Instagram//Framal tome2

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15h34,
Johannesburg,
Ken.

Comme nous venions de finir de manger, nous nous étions tous dirigé vers la grande piscine de la maison.
Avant d'entrer dans l'eau pour éclabousser tout le monde mais surtout Noha, je me dirigeais vers le transat sur lequel reposait Amalia.
Elle avait mit sa lotion pour le corps ou je ne sais pas quoi, et s'était cachée derrière ses lunettes de soleil dorées.
Je m'assis alors sur le transat à côté d'elle, c'était celui de Doums mais ce dernier était dans l'eau donc n'en avait évidement pas besoin pour l'instant.

Moi : bien?

Elle se redressa et me regarda d'une manière hésitante puis posa son livre au sol.
Elle me regarda encore avant de poser les yeux sur son fils.

Amalia : bah... bien et toi?
Moi : nickel nickel...
Amalia : Noha! Fais attention à tes lunettes chaton s'il te plaît!
Noha : c'est même pas moi c'est tonton Deen il me met la tête sous l'eau quoi...
Moi : Malia euh... c'est quoi ton commentaire sous ma dernière photo?
Amalia : bah rien juste un truc amical quoi.
Moi : non pas le premier, celui où tu dis que tu me surveille...
Amalia : ah celui là...
Moi : ouais celui là...
Amalia : bof j'en sais rien, un petit truc histoire de plaisanter quoi...
Moi : unhun...

J'allais me relever puis finalement non.
Je m'installe à nouveau comme avant mais cette fois ci un peu plus près de mon amie.
Cette dernière releva ses lunettes sur le haut de son crâne afin d'adopter un regard plus que sérieux en face de moi.

Moi : et pourquoi tu ne me dis pas tout simplement qu'elle t'a demandé de me surveiller?

J'avais utilisé un ton un peu froid.

Amalia : pour éviter ce genre de réactions peut être.

Je desserre légèrement mes poings et tente de décrisper tant bien que mal ma mâchoire.

Amalia : tu sais Ken... Mae tient vraiment à toi et c'est normal qu'elle se pose quelques questions... surtout quand on sait qui est en face d'elle. Alors ne le prend pas mal d'accord? Et ne prend pas mal non plus le fait que j'ai clairement accepté de jeter un œil sur toi. S'il te plaît.

Elle se leva, prit son livre et son verre d'eau citronnée et retourna à l'intérieur.
Lorsqu'elle franchit la baie vitrée, je fis de même et la suivit; d'après moi la discussion n'était pas close.

Moi : pour qui tu me prend? Qu'elle elle doute, j'ai du mal mais j'comprend, mais que toi tu doute?!
Amalia : eh nekfeu, je doute pas de toi parce que tu sais bien que moi même j'suis pas irréprochable non plus. Mais je me suis engagée vers elle parce que je sais que tu ne la décevras pas et que je n'aurais pas à l'informer de trucs pas nets.
Moi : t'aurais pas pu y dire ça alors? Que j'fais rien et que j'ferais rien?
Amalia : déjà calme toi. Et non.
Moi : pourquoi?
Amalia : parce que j'ai vraiment envie que ça marche vous deux! Parce que j'ai envie qu'elle puisse avoir confiance en quelqu'un d'autre que toi ici. Ça te satisfait assez ou monsieur veut d'autres explications?
Moi : non c'est bon.

15h46,
Johannesburg,
Amalia.

Ken : non c'est bon.

Il retourna vers la piscine tandis que je me mis à couper des fruits pour le goûter.
Je comprend que Ken a pu être étonné par le fait que j'ai dit à Mae que j'allais le surveiller mais je sais qu'il s'en remettra rapidement.

... : mhhhhh que nous prépare maman?

Je ne me retourne pas et esquisse un léger sourire lorsque je sens Idriss se poser derrière moi, sa tête tout près de mon cou.
Il piqua un bout de mangue du saladier, je fus obligée de me retourner pour lui reprendre avant qu'il ne le mette en bouche.

Moi : eh! Ça va de piquer le goûter?!
Idriss : elle est bien coupée en tout cas ta mangue.
Moi : pffff...
Idriss : t'étais pas obligée de faire ça pour tout le monde hein.
Moi : je sais. Mais j'en ai envie. Et puis si je ne me mets pas aux fourneaux ici, personne ne mangerait donc...

Idriss rigola a pleine gorge, ce qui me fit frémir.
Ça faisait tellement longtemps que j'attendais de retrouver notre complicité...
Lorsque j'étais encore aux États Unis, tout le temps je souhaitais rencontrer une personne comme lui, et maintenant que je l'ai à nouveau lui, je ne compte pas le reperdre une nouvelle fois.

Idriss : qu'est ce que tu as?
Moi : rien, je réfléchissais juste...
Idriss : et a quoi réfléchissait madame Framal?

Cette fois je souris bien plus qu'avant. Il ne m'avait jamais appelé comme ça pourtant avait prononcé ses mots d'un naturel évident...

15h52,
Johannesburg,
Noha.

Moi : non mais ça compte pas tonton Ken, il faut d'abord toucher le mur au bout pour gagner hein!
Tonton Ken : et je l'ai pas fait?
Moi : bah non! Et je t'ai vu en plus, y'a triche là!
Tonton Ken : ah bon?
Moi : bah oui!
Tonton Doums : bah oui tonton Ken!

Mon ventre commence à gargouiller, encore une fois...
Je grimace un peu et nage jusqu'aux escaliers pour sortir de l'eau et chercher maman pour qu'elle me donne un goûter.
Tonton Moh me lance une serviette bleue foncée trop belle pour m'essuyer mais je la laisse tomber et cours jusqu'à l'intérieur.

Moi : MAMAN! MAMANNNN!

J'entre dans la cuisine et la, surpriiiise!
Je vois maman et papa se faire un bisou!
Berk c'est dégoûtant... Mais ça veut dire qu'ils sont amoureux!
Chouette!
Je sors de la cuisine et je les laisse tranquille.
Alors je m'installe sur une chaise à côté de tonton Theo et tonton Moh.

Tonton Theo : bah alors? Il est où mon goûter?
Moi : chuuuut!
Tonton Theo : quoi?
Moi : faut chuchoter parce que y'a maman et papa dans la cuisine et ils se font des câlins de quand on est namoureuuuux!
Tonton Moh : ah bon????
Moi : ouiiii!

    Tonton Ken arrive, il a tout entendu alors il sourit très fort.
Il est très content pour maman parce que il savait que elle elle aimait encore très fort papa alors ça lui faisait mal au coeur de voir maman triste.
Et puis moi aussi je voyais maman triste des fois et ça me fait mal à mon coeur moi aussi...

Tonton Doums : trop génial!
Moi : super mega cool hein?! Quand je retourne aux États Unis Carl et Josh ils pourront plus dire que j'ai pas de papa hehe!

Parrain allait ouvrir la bouche pour parler mais maman et papa arrivèrent au même moment avec un groooos bol de fruits et pleins de petites assiettes dans les mains.

Maman : c'est l'heure du goûterrrr!
Moi : ouais!

Je pris une assiette et la mit devant moi puis je sortit de table et couru vers maman lui faire un gros câlin.
En suite je fis pareil avec papa qui me porta à son cou.
Une fois près de son oreille, je lui fais un bisou sur la joue puis chuchotais pour qu'il soit le seul à entendre:

Moi : papa on a la plus belle de toutes les mamans la.
Papa : la plus belle de toutes.