❝SEIZE ; DISPARUE❞

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Octavia a disparu

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Octavia a disparu. Ce simple fait suffi à mettre le camp sans dessus-dessous. Bellamy forme des équipes de recherches, prêt à tout pour la retrouver.

- On ne revient pas sans elle. Avait ordonné Bellamy.

C'est pas bon, pas bon du tout. Octavia a fait tellement de choses pour moi, je soutiens Bellamy pour la retrouver. Seulement, ils comptent fouiller le secteur de font en comble. S'ils trouvent le bunker où se trouve John... Je dois le prévenir. Et je dois empêcher qu'ils lui mettent la main dessus. Je m'arme de mon fidèle M16 et suis mon groupe.

- Kodaline !

Bordel, pas encore elle. Je me retourne lentement, les mains levées. Ne pense pas que je me rend, princesse.

- Tu n'es pas en état d'y aller. Me réprimande Clarke.

- Et pourquoi pas, hein ?

- Parce que ta jambe est infectée. Quoi, tu pensais vraiment que je n'avais pas remarqué ? Reste avec Raven, travaille sur la radio.

- J'crois pas, non. Octavia est mon amie. J'y vais, un point c'est tout. Tu peux me bannir pour ça si ça te chante, princesse.

Je ne lui laisse pas le temps de répliquer que je m'engouffre dans la noirceur de la forêt, le cran de sécurité de mon arme ôté.

___

Je descend l'échelle du bunker si rapidement que j'en manque une marche. Je pose une deuxième arme sur la table tandis que John sort de la salle de bain.

- Déjà de retour ? S'étonne-t-il.

- Octavia a disparu.

Murphy fronce les sourcils, ne comprenant pas ce que cela implique.

- Et alors ?

- Et alors Bellamy et les autres fouillent chaque centimètre carré de la forêt. S'il te trouve toi et le bunker, non seulement ils te tueront mais c'en sera fini de toutes nos provisions. Je dois y retourner, je te laisse celle-ci au cas où. Explique-je en désignant l'arme.

- Soit prudente, surtout.

___

Le groupe n'est plus là. Plus aucun signe de vie à l'horizon. Au moins, je connais le chemin pour rentrer au camp. Les brindilles et les feuilles mortes craquent sous mon poids. Une chose est sûre c'est que les natifs savent où je suis. J'avance sans aucune idée d'où aller. Fatiguée, je m'arrête un instant et m'appuie contre le tronc d'un arbre. Je lève les yeux vers le ciel, mon ancien chez-moi. Quand je pense que les démons de Charlotte viennent de là-haut, et qu'ils l'ont suivi jusqu'ici... La pauvre fillette était trop jeune pour être si brisée. En réalité, nous le sommes tous. Un jour ou l'autre quelqu'un d'autre pètera un cable comme Charlotte.

Trois-cent personnes sont mortes hier soir, à cause de Bellamy. Cet imbécile à jeter la radio que Raven possédais dans le tat de ferraille qui l'a amené sur Terre. Je me demande si le reste de notre peuple viendra nous rejoindre bientôt. Pas que qui que ce soit me manque, puisque Raven est ici à présent. Seulement, certaines personnes qui me sont chères attendent que leur famille les rejoignent. La mère de Monty, par exemple.

La nuit est si froide, je grelotte dans la veste de John. Est-ce encore la sienne, puisqu'il me l'a donné ? Disons notre veste. Comme la veille au soir, j'enfouis mon visage dans ma manche et respire son odeur. Moi aussi, je porte son odeur. J'ai passé la nuit dernière avec lui. Puis une terrible réalité me vient à l'esprit : si jamais les natifs me tombaient dessus maintenant ? Je mourrais seule. Exactement comme j'aurais pu mourir, la nuit du brouillard. La nuit où une autre mort s'est ajoutée à ma conscience, en plus de celle de ma mère.

- Hé, qu'est-ce que tu fais là ?

Une tête blonde sugit dans le noir, accompagnée de ma meilleure amie. Mais qu'est-ce qu'elles font ensemble ? Sachant que la princesse se tappe Finn. Mais ce n'est pas à moi de m'en mêler.

- J'ai perdu le groupe. Je peux savoir pourquoi la princesse est si loin de son château ?

La tension est palpable, entre nous trois. Raven, les bras croisés, semble en colère (allez savoir après qui) et Clarke est comme à son habitude, stressée du cul.

- Quoi, qu'est-ce qu'il y a ?

Soudain, un doigt de Raven se met à bouger frénétiquement. Au début, je trouve ça carrément bizarre. Puis ces signes me rappellent un code que mon père nous avait appris : le morse. Un coup rapide pour un point, un coup plus lent pour un trait. Papa avait dit que c'était un des rares codes à avoir survécu à l'apocalypse. Les habitants de l'Arche s'en servaient encore, selon lui.

- Il y a... commence-t-elle, me regardant droit dans les yeux.

- Raven cherchait un émetteur pour la radio. Explique Clarke en plissant les yeux.

- ... gens dans arbre. Achève-t-elle rapidement.

 Achève-t-elle rapidement

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(1) HEAVEN | j. murphy (✓)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant