Chapitre IV
Jacob Carter l'observa, le regard interrogateur.
— Combien de temps êtes-vous resté dans le sarcophage ?
— Selon Teal'c, environ quarante-huit heures.
— Pourquoi ne vous a-t-il pas laissé mourir simplement ?
— Je pense que ce n'est pas assez « amusant » pour lui.
Ils avancèrent dans le couloir menant à la salle de contrôle du vaisseau. Daniel, Teal'c et Pete les suivaient en écoutant le récit de Jack.
— Comment vous a-t-il tué ? demanda Pete.
Jacob dévisagea l'homme qui venait de parler.
— Vous êtes ? questionna-t-il.
— Pete Shanahan. J'avais demandé à Sam de pouvoir assister à une de ses missions, ça ne s'est pas déroulé comme nous le pensions.
— À quel point êtes-vous proche d'elle ? demanda Jacob.
Son ton froid n'inspirait pas vraiment Pete, qui hésita à répondre.
— C'est ma petite amie, répondit-il doucement.
Jacob le toisa de la tête aux pieds, puis s'éloigna afin de discuter avec Anise de leur prochain point d'arrêt.
— Excusez-moi, mais qui est cet homme ? demanda Pete au reste de l'équipe.
— Je vous annonce que vous venez tout juste de rencontrer Papa Carter. Jacob Carter. Et Selmak aussi, bien évidemment, dit Jack, sourire en coin.
Il s'éloigna à son tour, laissant un Pete abasourdi.
— Ne vous en faites pas, je suis sûr qu'il vous a apprécié, lui dit Daniel, comme pour l'encourager.
Ils passèrent les deux heures suivantes à planifier leur prochain arrêt, qui leur permettrait de reprendre la porte jusqu'à la base.
— P3X-542 n'est pas mal, ça fait un détour de trois heures sur votre trajet initial. Comme ça pas besoin pour nous de faire deux jours de trajet jusqu'à votre base. J'aimerais mieux que Carter soit rapidement vu par Fraiser, dit Jack.
— Ça me semble être une bonne alternative effectivement, Jack. Je préférerais également. Que s'est-il passé exactement avec Ba'al ?
Trois paires d'oreilles se tendirent, avides d'en savoir un peu plus. L'état de leur amie les inquiétait, et surtout une question subsistait : si Jack était mort dès les premières heures de torture, qu'était-il arrivé à Sam lorsque Ba'al était venu la chercher de nouveau le lendemain ?
— Ba'al souhaitait avoir les codes du boîtier permettant d'ouvrir l'iris. Bien évidemment, nous n'avons pas parlé. Ça a passablement agacé notre cher faux dieu. Il s'est dit qu'il lui fallait un moyen pour être plus persuasif.
— La fameuse information qu'il a obtenue ? lui demanda Pete.
— Pas exactement. Disons que Ba'al a compris qu'on ne laisse jamais personne derrière. Il s'est donc dit que ça s'appliquerait également à la torture. Il a pensé que si Carter assistait à ma torture elle parlerait, expliqua Jack.
— Mais pourquoi vous ? Il aurait pu tous nous utiliser, répliqua Pete.
— Parce que je suis son supérieur et que je suis le chef de la base terrienne, je suppose, dit Jack, d'un ton qui se voulait sec et sans appel.
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Réflexion
FanfictionUne demande un peu spéciale, anodine en soi, va se retrouver plus destructrice que jamais.