- Ruée -

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Une créateur putride apparue. Elle était enrobée de graisse,  son nombre de bourlets dépassait la dizaine. Sa taille passait les trois mètres. Le monstre commença à ouvrir la bouche, comme pour annoncer l'intrusion du maudit. Alors Guilias se jeta sur la bête en lui décochant un coup de poing dans le ventre. Ce n'était pas assez pour faire bouger le colosse. Le monstre putride bougea avec une grande fluidité son bras droit avant de coller une claque supersonique dans la joue du fuyard.

  L'homme aux yeux dorés s'écrasa contre les canalisations, s'ouvrant l'épaule gauche. Il tomba dans l'eau sale, puante et infecte. Soudain, une force obscure l'anima. Comme un sursaut de colère, de rage. Il serra les dents jusqu'à en saigner. L'aura que Guilias dégageait n'était plus humaine. Elle était farouche.

« C'est ça ! C'est tout à fait ça ! Lorsqu'il aura une haine qui dépassera l'entendement, il pourra mettre à genoux le monde à lui tout seul. Tu es sur la bonne voix ! Hurla de joie Achille. »

  Le maudit attrapa un bout de tuyau en bois avant de se ruer vers le monstre. L'expérience ratée essaya de lui coller un coup de poing surpuissant. Cependant, Guilias le bloqua d'un bras. Il bloqua la bête qui l'avait envoyé voltiger il y a quelques instants ! L'ancien esclave bondit en l'air pour mettre un coup de pied dans la nuque de cette abominable créature. Il continua son assaut en brisant la mâchoire de son adversaire avec son arme.

  Le monstre s'écroula lentement contre le sol. Guilias reprit rapidement sa route avant que les gardes n'arrivent, à cause du bruit. Cependant, les entrailles du cadavre se mirent à gigoter. Ce fut un spectacle répugnant. Un gigantesque serpent noir muni d'une corne sorti de l'estomac du monstre. Il était couvert d'acides puants.

  Le maudit fut prit dans l'étreinte de la bête. Son squelette pouvair clamser à tout instant. Le tuyau en bois éclata sur le ventre de l'homme aux yeux dorés. Il cracha du sang et eu des écorchures. Il attrapa un bout de bois pointus et l'utilisa pour ouvrir la chair du serpent.

  Sous le coup, le prédateur relâcha le maudit, qui lui bondit dessus juste après. Guilias attrapa fermement la corne avant de la tordre de toutes ses forces. Une fissure ! Une fissure était apparue ! La bête se cogna plusieurs fois contre les murs pour dégager l'insecte qui l'attaquait, mais en vain. Le fugitif arracha finalement la corne avant de la planter dans la cervelle du monstre.

  Le serpent s'écrasa contre le sol. Le maudit venait de gagner. Mais il se remit rapidement en marche : la bataille n'était pas finie. Soudain, il s'arrêta. Des bruits de pas indiquaient qu'une personne s'approchait. Le fugitif se remit sur ses gardes et attendit.

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