41. Conclusions

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Nous arrivons au restaurant de l’hôtel avec beaucoup, beaucoup de retard. Notre petite escapade a duré bien plus longtemps que ce que Eliott avait prévu. Mais bon, on s’en fout. Je préfère mille fois repartir là-bas que d’assister à ce dernier dîner.

Si je dois faire un récapitulatif global de la mission “souder l’équipe”, je dirais que ça n’est pas si catastrophique que ce que j'avais imaginé. Bon, je ne raffole toujours pas de Patrice le lèche-botte ni de sa femme qui ne s’intéresse qu’aux champignons, mais franchement, ils ne sont pas si terribles que ça. Je devrais être capable de faire un effort au travail et mieux supporter Patrice. Dans le fond, il n’est pas méchant. Comme tout le monde, il tente de se faire bien voir dans la boîte et ne peut pas jouer de ses atouts séduction comme Vanessa.

D’ailleurs elle, c’est bien la seule pour qui je ne ferai aucun effort une fois rentrés. Plus les jours passent et plus j’ai envie de la baffer, de la brûler, de lui arracher chacun de ses ongles manucurés jusqu’à la faire crier de douleur, de la pendre à un arbre par les pieds et de la badigeonner de miel dans l’espoir que Winnie vienne la bouffer, bref… Je pourrais continuer durant des heures !

Pour ce qui est de Tristan, mon regard sur lui n’a pas changé. C’est un vrai gentil et Sofia est elle aussi quelqu’un de bien malgré tous les aprioris que j’avais sur elle. Derrière sa superficialité se cache une bonne personne. Elle n’a rien à voir avec cette pétasse de Pouffiassa et nous l’a à tous prouvé durant la semaine.

Quant à Jérémie, il est resté assez distant et plat avec tout le monde. Enfin surtout lors des réunions de groupe. Par contre, entre les quatre murs de la chambre de Vanessa, il n’a pas du tout été “plat” d’après tout ce qu’on a pu entendre. Bref, franchement, il s’est fait chier avec nous et n’a pas vraiment participé alors que c’est de lui que cette idée est venue. Ce qui confirme mon idée sur le fait qu’il voulait juste me sauter pendant nos vacances. Et comme il n’a pas eu ce qu’il voulait de moi, il a simplement bouder comme un gamin capricieux. La grande classe quoi ! Du Jérémie Duval dans toute sa splendeur !

Le dîner se passe plutôt bien et nous arrivons vite au dessert. Je crois que tout le monde est content de rentrer à la maison demain. Je n’ai plus trop de place pour le dessert vu tout ce qu’Eliott et moi avons déjà englouti avant le repas. J’opte pour une salade de fruits tandis que mon faux mec prend une énorme coupe glacée.

— Mais où tu vas mettre tout ça ? dis-je choquée.

— T’inquiète ma belle, vu le programme que je te réserve pour la nuit, vaut mieux que je prenne des forces, déclare-t-il sans aucune discrétion en fixant le regard de mon cher patron.

Ma parole, je crois qu’il veut l’achever ! Et s’il compte vraiment faire ce qu’il vient de dire, il m’a m’achever moi aussi ! J'ai hâte ou pas ? Évidemment !

— Votre attention, lance soudain Jérémie en se levant de sa chaise.

Merdum il a craqué ou quoi ?

— Vous n’ignorez pas que ce séjour avait aussi pour but de me décider dans mon choix pour désigner la manager de l’équipe. Ouvrant une seconde agence à Ozoir-la-Ferrière, je serais moins disponible le temps de tout mettre en route correctement. C’est pourquoi, j’ai choisi de nommer Milah à ce poste pour me seconder car j’ai toute confiance en elle.

Oh my god !

Tout le monde applaudit, sauf Vanessa qui tire une gueule de six pieds de long. Comme quoi, il n’y a pas que les galipettes qui paient, le travail ça marche bien aussi. J'ose espérer que je ne rêve pas et que tout ceci est bien réel Je remercie Duval pour sa confiance et suis immédiatement accaparée par Eliott qui me félicite en me serrant dans ses bras si fort qu’il me fait même décoller du sol.

— T’as réussi Princesse, me dit-il en déposant un baiser sur ma joue.

— C’est aussi grâce à toi. Je pense qu’il a enfin compris que ça ne servait à rien de s’entêter comme il le faisait. Ca n’aurait jamais marché si tu n’avais pas été là, avoué-je.

— Oh tu sais, moi ou un autre…

— Tu te trompes, c’est toi qui étais parfait, dis-je avant de l’embrasser tendrement sans aucune retenue, en public.

Allez on fait péter ! C'est le dernier soir !

— Tu ne préfères pas monter ? demande Eliott haletant contre ma bouche ensuite. Je ne suis pas sûr de tenir longtemps sans te virer cette robe… même si elle te fait un cul d'enfer.

Je glousse comme une ado en chaleur. Mon simple regard suffit à lui répondre. Il me jette sur son dos comme il l’avait fait à la plage quelques jours auparavant. Mais je veux très bien être un sac à patates, tant que c'est sur son épaule qu'on me jette.  

— Excusez-nous les amis ! Mais j’ai une promesse à honorer ! balance-t-il sans aucune gêne à toute notre table.

Je me mets une fois de plus à rougir comme une tomate. Décidément, il n’en rate pas une !

Dans l’ascenseur, il se rue sur mes lèvres comme un affamé en ne me laissant presque pas le temps de respirer. Ses mains virevoltent sur ma peau qui est déjà électrifiée comme jamais. Je suffoque sous ses assauts guidés par l’envie et je n’ai qu’une hâte : qu’on arrive enfin à notre étage !

Une fois les portes de la cabine ouvertes, il me porte et c’est là que j’enroule mes jambes autour de sa taille. La chambre s’ouvre presque instantanément alors que nos bouches ne se sont pas encore quittées. C’est le feu dans ma petite culotte et j’ai de plus en plus de mal à me contrôler aussi. Ni une ni deux, il nous projette sur le lit.

— Maintenant, t’as le droit de m’enlever cette robe Escort Boy, susurré-je.

— Avec plaisir...

La nuit s'annonce plutôt bien moi je dis 🙈🙈🙈

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La nuit s'annonce plutôt bien moi je dis 🙈🙈🙈

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