Et le Manque vient, aux odeurs de parfum, rappeler l'ivresse perdue de ton cou dans lequel me blottir – pitié ! encore... - m'envolait plus haut que nous n'aurions jamais pu aller. Mes complexes anodins qui se glissent dans les lignes ressemblent aux courbes de ton corps fin : délicats et discrets, fins et raffinés, nul ne peut mieux les voir que celui qui les aime. Jamais assez je n'aurais eu accès à ce jardin de proses que tu gardais sous tes vêtements, qui appelait ma bouche d'y faire naître les fleurs aux pétales roses. Et si le silence ici est le dernier mot des maudits, et s'il ne reste à donner que du rien à nos mains, et si la plaie pleure et si mes yeux saignent : c'est l'Absence. Solitude, triste alliée invincible, tient pour seule compagnie dans cette pièce où ton lit n'est pas – le mien, seulement, trône, esseulé, et moi avec.
Cimetière au bord des lèvres, je crois bien c'est ton nom gravé en moi depuis ma tendre naissance – la deuxième, dans tes bras : tu sais bien que la première n'était qu'une piètre mascarade ! Seconde mort aussi, me revoilà pleurant, errant sur le quai des amours. Les nôtres ne se faisaient que trop peu pour vivre assez. Il n'est plus rien à attendre dans cette stase stagnante, il n'adviendra plus que le cours des vies qui s'éloignent vers un peut-être meilleur, sans doute remord, chemin de regrets.
Mes effractions psychiques terminées, je te souhaite sur la route les plus beaux sourires. Je ne donnerai plus le mien. Te dirais-je – je le voudrais – combien le vide est immense ? Et il l'est ! Grimpant dans mon cerveau ! Il ne veut plus partir. C'est qu'il est tenace ! Infinie abîme dans mon crâne creux, que laisses-tu ! pourquoi ! – se joue de moi, cette névrose latente s'amuse de ma défaite ! – Hystérie ? – Et je ne puis m'enfuir ; est-ce que je m'y essai ? Sur ta peau seulement, m'abandonner. Obsession.
Le Pas-Plus-Que-Toi est absent, le Moins-que-rien t'écrit... histoire banale de la plus banale des tristesses. Le gamin pleure, le ballon vole, l'Idiot chante encore et je le rejoins dans le cortège abruti de la foule idiote de ne t'avoir jamais connu.
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Folies
PoetryChaque pensée est une folie de plus, et chaque folie est une pensée nouvelle. Ici, je les assemble et de toutes mes folies, je récrie ma Folie. Elle est nombreuse, et, se faisant toute belle, elle vous invite à les connaître... venez donc, mais ne v...