She's In The Rain

64.

Chapitre 64.

Nous n'avons pas eu besoin de dire un mot pour qu'ils comprennent que nous avions enfin réussis à nous avouer nos sentiments. Les regards qu'on s'échangeait suffisaient. D'après Linda, nous nous regardions avec amour. Luke et moi n'avons pas nier, a quoi bon, on savait tous les deux que nous nous regardions ainsi. On transpirait même l'amour d'après Amber. Y a que elle pour nous sortir des choses comme ça, sa phrase avait fait rire tout le monde.

Après tout ça le repas n'était plus supportable, il était devenue agréable. Mon cœur était léger, jamais je ne m'étais sentis aussi apaisée.

90 av

Plus les jours passent et plus je redoute d'annoncer à mère que je veux quitter l'université. Sa réaction m'effraie mais je sais que je vais devoir m'y coller rapidement car je dois partir demain pour Melbourne et je veux pas y retourner pour ça. Bon c'est maintenant ou jamais. J'inspire profondément et descends les marches le plus lentement possible. Je n'ai jamais mis autant de temps pour descendre ces escaliers.

-Maman, il faut que je te parle.

-Qu'est-ce qu'il se passe ? Ta eu un rapport non protégé avec Luke ? T'es enceinte ?

Je prend une grande respiration, direct elle pense à ça.

-Non  ! Ça fait seulement une semaine que je suis avec lui !

-Et alors c'est quoi le rapport ? Regarde avec ton père ont t'as eu rapidement. Elle me fait un clin d'œil, c'est tellement gênant.

-Oui bah ça a rien avoir, je suis pas enceinte et j'ai pas couché avec lui si tu veux tout savoir.

Elle passe sa main sur son front pour essuyer de la sueur inexistante. Encore et toujours dans l'exagération.

-OUF ! Tu m'en vois rassurée, bon dit moi ma chérie de quoi tu voulais me parler ?

-Je ne veux pas retourner à la FAC.

La voilà qui s'étouffe avec son café, je lui tapote le dos.

-Tu me fais une blague c'est ça ?

-Non maman, je ne compte pas retourner là bas.

Elle rit jaune et me regarde noir.

-Tu vas mettre ton jolie petit cul dans le train demain matin, j'ai payer ton billet ainsi que ton semestre.

-Tu comprend rien, je te dit que je peux pas y retourner, c'est au dessus de mes forces maman. Si j'y retourne tu me verras plus.

-Attend, je rêve ou tu me fait du chantage ? Tu me menace réellement de couper les ponts avec moi simplement parce que je t'oblige à faire des études afin que tu ai un avenir agréable ?

-Non tu te trompe, je te menace pas de couper les ponts avec toi, je te menace en rien. Mais si je dois retourner la bas je ne survivrais pas. C'est trop dur. 

Etre dans cette université ou dans n'importe qu'elle endroit scolaire me rend nerveuse, ça me ronge à l'intérieur emportant un morceau de moi à chaque fois que j'avance d'un pas dans ce lieu, il reste plus que quelques miettes de moi. Si j'y retourne il ne restera plus rien.  

-Mais de mieux en mieux, maintenant tu compte te suicider parce que ton horrible mère t'oblige à faire quelque chose de bien de ta misérable petite vie !

-Ta raison ma vie elle est misérable. J'imagine qu'on se diras adieu demain.

Je remonte les escaliers que j'ai précédemment descendus a une vitesse fulgurante cette fois.