ma chemise sans parvenir pourtant à la refermer. Car il m'attrape au même moment par la taille et me rapproche de lui. Je sens son souffle chaud et humide dans mon cou. Je me retiens de le pousser violemment tant son halène emplit d'alcool me donne la nausée. Je continue alors mon numéro en rigolant comme une idiote. Je fais semblant de le repousser une première fois, mais trop faiblement pour que cela est un véritable impact. Je pose mes mains sur son torse et tourne la tête pour éviter un autre reflut d'alcool. Au même moment je fais courir mes mains délicatement le long de son torse et réussi subtilement à lui faire les poches. La liasse de billets se trouve dans une poche à l'intérieur de sa chemise. Je m'en saisi et repousse alors un peu plus fortement. Mais cela n'a pas plus d'impact que ma première tentative.

- T'aurai jamais dû faire ça ma belle... maintenant je ne vais plus te lâcher, me susure-t-il contre mon oreille.

Je sens ses muscles se contracter et son emprise se refermer un peu plus sur moi. Même si j'ai les billets rien n'est encore jouer, surtout que je ne parviens pas à atteindre ma propre poche. Impossible donc de ranger la liasse. La main de l'homme jusqu'à présent fortement refermer sur mes hanches descendent en direction de mes fesses. J'ai envi de grimacé tant la présence de ses mains poilus dégueulasse me dégoute.

- Arrête tes conneries John, elle pourrait être ta fille, balance ce qui me semble être le barman.

- On t'a demander quelque chose à toi, lui répond le fameux John.

- Ce que tu fais chez toi je m'en contre fou, mais ici tu es dans la lieux public. Alors soit tu laches cette mineur soit j'appelle la police.

John desserre alors son emprise et tapote le siège vide à coté de lui. Il me tend alors mon verre et attappe ensuite le siens.

- Allez cul sec !

Il attend que je bois mon verre devant lui. Je le porte alors à mes lèvres doucement. Je sais que si je bois ne serai ce qu'un verre je suis prise dans l'engrenage. Car il ne va pas en rester là, et me proposera à boire jusqu'à temps que mes facultés de réaction soit au point mort. Il pourra alors faire de moi ce qu'il veut. Alors que le verre n'est qu'à quelques centimètres de mes lèvres, il décide de boire le sien d'une traite. Sa tête s'incline en arrière ce qui me laisse juste le temps de vider mon verre derrière mon épaule. Heureusement que c'est un verre de tequila et pas une pinte de bière. Il rebascule ensuite sa tête en avant si violemment que j'ai d'abord cru qu'il se prendrait le contoir sur le front. Mais non, il secoue la tête comme un chien mouillé et tourne sa tête vers moi. Il attrappe mon siège et tente de me faire venir à lui sans y parvenir. Cela devait sans doute être le verre de trop. Je vois ses yeux se revulser et sa tête se balancer légèrement de droite à gauche. Ce mec est complétement bourré. Ce qui ne l'empêche pas de lever le bras tout en gardant ses yeux fermés.

- Bar...man, baffouille-t-il en criant le mot une deuxième fois.

Il réouvre les yeux et me regarde.

- Tu sais que t'es vraiment très...

Il ne fini pas sa phrase cherchant le dernier mots avec soin. Le barman arrive au moment où John beugle le mot "bonne".

- Allez mec ça suffit pour ce soir va te coucher sur la banquette.

Mais John n'est pas cet avis, il balance son poing sur la comptoir.

- Ma copine veut boire un verre pas vrai ?

Il se tourne vers moi sans vraiment me regarder ou me demander mon avis.

- Alors sers nous !

Mais le barman ne bouge pas. Alors John se lève et lui fou son poing dans la gueule. Le barman n'a pas le temps d'éviter le coup et vacille sous le choc. Les amis de John se lèvent presque immédiatement pour l'empêcher de lancer un second coup. C'est le moment rêver pour moi. Ni une ni deux, je me lève et pars en courant vers la porte. J'entends derrière moi des cris, ceux de John qui menacent ses amis de leurs faire la peau un par un. Une réplique m'est néanmoins destiné "je te retrouverai". C'est sur ces mots que je franchis le dinner, sans me retourner.

Cole m'attends dehors non loin de la porte. Son moteur tourne et je vois le soulagement sur son visage quand je rentre dans la voiture. Il démarre alors au quard de tour. Il pose plusieurs fois les yeux sur moi tout en restant concentré sur la route. Je me contente de boutonner ma chemise consciencieusement pour éviter d'avoir à affronter son regard.

- Je peux savoir ce qu'il s'est passer ?

Je sens dans sa voix qu'il est soucieux et aussi très en colère. Il a peur de savoir ce que j'ai dû faire pour récupérer cet argent. Surtout en revenant à moitié nue.

- Ne t'inquiète pas, j'ai juste retirer mon débardeur mouillé pour faire diversion.

Je pose ma main sur sa jambe comme il me l'avait fait plus tôt dans la journée.

- Je suis vraiment désolé que tu es été obliger de faire ça j'aurai dû faire plus attention... j'aurai dû me douter...

- Ce n'est pas ta faute, ne te sens pas coupable. Et puis il ne m'est rien arriver c'est le plus important.

Cole ne répond pas je vois que sa colère s'est mué en culpabilité.

- J'aurai dû être là pour te protéger, empêcher ce type de poser ses mains sur toi...

- Non je t'avais demander de ne pas le faire. Ecoute n'en parlons plus, cela appartient au passé désormais. Tu verras dans quelques années ont en reparlera en riant.

- Mouai.

Il n'en ai pas convaincu et je dois dire que moi aussi. Je me rends compte que j'ai été imprudente. Si cette bagarre n'avait pas démarer je ne sais pas ce qu'il se serait passé pour moi. Il serait peut être temps pour moi de me ranger. Je ne suis plus seule maintenant, je n'ai pas le droit de jouer avec les sentiments de Cole. Ce n'est pas une vie de se demander à chaque instant si la personne que l'on aime est en danger. S'il faisait pareil je lui en voudrai surement d'avoir ainsi mit sa vie en danger. Je repense aux paroles de John quand je sortais du dinner "je te retrouverai". Il est certains que je ne recroiserai plus la route de ce type. Mais il y a tant de John dans ce monde, tant de mec tordus prêt à tout. Oui je dois définitivement faire disparaitre la Diana que j'étais et ne me concentrer que sur une seule personne. La seule qui compte vraiment.