*Nouveaux chapitres : tous les 2 jours*
Juliette Hildegarde est l'arme redoutable de Chéret & Associés, une société privée de limiers chargée de détruire la réputation et la vie de tous ceux qui échappent aux mains de la Justice. Seulement, quand so...
"Qu'avez-vous retenu de tout ce que vous avez vu ?" lui avait-elle demandé, dans l'avion qui les rapatriait en France.
"Que là-bas, c'est le bordel, Madame. Et pas pour les raisons qu'on croit".
Il voulait y retourner. Elle le voyait à ses yeux enragés, à ses poings serrés de colère, à la souffrance de l'injustice dans sa voix.
"Que voulez-vous à présent ?"
"Il y a ceux qui font la guerre pour se battre. Et ceux qui font la guerre pour la paix. Je veux faire partie des seconds, Madame"
"Oui. Mais vous rentrez chez vous, maintenant ! A l'abri de la peur, en sécurité !" avait craché la fille de la dame, folle de rage depuis son coin de l'avion.
Ca avait été les premiers mots qu'elle disait depuis des jours. Il l'avait regardé sans savoir quoi dire. Il ne pouvait pas lui ôter sa haine. Elle était légitime. Après avoir réfléchi, il avait finit par lui répondre avec une sincérité innocente, presque utopique si on ignorait ce dont il était vraiment capable pour parvenir à ses fins :
"C'est vrai. Je rentre chez moi. Et ce n'est peut-être qu'un rêve, mais je vais tout faire pour que tu puisses toi aussi un jour, rentrer chez toi. A l'abri de la peur et en sécurité".
Ce fut des mots prononcés avec le cœur, à tel point que la jeune fille resta muette et pendant un instant, ce qu'elle avait cru disparu à jamais, volé par un groupe de fanatiques, émergea.
De l'espoir.
Alors, la mère de la fille s'était exprimée, le sourire dans l'âme et sur le visage :
"Il y a un proverbe malien qui est le suivant : le chemin le plus court pour aller d'un point à un autre n'est pas la ligne droite. C'est le rêve".
*Fin flashback*
***
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Damen Storm avait ma fidélité, ma loyauté et mon dévouement sans aucune faille. Notamment parce que je le savais tout autant fidèle, loyal et dévoué.
Il était fidèle à ses valeurs.
Honnête dans ses actions.
Dévoué aux autres.
C'était, à mon humble avis, ce qui faisait sa force et qui causait autant de jalousie, d'envie et de curiosité autour de son existence. Je m'étais ralliée à sa cause avec un intérêt qui m'était propre, mais avec une passion qui venait de lui. Avec lui, j'avais fait un vœu. Pour le pire à venir et pour le meilleur à construire. Et je savais, en me battant à ses côtés, qu'il n'y avait qu'un diagnostic possible à mon égard : ou bien je participais au plus gros acte psychopathe de l'histoire, ou bien je participais à son incroyable évolution.
