Instagram//Framal tome2

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07h11,
Paris,
Idriss.

Alors que je dormais paisiblement il y a encore une heure de cela, j'avais reçu un petit message de ma femme, me disant que sa meilleure amie et un de mes frères venaient de donner naissance à leur premier enfant.
J'étais tellement excité pour eux, je savais exactement ce que cela faisait d'être père et de voir son enfant enfin voir le jour pour la première fois de sa vie.
Alors sans avoir trop réfléchi, j'avais pris une rapide douche et optais pour un pantalon noir très simple avec un tee shirt blanc que je ne prenais pas le temps de rentrer dans mon jean comme les filles, puis pris une petite paire de baskets noir, les premières qui me venaient à la main.
Dans la salle de bain, je pris le temps de mettre un peu de crème sur mon visage et de l'anti cernes d'Amalia afin de cacher les horribles marques violacées noires qui ornent chacune le bas de mes yeux.
Je n'ai réussi à dormir seulement quatre heures cette nuit, et ce manque de sommeil savait se faire ressentir...

Une fois ma petite mise en beauté - où semblant de mise en forme - terminée, je pris rapidement mes clefs et partis le plus rapidement possible à la maternité d'Aleyiah.

08h24,
Paris,
Idriss.

Chambre 112.

Je rentre lorsqu'on m'indique que j'en ai la permission, et la première chose que je vois me fais m'arrêter nettement.
Noha était entrain de dormir, totalement avachis sur les genoux de Ken et tenait sa main fermement emprisonnée dans la sienne.
Amalia elle, n'avait seulement déposé sa tête sur l'épaule de Ken qui faisait des petits vas et viens avec son pouce sur sa jambe.
Elle se retenait de ne pas dormir et lui aussi.
Deen n'était pas beaucoup plus réveillé, mais mon entrée brutale due à l'émotion les fit tous sursauter.

08h26,
Paris,
Amalia.

La porte s'ouvrît franchement et me fit ressentir un sursaut, comme à tous les autres.
Idriss apparut, habillé d'un simple tee shirt blanc qui faisait ressortir à la perfection ses abdominaux.
J'aspirais ma lèvre basse entre mes dents et me levais automatiquement pour aller entourer mes bras autours de sa nuque et l'embrasser.
Lorsque nos deux bouches se touchèrent, je sentis le regard brûlant de Ken me parcourir tout le corps, comme si j'étais entrain de braver l'interdit.
Idriss serra finalement la main du grec et du nouveau papa puis prit son fils dans les bras.

Idriss: ça va toi?
Noha: oui mais j'ai sommeil. Mais c'était trop bien chez tonton Ken!
Idriss: cool!

Il se releva et la porte s'ouvrît à nouveau, laissant entrer Aleyiah et la magnifique poupée qu'elle tenait encore dans ses bras.
Des infirmières poussaient son lit jusqu'à sa place initiale et nous demandèrent de ne pas trop précipiter les choses et nos questions et les visites à répétition - qui normalement ne devaient pas avoir lieu avant demain.

Deen s'approcha de sa femme, la main plus que tremblante à l'idée de voir enfin sa fille respirer.
Il n'osa pas la toucher, ce qui fit rire tout le monde tellement il se rendait timide.

Aleyiah: tiens, c'est la tienne aussi.

Elle tendit du bout des bras ce petit bébé sublime à Deen qui n'eut pas d'autre choix que de l'attraper et le bercer.
Une larme roula sur leur joue à tous les deux, se qui déclencha une chute de perle d'eau chez moi également.
Idriss le sentit et me prit par la taille alors que Ken avait prévu de me prendre par les épaules s'il ne s'était pas fait devancer.