Chapitre 24

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- Diana, tu vas bien ? Me demande Cole en me touchant le bras délicatement.

Je tourne la tête vers lui tel un automate puis je secoue la tête comme pour me forcer à revenir à la réalité.

- Euh... oui c'est juste...

Mais les mots ne franchirent pas mes lèvres.

Devant moi, assise sur les marches en pierre de ce batiment une petite fille était assise. Elle devait avoir huit ans et semblait bouder, la tête posé sur ses petites mains. Une valise aussi grande qu'elle était poser à ses côté sur la marche. Elle attendait son assistante sociale, cette géante à la crinière de feu. Tessa faisait peur à Diana aussi loin que celle ci s'en souvenait. Car Tessa venait toujours quand les choses n'allaient pas. Diana sentit sa présence derrière son dos et elle se mit à pleurer comme un bébé.

- Pourquoi je dois partir ? Demanda-t-elle entre deux sanglots.

- Parce que tu n'es pas sage Diana, tu fais trop de bétises.

- Mais...

- Non ma chérie tu n'as aucune excuse. Quand on fait des bétises on doit en assumer les conséquences.

- J'ai jamais demander à être ici moi ! C'est à ma mère que vous devriez dire ça, c'est a elle d'assumer ses bétises !

Diana était maintenant en colère. Contre Tessa, contre celle qui l'avait abandonné et tout le personnel de l'orphelinat qui refusait qu'on s'amuse. Finalement ce n'était pas une mauvaise chose de partir. Peut être trouverai-t-elle des gens qui veulent bien d'elle quelque part. Oui des gens comme ça devait forcement exister.

Mon souvenir s'efface alors peu à peu. Devant moi les marches sont vides, la petite fille que j'étais n'était plus là. C'est petite fille pleine d'espoir qui n'avait jamais trouvé ce qu'elle voulait : l'amour d'une famille. Ce n'est qu'après plusieurs foyer qu'elle avait compris. Personne ne voudrai jamais d'elle. Car quand il ne s'agait pas de son propre enfant, les adultes ne sont pas capable d'être comprehensif. Il leur fallait des enfants de huit ans qui ne bouge pas, ne font pas de bruit, pas de bétises, pas de pleurs... comme si cela était possible. Je me suis alors murer peu à peu dans la solitude, trouvant cela plus simple de ne pas s'attacher de ne pas trop attendre des grandes personnes et de leurs fausse promesse.

- J'ai passé huit ans de ma vie ici, me murmure à l'intention de Cole comme si c'est mots ne devaient être entendu que par lui.

- Non tu plaisantes ! Tu vas me dire que nous vennons du même orphelinat ? Ça alors...

- Oui sauf que toi tu as eu la chance d'en sortir avec une famille.

Cole ne répond rien et je finis par lui lancer un petit sourire.

- Et j'en suis heureuse.

Il prend alors sa main dans la siene et la serre.

- On mérite tous de connaitre le bonheur, affirme-t-il avec convition, et mieux vaut tard que jamais.

Je réponds à son affimation en me colant contre lui. Oui désormais j'ai une famille.

- Tu m'accompagne à l'intérieur ?

J'hoche la tête.

L'entrée est comme dans mon souvenir. Le même papier peint bleu-gris avec des tableaux de dessins fait par les enfants du centre accrocher au mur. Le même escalier en bois vernit qui donne au premier étage. Sur la gauche se trouve le secrétariat, où derrière un bureau blanc se trouve un femme d'environ 60 ans. Les cheveux coupé court noir ou l'on voyait déja quelques cheveux blancs et des petites lunettes à monture sortit d'un autre temps. Le nom de cette femme me revient en mémoire sans même que je ne fasse l'effort de m'en rappeler. Visiblement mon cerveau à décider de me surprendre.

Méchants ||Fini||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant