Tu n'aimes que moi
Si c'est faux je gagne
Tue-moi
La vase ne grossira pas
Tu es si seul
Quelles qu'elles soient
Pour quelques belles
Des poupées de porcelaine
Il faut cracher si fort
Pour toucher la colombe
Mais tu n'aimes que moi
Et si c'est faux je gagne
Tue-moi
Je gueulerai si fort
Que peut-être m'entendras-tu
À l'image des seins
Des sarcophages
Et des poussières noires
Frappe-moi encore tu aimes
Quand les os se plient
Car tu n'aimes que moi
Et si c'est faux je gagne
Tue-moi
Tu illusionnes
Du sang mon enfant
Je me méfierai de toi
Quand je t'aurai connu
Des amants c'est injuste
Entends mon râle et crie
Éloigne-toi de ça
Car tu n'aimes que moi
Et si c'est faux je gagne
Tue-moi
J'appelle maman
Elle est morte
Pourquoi as-tu fait ça ?
L'idée de charme
Retourne jouer
Un rire qui nous satisfait
Tu es un être féroce
Et tu n'aimes que moi
Mais si c'est faux je gagne
Tue-moi
Les damnées
Égorgés dans ton silence
Tu m'appartiens
Je ruisselle
Pense à mon corps
Ta tête vers mes yeux
Glisse dans la fausse
Car tu n'aimes que moi
Et si c'est faux je gagne
Tue-moi
Je te fais envie
Quand tu ne sais pas
Cache toi contre moi
Et mes lèvres sont près de toi
Je dis stop je dis stop
Mais rien ne t'arrêtera
Je vais autre part
Tu n'aimes que moi
Si c'est faux je gagne
Tue-moi
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Folies
PoetryChaque pensée est une folie de plus, et chaque folie est une pensée nouvelle. Ici, je les assemble et de toutes mes folies, je récrie ma Folie. Elle est nombreuse, et, se faisant toute belle, elle vous invite à les connaître... venez donc, mais ne v...