~ Panique ~

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Guilias reprit conscience. Attila se trouvait devant lui. Le fuyard tenait fermement sa nouvelle arme, et son ennemi fut confus en la voyant. Le maudit se dégagea facilement de la branche où il avait été transpercé. Il ne sentait rien malgré ses inombrables blessures.

( Ces pouvoirs me rendent insensibles à la douleur ? ... Et puis, je sens mon corps comme étant beaucoup plus vivant... Interess- )

  Il fut couper, sa conscience s'écroula et un demi masque à la fois doré et noir ensevelit la partie droite du visage de Guilias. Un cri farouche surpuissant sorti de sa bouche. Sa pupille droite était devenu noir, de la bave sortait de sa bouche. Le maudit avait un air sauvage.

  Sans perdre un instant de plus, le fuyard mit un coup de parapluie sur le visage de sa cible. Attila fut éraflé à la joue et propulsé sur plusieurs mètres. Le fugitif chargea à une vitesse folle son ennemi avant de lui perforer le ventre. Ensuite, les assauts de l'ancien esclave furent beaucoup plus rapides. Son arme était maniée comme un fouet. Attila se mit à supplier, entre deux coups, en chancelant :

« Laisses-moi... Vivre ! Enfoiré ! »

  En guise de réponse, un nouveau coup lui déchira la moitié du visage. Ensuite, Guilias pointa son parapluie sur son ancien ami.

« La tempête amène l'orage. »

  À ces mots, un être composé de vent sorti de l'arme. C'était Zera. Il attrapa rapidement le membre de La Toile avant de se changer en tempête gargantuesque, rasant plusieurs arbres. La puissance du vent déchiqueta les deux bras de l'ancien leader.

  Le fugitif, lui, avait également bondit dans la tempête. Il embrocha une dernière fois Attila avec son arme, lui perçant la cage thoracique. Les deux étaient en chute libre au cœur de cette tornade infernale. Le Toilier n'avait pas dit son dernier mot et venait de percer un des poumons du fuyard avec la pointe de sa chaussure en acier. Guillias ne sentait pas cette grosse aiguille pénétrer sa chaire. Peut-être était-ce la mort qui lui rendit si insensible ?

  Non. Guilias sourit. Il défait le bout de tissus sur lequel Attila venait d'exprimer sa rage. Une peau visqueuse l'avait protégé. C'était celle du ver combattu auparavant !

« Disparais, vermine ! Hurla une dernière fois le maudit, en chargeant son dernier coup. »

  Le fugitif se prit un coup de poing supersonique. Suivi d'un coup de pied puis d'un coup de coude retourné. Il s'écrasa rapidement hors de la tempête. L'homme au masque venait d'intervenir.

« Tu n'es pas banal... Toi... Mon ami est dans un sale état. Nous nous reverrons. Dit-il, en portant Attila. La tempête avait cessé. »

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