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Chapitre 1.

Je me réveille , dans une pièce toute blanche. Tout est blanc des murs jusqu'au draps. Je devine facilement que je me trouve à l'hôpital. Je regarde autour de moi et vois ma mère assise sur une chaise placée à ma gauche.
Mes yeux glissent sur la dernière chose que j'ai vu avant de m'évanouir : mes poignets ils sont entourés d'un bandage blanc, tachés par le sang. J'ai une perfusion au bras, dans la poche se trouve du sang pour remplacer celui que perdu,je ne suis donc pas morte.
Mes yeux se ferment rapidement, j'ai pas réussi...
Pourquoi ne m'ont-ils pas laisser mourir ?
Je voulais mourir.
Je veux mourir.
Mon téléphone apporté probablement par ma mère est placé sur la table de chevet, il ne cesse de vibrer. Je le glisse entre les deux mains tremblotantes. Plusieurs message s'affichent sur mon écran.

"Alors comme ça,on ne veut plus vivre ? la petite salope veut mourir ? Sale pute tu n'es capable de rien faire. Tu n'es même pas capable de te tuer. C'est minable."
Des larmes glissent le long de les joues. Je me sens si mal, la douleur qui m'as poussée à me couper les veines une fois ne cesse de me hanter, elle me suit comme un boulet accroché à ma cheville qui m'empêche d'avancer et d'être heureuse. Je reprend le téléphone que j'ai lâché quelques secondes plus tôt, je parcours rapidement le second message qui est aussi agressif que le premier.

"Oh mais la petite sainte à voulu se suicider comme c'est triste :( Ce matin quand la rumeur disant que tu a essayé de te suicider a tournée au lycée tout le monde s'est moqué, une fois de plus :D. Tu es seule et restera seule donc un conseil la prochaine fois, fait moi plaisir te rate pas."  J'ai mal, mon coeur se serre dans ma cage thoracique. J'aimerais pouvoir expliquer à quel point j'ai mal mais j'en suis incapable. Si seulement mon harcèlement ne s'était pas propagé sur internet, si tout c'était rester au lycée j'aurais peut-être mieux gérer la situation. Mais non internet et ses miracles me voila harcelée du matin au soir sans pause pour respirer. Ma vie entière est construite autour du harcèlement.
Un hurlement s'échappe sans même que je m'en rende compte.

«-Alison, mon bébé qu'est-ce qu'il y a ?

-Qu'es-ce qu'il y a ? Qu'es-ce qu'il y a ? Dis-je en haussant le ton. Pourquoi tu ne m'a pas laissée mourir ? Je veux mourir. Pourquoi tu ne m'a pas laissée ? Pourquoi ? Criais-je, je pourrais jurer que la détresse et le désespoir se ressentent dans ma voix.

Ma mère me prend dans ses bras, je lâche totalement prise. Je m'épuise à pleurer toutes les larmes de mon corps. Je veux mourir tout le monde me déteste et à la force d'être détestée par tout le monde j'ai finis par me détester moi même. Est-ce que vous vous rendez compte que j'en suis arrivée au point de me haïr moi même ?
Je vis un enfer, je me fais insulter et frapper par les plus confiant du lycée, seulement eux ose me frapper, les autres préfèrent m'insulter et rire face a mes agressions quotidiennes.
Il n'y a pas un jour dans l'année où je peux marcher tranquillement dans le couloir sans avoir peur de me faire insulter ou même frapper. Il suffit  que je bouscule quelqu'un sans le faire exprès pour que je finisse contre les casiers.
Je suis détestée,c'est en première  que tout a commencé.
En Début avril quelques personnes ont commencés a m'insulter mais seulement quelques une, je m'étais dit que tenir encore une année et quelques mois n'allais pas être trop difficile et bien je me suis mise le doigt dans l'œil.
Mes parents ont divorcés lorsque j'ai eu 12 ans, mon père est venu me rendre visite hier lorsque j'ai commis l'acte qui a faillit me coûter la vie, si seulement il avait pu m'oublier comme il le fait habituellement, je serai libre à l'heure qu'il est.

