Prologue

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Si un jour vous vous faisiez insulter sur internet, ou bien si vous vous faisiez insulter et frapper à longueur de journée ?
Si vous aviez cette peur de vous rendre chaque jour dans vôtre lycée par peur de subir ce que vous subissez depuis le début de l'année scolaire et ne pas savoir pourquoi ces gens s'amusent à vous faire souffrir.
Que feriez vous ? Je le subi.

J'ai pris ma décision je veux que tout s'arrête. Que mon enfer se termine. Je prend un stylo et une feuille de papier puis écrit rapidement : «Je suis désolé.» Je le dépose sur mon lit.

J'entre dans ma salle de bain,ouvre le tiroir où se trouve ma lame,je la prend et m'assois sur le sol. Mes mains tremblent . Les messages que je reçois sur Facebook sont de plus en plus violent, je suis détestée par la moitié du lycée pour je ne sais quelle raison. Qu'est-ce que j'ai fais ? Pourquoi moi ? J'enfonce la lame dans mon poignet,le sang coule ,j'ai du mal à respirer à cause de toutes les larmes qui coulent sur mes joues , je fais la même chose sur mon deuxième poignet et me laisse tomber à terre. Je suis allonger sur le sol. De longues minutes s'écoulent avant que ma vue se brouille, j'entend enfin les sifflements qui m'annoncent que mon évanouissement est proche,puis j'entends ma mère m'appeler, je suis incapable de répondre quoi que se soit pour qu'elle me lâche. Finalement quelques coups retentissent contre la vieille porte en bois de ma chambre.
-Ali ?

Je mouve mes lèvres pour qu'un mot sorte, mais rien, aucun son ne s'échappe de mes lèvres.

-Alison.
Elle rentre dans ma chambre.
-John ? John ? Viens vite. Elle crie si fort, ses poings tapent à répétition contre la porte.

Non, je veux pas qu'il ouvre cette porte. Elle cesse d'essayer de rentrer dans la salle de bain mais j'ai fermer la porte à clé. Il faut que je réussisse pour enfin avoir une existence paisible ou du moins un sommeil éternel paisible.

Je regarde autour de moi: du sang.

Je regarde le sang qui s'écoule de mes poignets, c'est la dernière chose que je verrai. Je ferme les yeux, la porte s'ouvre et ma mère crie effrayer par la vue que sa fille unique lui offre.
-Non,Alison !  Alison répond moi !
Puis plus rien, le noir complet m'entoure et je souffle enfin.

-A ♥

She's In The RainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant