Ahmed & Baraqa : likko teugg tassouko...

Surprise !!!

Il devait bien être 4h du matin quand mon téléphone se mit á sonner. Qui était ce con qui appelait á cette heure quand même ? Je regardais le nom affiché en soupirant d'exaspération .

Ahmed: Allo?

Baraqa: toi là c'est maintenant que tu te souviens que tu as une femme. Juste parceque je t'ai demandée un petit million de rien du tout...

Ahmed: Baraqa!

Baraqa: Baraqa quoi? Un homme est censé survenir aux besoins de sa femme. Puisque tu es incapable d'être là soit au moins capable de faire cela.

Ahmed: Baraqa kebe si tu n'es pas chez toi jeudi je mettrais fin á ce mariage.

Baraqa: Trouve moi une maison alors car je n'irais pas chez ta mère.

Ahmed: je ne me répéterais pas; soit tu viens et nôtre mariage se concrétise où soit tu restes chez toi et s'en est fini de nous...

Baraqa: ...tu reviens?

Je n'avais pas fini qu'il me raccrocha au nez.
Ahmed Gueye ne pouvais rentré non!

Cela fesait maintenant près d'un an que je suis mariée á un émigré. Je savais que ce jour allais arrivé mais pas maintenant. Nous n'avions pas consommé car il n'était pas rentré même pas pour le mariage mais jamais il n'avait refusé un seul de mes caprices jusqu'à maintenant. Ahmed était l'un de mes nombreux " mbarane" dans le temps il n'était qu'un simple fils á papa très manipulable. Il avait montré plus de potentiel que les autres. Je n'allais pas quand même pas choisir quelqu'un qui était incapable de satisfaire tous mes besoins matériels .
Il avait voyagé aux États-Unis où il gagnait bien sa vie. La raison pour laquelle il voulait que je retourne chez eux n'est nulle autre que sa mère.
Cette femme me fatigue toujours sur mon dos á faire des commentaires sur tous ce que je fais ; á me rabaisser sans en avoir l'air.
Et j'ai fini par faire l'irréparable . Maintenant la dame me regarde avec une once de respect dans le regard saucé de peur.
Chez nous dans ma famille d'enfance quand quelqu'un te cherche; il te trouve . Quand il te trouve ; il t'énerve et quand il t'énerve baston.
Je n'ai rien laissé au hasard chaque partie á eu son quota de coups. N'est ce pas wilaime qui dit que chaque détails comptent?
Mais cela m'inquiétais quand même c'est sure que la vieille avait demandé á ce que je revienne mais pourquoi?
Pour l'instant J'avais un autre problème et on n'était mardi.
Je ne fermais pas l'oeil jusqu'à 8h j'entendais les pas de Aïta nôtre bonne ;allant et venant. Et je me rappelais que moi même deux ans plus tôt j'étais obligé de tout faire par moi même. Je me réveillais avant la prière du muezzin pour accomplir les taches de la journée. Quand les filles de mon âge ; 23 ans se préparaient á un boulot dans un bureau moi je m'occupais du fourneau entre les 4 murs de nôtre cuisine délavée. Il arrivait que ma conscience me soufflait sa désapprobation mais quand je regardais mes parents et l'opulence dans laquelle nous vivions maintenant cette voie se retrouvait enfoui au fin fond de mon âme.
Mon père ne portait plus ses loques appelés "chemises" usées par les lavages répétitifs et continuellement cousues par les mains fatiguées de ma mère et qu'il trimbalait chaque jour au première loge dans son ndiaga ndiaye .
Et cette dernière n'était plus obligé de courir de bon matin derrière les moles pour avoir les caisses de poissons les plus fraiches.
Même mon frère jadis marchand ambulant n'avait plus á se faire humilier á longueur de journée ni cramé par le soleil seulement á 19ans. Il pouvait maintenant atteindre son rêve de devenir un tailleur de renommé.
Alors rien que pour tout celà je suis prête á mourrir au près d'un homme que je n'aime pas si ils garderont ce sourire jusqu'à mon dernier souffle.

Je me levais enfin et pris un bain rapide. Je mis l'une des créations de Pape Mbaye mon frère et me dirigeais vers ma voiture.
Quand enfin j'arrivais á destination ; je m'engouffrais dans la clinique et pressait le pas. Une fois á l'étage je laissais la secrétaire en plan et ouvris la porte du bureau.
Je trouvais le Docteur Seck en consultation ; elle devrait être en colère mais elle me connaissait et laissa passer. Sa cliente fut moins compréhensive et se mit á me houspiller je la fusillais du regard ce qui eut le pouvoir de la faire taire.

Mme.Seck: Vous savez quoi Marie nous allons poursuivre demain . Quand dites vous?

Marie: Que c'est inadmissible! Je vous paye ; je mérite du respect.

Mme.Seck: s'il vous plait Marie ; passais l'éponge pour cette fois. La clinique vous offre deux consultations gratuites.

Marie: si ce n'était pas vous je me serais plein chez le directeur lui même!

Mme.Seck: je n'en doute pas.

Elle la raccompagna jusqu'à la porte et la ferma á clé alors que je m'affalais sur le canapé. Elle servit de l'eau dans un verre et me le tendit.

Mme.Seck: Et maintenant dit moi: Pourquoi je viens de perdre 600000 frc?

Baraqa: Ahmed rentre jeudi.

Cette seule phrase suffit á lui faire comprendre ce qui me tracassait.
Elle ne perdit pas de temps se leva et alla cherché son carnet. Elle y chercha furtivement quelque chose. L'ayant trouvé elle le nota et me le tendit.

Mme.Seck: j'ai déjà assisté á l'une de ses opérations et je peus te promettre qu'il est le meilleur. Mais si ce n'était que moi tu ne le ferais pas Baraqa. Dit lui simplement là vérité.

Baraqa: tu ne peux pas comprendre ma puce. Toi tu es avec l amour de ta vie moi avec mon gagne pain. Après celà Ahmed et sa famille n'auront rien á me reprocher de ce côté la.

Mme.Seck: hummm. De toute façon tu ne m'écoutes jamais.

Baraqa: ils veulent un drap taché de rouge ; il le sera. Appelle le et dis lui que je viendrais demain. Je veux cette nouvelle innocence où sinon c'est mon mariage qui sera fini...

Salamaleikoumeuh!! Comment vous allez? Si cette first partie vous a plu alors please aimer; commenter et partager! Ca ne prend pas 2 mn. Oublier les fautes 😁😁.