Ahmed GueyeAhmed: Belle... s'il te plait, répond moi. Tout ca c'était une grave erreur. Je...je suis désolé et je... je t'aime.
Reviens moi.
Bip.Encore un message de plus ; je ne savais pas combien je lui en avais envoyé . J'aimais Belle, pas autant que j'aimais Baraqa mais je l'aimais quand même. Il était 5h sur le réveil, je le regardais inlassablement, mon esprit s'était rebellé et refusait de me laisser dormir . Je soufflais fatigué. La femme que j'aimais été á un pas de moi, dans la chambre d'à côté mais je ne voulais plus rien d'elle. Qui a dit que l'amour rationnelle n'existait pas? Quand on sait que l'élu de nôtre coeur est toxique pour nous, ne vaut il mieux pas écouter son esprit? Essayer de limiter les dégâts ?
Je ne me voyais pas vivre avec une femme qui n'en avait qu'après mon argent, une femme qui me parle mal á longueur de journée.
Qu'est ce que celà dira de moi? Quémander un amour factice á grand concours d'espèce sonnante et trébuchante.
Peufff.
Je sentis mon portable faire vibrer le lit et mon cœur cogné dans ma poitrine.Ahmed : Belle... dis je dans un souffle.
Je ne regardais même pas qui appelait pour moi c'était Belle mais...
Ahmed: Allo...B...
...Ahmed Gueye!...Snif... ma vie vient de s'écrouler...snif... il ne m'avait pas promis celà... il ne m'avait pas dit celà.
Ahmed: Maman mais... qu'est ce qui se passe?
Maman: Ton père ;snif. Il était malade. Tu te rends compte! Il a fait une crise cardiaque !
Ahmed: Soubhanallah! Il est où maman ?
Maman : ...snif.
Ahmed: Maman...où est papa?
Maman : il est parti Ahmed ; ton père est mort sniff... il ne m'avait pas dit ca tout á l'heure... il avait promis de s'accrocher...snif. Que vais je faire moi maintenant sans lui...snif wouyyyyyy.
Je m'étais déconnecté depuis longtemps. Mon père... mon idole... l'homme qui m'a tout inculqué. Celui qui c'est tué au travail pour tout offrir á ses enfants.
Je n'avais jamais vraiment été proche de mon père ; il avait été un peu celui qui nous corrigeait quand nous faisions des bêtises, le visage de l'autorité. On le craignait certe mais on oubliait vite quand il nous couvrait ensuite de cadeau pour se faire pardonner . Je l'avais surpris plus d'une fois , le regard sur moi les yeux humides ; en me disant:Papa: Plus tard, tu lui ressembleras mon fils. Tu seras comme Ahmed.
Il me parlait de mon homonyme ; son meilleur ami que je n'avais jamais connu,décédé avant ma naissance et auquel il avait tenu á rendre hommage.
Je calmais ma mère d'une voix monotone et me laissait tombé par terre.
Comment allais je l'annoncer á Maguette? Comment lui dire que l'homme qu'elle aimait á charier tout le temps, celui qui l'appelait "yaye boye" (maman) n'était plus.Entre quatre murs; á l'abris des regards ; je me laissais allé. Pleurant la mort d'un être cher. On dit qu'un homme ne pleure pas alors á cet instant je leur dis que ce n'était pas l'homme qui pleure, mais l'enfant qui se cache derrière lui. Ce petit garçon qui a perdu son roc, son socle; son idole.
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Ahmed & Baraqa : likko teugg tassouko...
De TodoChaque histoire ne commence pas par un coup de foudre... parfois il faut du temps au coeur pour laisser l'évidence prendre sa place et éclaircir la vision des yeux pour que l'être tant cherché soit visible comme le soleil en plein ciel... histoire f...