Une infirmière toque puis entre dans la chambre.

- Bonjour,je vois que tu es réveillée.
Comment tu vas ce matin ? Je sais que ce n'est pas réellement la question adaptée.
-Je vais super bien. Dis-je ironiquement.
-Je vais t'expliquer ce que nous t'avons fait. Alors tu as quelques points de sutures aux poignets et un bandage par la suite. La plaît était assez profonde, donc tu as perdu beaucoup de sang, c'est pour cette raison que tu es transfusée. Bon, j'imagine que tu veux savoir quand tu vas sortir ? J'hoche la tête malgré le fait que je ne souhaite pas connaître la date de mon retour en enfer.
- Tu vas pouvoir sortir demain. Concernant ton suivi psychologique, un groupe de soutien a été mis en place pour les adolescents dans ton cas souffrant de dépression. Lorsque tu seras chez toi tu auras un antidépresseur à prendre que ta mère te donnera pour être sûr que tu respectes la posologie. Ma mère hoche la tête, attentive à chaque mots prononcées par la femme à la blouse blanche.
-Très bien.
-Je passerait dans une heure enlever la perfusion de mademoiselle puis le médecin viendra vous rencontrer madame Miller. L'infirmière nous souris puis quitte la chambre.
Demain je rentre chez moi et mon retour au lycée risque d'arriver rapidement. Mon enfer reprendra de bon train,j'avais l'envie qu'il s'arrête hier.

-Tu retourne à l'école lundi,tu te sentira mieux là-bas et puis tu auras tes amis pour te soutenir.

Si seulement tu savais ,je n'ai pas d'amis ,je suis seule et il n'y aura jamais personne pour me soutenir. Je soupire.

-D'accord.

-On vas se mettre d'accord,tu ne parle a personne de... ça. Dit-elle avec un expression de dégoût sur le visage. Maintenant je la dégoute elle aussi ? Je pince mes lèvres l'une contre l'autre pour formé une ligne droite puis je ferme les yeux,j'hoche la tête, incapable de prononcer de serait-ce qu'un mot.Je finis par reposer ma tête sur l'oreiller et me tourne de l'autre coté pour ne plus faire face à ma mère.

Je commence  enfin à m'endormir lorsque que quelqu'un frappe à la porte de ma chambre, je ne veux voir personne. Ma mère ne se prive pas de répondre à ma place.

-Oui ! Dit-elle calmement.

Michael mon cousin entre dans la chambre accompagné de...Luke ? Que fait-il ici je ne veux pas le voir. Il est témoin de tout ce qu'il m'arrive et il ose se pointé dans ma chambre d'hôpital ? Il fait parti du groupe qui est le plus agressif envers moi, mais lui ne dit rien et ne fait rien.

-Que fait-il ici ? Demandais-je à ma mère.

-C'est ton cousin, il s'inquiète pour toi ! Et toi tu demande ce qu'il fait ici après ce que tu as fais ? Ça ne te paraît pas évident ?

- Que fait-il ici ? Dis-je en me tournant vers Michael. Il comprend instantanément que je parle de Luke.

-Je n'ai plus de voiture donc je lui ai demander de m'emmener ici.

Je ne répond rien et les observes simplement.
Je veux qu'il quitte cette pièce et rapidemment, c'est à cause de ses amis que je suis ici. A cause d'eux ! Il a tout vus, tout ce qu'ils m'ont fait: les coups, les insultes, les mauvais regards. Tout ! Et même en étant témoins de tout ça, il ne m'a pas aidée. Il me lançait simplement des regards remplis de pitié. Je le regarde un instant,il me jette des regards de pitié encore une fois.

Je le déteste, lui et tous les autres.

L'enfer est vide, tous les démons sont ici. -William Shakespeare

-A♡

She's In The RainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant