Baraqa: Alors qu'est ce que tu attends?Je la regardais avachi sur le lit ; tellement á l'aise comme si il ne s'agissait que d'un examen de routine. Était ce celà le comportement d'une fille qui n'avait aucune expérience ?
Elle ne faisait que confortait mes doutes sur ce que je m'étais imaginé depuis maintenant un an.
Au début je n'avais qu'elle et ne voyais qu'elle. Elle était discrète ; souriait á mes blagues pourries; me donner de son temps alors qu'elle était occupée chez elle; enfin je suppose... j'avais vu en elle ; celle que je voulais pour la vie. Je ne suis pas de ceux qui collectionne les filles suite á un déboire amoureux. Je suis de ceux á qui on colle une étiquette de " gentil" où "cool" celui á qui on donne de l'espoir pour le laisser ensuite être un simple ami. Je n'ai jamais montré á quiconque qu'on avait de l argent car pour moi ce n'était pas le mien mais celui de mon père. Je me suis rendu compte rapidement que cela changeait les choses entre moi et les autres surtout les filles. Celles qui me friendzonaient, revenaient vers moi peuff. Mais pas Baraqa; elle depuis le début elle n'avait pas changé de visage ... parcequ'elle était plus maligne que les autres? Les photos d'elle avec d'autres rejaillirent dans ma mémoire ; dans cette enveloppe qu'on m'avait déposé au devant de ma porte le jour où heureux j'étais devenu le mari de la femme que j'aimais. Je me suis senti berné au fond de moi même. Un homme quand il aime vraiment ce n'est pas des lols.
Je contractais ma mâchoire ; les poings serrés sous l'effet de la colère. J'étais rentré pour une chose précise et je comptais le mener á bien.
Je ne m'affublais pas de ce qui me restais de vêtement et me dirigeais vers le lit. Je la vis déglutir et tournais les yeux. Je m'approchais d'elle ; pris son visage en coupe et l'embrassais. J'alternais entre baiser et caresses mais n'obtenais aucune réaction. Était elle frigide? Je m'arrétais pour la regarder et reçu un coup invisible au ventre. Elle semblait embêtée et complètement indifférente. C'était un coup á mon égo que je ne pouvais supporter alors que mon corps n'était pas indifférent au sien; je pensais que celà serait plus difficile. Je me levais du lit et saisit le tissu dont je m'étais débarrassé vingt minutes plus tôt.Baraqa: tu as fini là ? Sérieusement ? Serais tu impuissant Ahmed?
Je m'arrétais net les muscles de mon dos était sans doute contracté tellement je me retenais. Elle ne s'arrêtait pas de parler . Mais bon sang á quoi jouait t'elle?
Baraqa: Ca ne m'étonnerais pas . Un homme qui épouse une femme et ne revient qu'un an après pour consommer...hum; il y'a de quoi avoir des doutes!
Mes actes n'étaient guidés que par la colère . Je me jetais sur elle avec un seul objectif lui faire du mal. Je l'embrassais jusqu'à sentir le goût métallique de son sang dans ma bouche. Elle n'était pas á plaindre car j'avais le dos charcuté avec ses ongles. Je ne me retenais plus en voyant son regard de dégoût placardé sur son visage. Je laissais libre cours á ma haine ; á ma vengeance et á mon désir non partagé pour elle. J'entendais ses sanglots répondant á l'écho des battements de mon coeur mais j'étais trop loin pour m'en émouvoir. Quand la dernière vague de mon désir vint s'échouer sur le rivage de son corps, je sortis de ma transe et m'affalais sur elle. Je restais la quelques instants incapable de me relever et de faire face á ce qu'elle m'avait obligée á faire.
Ahmed: Maintenant; tu sais ce que cela coûte de me provoquer.
Ma voix se voulait sans remords et j'y arrivais mais ce qui se passait á l'intérieur ; était á l'exact opposé de la réalité. Ce sentiment grandit plus quand je ne reçus pas de réponse. Je levais la tête pour la regarder mais elle semblait dormir. Je la secouais mais ne remarquais aucune réaction. Je me levais; m'entourais du pagne et sortais en courant . Je t'embourinais á la porte de ma mère qui sortit les yeux ensommeillés.
Ahmed: maman stp viens je crois qu'elle s'est évanouie .
Maman khady: Quoi?! Dit elle l'air d'avoir récupérer toutes ses facultés.
Maman Khady: depuis quand l'est elle?
Ahmed: je ne sais pas maman. Je suis venu ici directement.
Maman Khady: Mais tu aurais dû essayer avant ; Ahmed! Ne sais tu pas que l'être trop longtemps c'est dangereux!
Elle me remontait les bretelles tout en marchant énergiquement vers la chambre. On y retrouvit celle qui devait l'accompagné et sa tante entrain de la réveiller. Maman s'approcha d'elle et lui assénit deux claques sonores qui se répercutérent dans le silence de la nuit. Je la regardais ébahis de par la violence de son geste comme si elle l'avait prémédité. Je ne m'y interressis plus quand je vis qu'elle revenait á elle. Mes yeux se branchérent au sien quand sa tante la relevit. Je ne savais que faire ni que dire; déjà que sa lèvre saigné et que le sang dans mon dos avait du sécher. Que pensaient elles en ce moment? Je ne saurais le dire mais nôtre nuit de noce eut plus de témoins qu'elle n'aurait dû. Mes yeux se ramenérent au lit que Baraqa venait de quitter pour la salle de bain au bras de sa tante laissant en évidence la preuve de son innocence. Ma mère enleva le drap en souriant d'un air satisfait; me saisit l'épaule en me glissant quelques mots.
Je n'y prettais pas attention en me disant que celà était impossible. Baraqa ne pouvait être vierge...
Je saisit mes habits de la veille ; les enfilaient rapidement et sortit de la maison comme si j'avais le diable á mes trousses.
Et si je mettais trompé sur elle ?
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Ahmed & Baraqa : likko teugg tassouko...
AléatoireChaque histoire ne commence pas par un coup de foudre... parfois il faut du temps au coeur pour laisser l'évidence prendre sa place et éclaircir la vision des yeux pour que l'être tant cherché soit visible comme le soleil en plein ciel... histoire f...