Dos Amores Sin Alma T2 [ en réécriture ]

Três - La folie

BONNE LECTURE

Deux semaines plus tard.

— J'appelle madame Ferreira à la barre.

Les gardes me levaient du siège et m'emmènent à la barre toujours menotté, puis je m'asseyais. Aujourd'hui j'étais jugé pour mes crimes commis au sein de la prison, quelle pathétique comédie. Car je sais que ce n'est que de l'acharnement contre moi.

— Reyna qu'avez vous à dire pour votre défense ? demande le juge

— Je ne regrette pas de les avoir tuer. répondis-je

— Donc vous plaidez coupable si je comprends bien ?

— Vous comprenez vite monsieur le juge.

— Ne ressentez vous aucune peine pour les familles de vos victimes ?

— Aucune.

— Vraiment ? tenez regardez ce monsieur Yuri Adamovitch qui est assis au fond. Monsieur Adamovitch veuillez vous levez s'il vous plaît ajoute-t-il c'est le père de Annushka votre ancienne co-détenue, regardez le.

Je ne comprenais pas pourquoi il tenais tant à me faire sentir coupable pour ce que j'ai fais. Ça m'agaçai plus qu'autre choses.

— Oui et ?

— Cela ne vous provoque pas une toute petite peine ?

Je regardais ce fameux Adamovitch, grand, brun, aux yeux bleus plutôt charmant il laissait apparaître aucune émotion sur son visage. Il s'approchait vers la barre en soutenant mon regard.

— Si j'ai une once de peine pour ce monsieur ? je me demande bien comment il à pu générer une garce comme sa chienne de fille.

Ce russe me disait vaguement quelque chose, mais ce n'est pas ça le plus important. Je sais qu'il cherchera par tous les moyens de me tuer ce qui veut dire, il fait aussi partie de ma sombre liste.

— Avez vous quelques choses à ajouter monsieur Adamovitch ?

— J'espère que le Seigneur te pardonnera car moi non.

Puis il s'esclaffe. Ridicule tout cela, je veux juste retourner dans ma cellule et oublier toute cette merde.

— Amen mon frère.

— Bien nous allons-

— Excusez moi monsieur le juge dit mon avocat je voudrais ajouter une chose.

— Je vous écoute.

— Reyna ayant passé quelques examens le médecin à constater qu'elle serait atteinte mentalement, et que la faire interner serai la meilleure solution.

— Ah bon ? je n'étais pas au courant.

Moi non plus tiens, je regardais mon avocat, qui lui esquivait tout contact visuel avec moi.

— Tenez monsieur le Juge. lui tend-t-il le dossier

— Bien nous allons prendre cinq minutes de pose.

Je me levai de mon siège et les gardes m'emmènent dans une salle, puis mon avocat me rejoins.

— Qu'est-ce que c'est ce bordel ? déblatérai-je

— Écoute Reyna, le mieux pour éviter la peine de mort est d'évoquer la folie.

— Je ne suis pas folle !