Chapitre 9

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Je ramasse mon sac de de GRS et sors de l'appartement.  Je m'engage sur le trottoir en face de l'entrée de mon immeuble .
Arrivée au centre de GRS, je me dirige vers les vestiaires, et là: Surprise !

Quand j'ouvre la porte des vestiaires, je me retrouve face à... Karine ! Je n'avais pas prévu ça, mais c'est vrai que comme je suis nouvelle ici, je n'avais pas penser qu'elle pourrait être dans mon groupe. D'habitude, mon ancienne professeure me disait toujours les membres de mon futur groupe.

J'essaie de l'éviter, mais c'est trop tard, nos regards se sont croisés. Elle s'avance vers moi, tandis que je commence à me préparer. Elle s'assoit à côté de moi, le regarde tourné vers mes chaussons que je lasse. 

"-Bonjour, dis-je  - c'est la première fois que c'est moi qui commence la discussion -.

-Salut, je ne savais pas que tu faisais de la GRS ! C'est cool !

-Oui...

-Tu en fais depuis combien de temps ?

- 5 ans, et toi ?

-Moi ça fait 7 ans ! 

-Ah oui, quand même !

-Oui ! 

-Bon on va dans la salle ? dis-je en essayant de raccourcir notre temps d'échange. 

-Oui, je vais te montrer le chemin!"

Je la suis dans les couloirs interminables de cette école d'arts qui regroupe la danse, la GRS, la gymnastique simple, la musique, le dessin...

Nous arrivons enfin devant la salle, Karine se tourne vers moi et me lance d'un ton neutre :

"-Bon écoute moi bien Ana, je sais que nous sommes parties sur de mauvaises bases nous deux, mais je voulais juste te dire que moi et les autres sommes très ouvertes, et si tu ne veux pas de nous, tu peux nous le dire, mais dis-le nous en face. Je comprends que c'est peut être compliqué pour l'instant comme tu ne connais personne, mais si tu changes d'avis, nous sommes là pour toi. Voilà, c'est tout"

Elle ne me laisse pas  le temps de répondre, elle se retourne vers la salle, entre, salue la professeure, et me fais signe de la suivre. Elle explique à la professeure que je suis la nouvelle. - Ah ce fameux mot "la nouvelle" il me hante depuis lundi ! - La professeure, Clarisse, me demande ce que je pratique le plus, je lui réponds alors qu'avant je pratiquais de tout, donc je suis "multitâches". Elle lâche un petit rire et me demande de lui montrer mes compétences.


A la sortie du cours, je me presse et adresse un "au revoir "  rapide à Clarisse et à Karine .

Je cours à travers les rues qui séparent l'école d'arts de mon immeuble, passe quatre à quatre les marches jusqu'au second étage. Je pousse la porte d'entrée, lance un "Bonjour" à ma mère et file dans ma chambre, fermant la porte derrière moi.

Je balance mon sac de GRS sur mon lit, prends ma robe dans mon armoire, et file sous la douche.

Quand je sors de la douche, je me sèche, étends ma serviette et commence à me rhabiller. Je ferme la fermeture éclaire, relève mes cheveux en chignon brouillon, prends mes boucles d'oreilles en oiseaux roses en origami, accroche mon collier autour du cou, ajoute une bague et une gourmette comme touche finale à ma tenue. Ensuite, je m'attaque à mon visage. Je passe délicatement de la crème hydratante sur ma peau, mets du mascara, du léger faire à paupière en dégradé de gris, de l'eye-liner, et fini en mettant du gloss rose pâle sur mes lèvres. 

Je récupère mon sac à main, y mets des mouchoirs, du désinfectant pour mains, mon gloss, de l'argent, ma carte de bus, et bien sûr le cadeau de Léa. Je pends mon sac à mon épaule droite et le laisse tomber le long de mon côté droit. J'enfile mes ballerines noires à petits talons et me regarde dans le miroir.

Je me parfume, sors de ma chambre et me montre à ma mère. C'est un moment de complicité que j'aime bien avoir avec elle: je montre mes trouvailles et elle me donne son avis. Je décide donc de laisser notre dispute de côté pour partager ce moment.

"-Alors ? lui demandai-je 

-Tu es magnifique ma chérie ! Comme d'habitude d'ailleurs !

-Merci maman ! dis-je en lui déposant un bisou sur la joue 

-Ah bah c'est malin ça ! J'ai la joue pleine de gloss maintenant, dit-elle en riant

-Moi aussi je t'aime ! dis-je en riant à mon tour.  A tout à l'heure !

-A tout à l'heure ma puce !"

Je sors de l'immeuble en enfilant ma veste en cuir dans l'élan.

Une voix m'interpelle. Je me tourne et me retrouve face à Alex,  l'un des "bad-boys" de ma classe.

"-C'est dangereux pour une aussi belle jeune fille  de se promener seule à cette heure là non ?



Un passé accroché [ EN REECRITURE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant