Ahmed GueyeC'est un mois avait été magique. J'avais pu redécouvrir le bonheur d'une nouvelle relation à la différence près qu'avec Bana nous étions tel un vieux couple avec nos habitudes. Nous avions chacun le respect du travail et aimions quand nous étions ensemble discuter de la vie et des débats à en plus finir. Je découvrais une femme cultivée, qui avait confiance en elle et ne dépendait de personne.
Je n'avais pas à me soucier de l'état de mon compte en banque, elle s'en foutait. Je n'avais pas à protéger mon cœur car dans ses yeux , je lisais à quel point elle en prendrait soin et aucun scandale ne l'entachait. Elle était parfaite...trop parfaite.Bana était tout ce qu'il me fallait. Mais je devais avoué que plus les jours passés, plus je sombrais.
Une autre femme qui lui ressemblait comme une sœur envahissée mes pensées. Alors même que mon cousin Bouba en m'annonçant la naissance de son fils, m'avait dit à quel point mon ex femme "allait bien".
Je m'en étais voulu, car au fond de moi j'avais eu cette espérance folle qu'elle souffre un tantinet de notre séparation. Mais m'avait elle jamais aimée? J'en doutais et n'y croyais même pas.Alors chaque jour , je m'accroche un peu plus à Bana comme une bouée de sauvetage. Je me demandais ce que je ferais quand un jour elle verra à quoi ressemble Baraqa et vice-versa. Comment ma famille allait elle réagir?
Ils allaient tous me prendre pour un fou et c'était déjà le cas de Belle qui l'avait aperçu une fois que j'étais venu chercher mon fils.Elle avait d'abord souris, ravie de me voir à nouveau avec Baraqa avant de se rendre compte que ce n'était pas elle. Elle m'avait regardé comme si j'avais perdu la tête et m'avait demandé si tout allez bien.
Nos rancoeurs avaient tous disparus. Nous n'étions plus totalement les meilleurs amis du monde, mais le fait de l'avoir été et d'avoir un enfant, aidé. Et ca l'avait changé...
Mais tous n'aurait sans doute pas la même retenue qu'elle. Ils ne s'arrêteraient pas à une simple explication. J'en venais même à ne pas vouloir rentrer mais j'y étais obligé. Devant partir deux jours avant Bana, elle me raccompagna à l'aéroport avant de se rendre à une séance de photo. Rentrer sans elle , c'était comme partir dans une mission périlleuse sans gilet par balle. Je savais que je l'utilisais mais j'étais incapable de m'arrêter, j'étais comme un junkie. La culpabilité m'enserrait souvent de son étau mais je la chassais vite.
A mon retour, j'allumais mon portable et envoyais des messages à ma mère et à Magui. J'avisais des nombreux messages que j'avais sur WhatsApp et me décidais enfin à en envoyer un à Steeve. Il me répondit immédiatement qu'il avait besoin de me parler et voulait qu'on se rencontre tous les quatres. Ce n'était pas pour me déplaire. Tous les moyens sont bons pour me faire me changer les idées et il me fallait présenter mes excuses à Pape pour l'avoir ignorer et de même pour les autres.
J'arrivais à l'appart exténué, il avait au moins, était entretenu pendant mon absence. Je sentis une profonde mélancolie s'emparait de moi quand je m'étendis sur le lit. J'avais tellement de souvenirs là ... et désormais ils me semblaient irréels et faux.
C'est ainsi que je sombrais dans le sommeil._______
On était vendredi et je décidais après la prière d'aller voir la famille de ma mère soit de payer ma dette à ma cousine Souadou.
Et malgré toute mon appréhension, je fus bien accueilli par mes oncles et tantes et surtout ma grand-mère maternelle. Elle charriait les autres en disant que j'étais son mari préféré et que je lui donnais de l'argent moi au moins.
J'avais toujours tenu à m'éloigner d'eux, ils étaient en désaccord avec ma mère , alors d'une certaine manière avec moi aussi. Mais ils ne semblaient pas appliquer les mêmes règles que moi. J'avais l'impression d'être un fils prodige. Je fus coltiné jusqu'à la maison à l'autre bout du quartier et rencontrait la famille de mon homonyme. Un petit garçon du même nom que moi, me prit en idole. Nous avions le même homonyme, un homme qu'on ne connaîtra jamais. Je n'avais jamais demandé de quoi il était mort. Le sujet semblait douloureux pour tout le monde.
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Ahmed & Baraqa : likko teugg tassouko...
RandomChaque histoire ne commence pas par un coup de foudre... parfois il faut du temps au coeur pour laisser l'évidence prendre sa place et éclaircir la vision des yeux pour que l'être tant cherché soit visible comme le soleil en plein ciel... histoire f...