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   J'approche doucement mon visage de la mini pièce-montée et souffle dessus de manière hasardeuse, les yeux bien trop embrumés pour être capable de voir quoique ce soit. Lorsque mon souffle s'échoue au dessus des petites décorations en cire, les flammes rougeâtres y flottant se meurent et je frotte mes poignets contre mes mirettes humides, tentant désespérément de Les sécher.
Les lumières se rallument et ma vision me revient par la même occasion.

Et à cet instant-là, je regrette instantanément d'avoir retrouvé le cinquième de mes sens.

   Jeon Jungkook, mon coach sportif, se tient debout devant moi et il brille de mille feux. Quelle beauté; véritable synonyme de magnificence. Il a troqué son survêtement de la dernière fois contre un tenue plus casual, plus typique d'un jeune adulte de son genre.

   Il est vêtu d'un t-shirt blanc recouvert d'une veste noire cuivrée, et d'un jean slim --oui oui, ceux que je ne pourrais probablement jamais porter-- exagérément troué. Son accoutrement se couronne d'un petit bonnet de la même couleur qui laisse sa frange soyeuse dépasser, et d'une paire d'Adidas blanche.

   Il m'offre son plus grand sourire, une dentition pareille à celle d'un lapin, le rendant plus adorable qu'autre chose. Nos regards se croisent à mesure que je laisse mes yeux remonter le long de son corps, jusqu'à en arriver à ses pupilles. Je comprends qu'il porte des lentilles de contact au vu du changement radical de couleur. Deux billes bleues croisent mes obsidiennes et j'oublie tout ce qui m'entoure l'espace de quelques secondes.

  Reprenant le quart de mes esprits, je quitte la présence de Jungkook à contre-cœur afin de venir serrer l'organisateur de ma fête surprise entre mes bras. Taehyung me sourit grandement, dévoilant cette forme carrée qui fait sa particularité. Nous nous décollons ensuite l'un de l'autre, et il me tend un paquet recouvert de papier cadeau jaune.

- Joyeux anniversaire ! Ouvre-le.

   Je me saisis d'un cutter et découpe le papier cadeau, défaisant les plis qu'il y a un peu partout. À l'intérieur se trouve une sac en plastique sur lequel repose fièrement l'effigie d'une marque extrêmement luxueuse. Mes yeux s'arrondissent à la vue de son contenu.

   Il s'agit d'un chemise taille L, ressemblant trait-pour-trait à celle que j'avais détruite il y avait de celà quelques mois, sauf que celle-là est bleue et une taille au dessus. Je regarde mon ami, intrigué.

- Tu sais très bien que je ne rentrerai jamais là-dedans, je souffle, une pointe de déprime dans la voix. Tiens, j'ai qu'a la donner à Chanyeol...

- Hep, hep, hep ! Il m'arrête immédiatement et fait signe à quelqu'un de s'approcher derrière mon dos. Personne ne donne rien à personne sans mon autorisation !

- Ne jamais dire jamais, Park.

Son souffle chaud s'échoue sur ma nuque, se mêlant au son mélodieux de ses cordes vocales et j'en frissonne à la seconde. Mon coach sportif se tient derrière moi et je n'ose pas me retourner, trop honteux des rougeurs présentes sur mes joues.

   Ce n'est que lorsqu'il me retourne pour lui faire face que je relève enfin les yeux. Son faciès chaleureux m'apaise immédiatement et mon malaise s'envole. Il prend ma petite main boudinée et entrelace mes doigts saucissons à ses fines dactyles. Mon cœur s'emballe et ses battements deviennent frénétiques. Ma respiration se coupe tandis que j'observe nos mais si différentes, collées l'une à l'autre dans une perfection qui m'étonne.

Je crois que moi, Bouboule, vient d'avoir mon premier coup de foudre, et malheur ! Il s'agit du plus beau "Monsieurs-Madames-Parfaits-Parfaites."

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probablement pleins d'erreurs et de répétitions, voilà pourquoi je déteste écrire sur téléphone
R.I.P

YES COACH. +jikOù les histoires vivent. Découvrez maintenant