Le poing toujours vers l'univers
Dis mais quand j'ouvre mes paupières
L'ami pourquoi mes rêves ainsi
Ressemblent à des pluies d'agonie ?Aux vitres de mon pare-soleil,
Je ne la vois plus mon Alice
Qui faisait de mes artifices
Tu sais je crois monts et merveilles !Je ne vois que mon âme en peine
Qui traîne au quai des amours chiennes
Je vois des sourires de hyènes
Qui s'étrainent dans leur rengainesMais mon Alice ! J'l'ai en gravure,
Dedans ma peau, sous l'Écorchure
Jusqu'à minuit j'l'ai attendue
Mais son Altesse n'est pas r'venue !Derrière la vitre du sommeil
Je ne la vois plus, mon Alice
Qui faisait des belles esquisses
Tu sais à mes monts et merveilles !Je m'en vais traverser l'Pays,
L'automne en hiver, et la vie
Et là-bas au milieu de ses vices
J'la r'verrai danser mon Alice !Deux bouffée d'oxygène maudit
Et le nez dans la poudreuse, ravie,
J'la r'verrai danser, mon Alice, sûr
Danser sur ma putain d'blessureFaire jouer toujours du couteau
Pour m'exacerber les fardeaux.
Elle m'éclabousse de ses sévices
Lorsqu'elle disparaît, mon Alice.J'revois Alice et j'm'émerveille -
Aux vitres de mon pare-soleil,
Derrière la vitre du sommeil, -
Alice me faire monts et merveilles.Je te r'viendrai bientôt Alice,
Pour m'abreuver à ton calice
Des larmes qui t'en pleureront
Des univers à bouffer l'horizon,Dans les enfers de tes prunelles
Qui chaque nuit m'ensorcellent,
Partout où tu seras, mon Alice,
Il se faudra que je m'y glisse.Je m'faufilerai dans tes secrets
M'immiscerai dans tes idioties,
J'avalerai tes plus belles folies
Et enfin nous transcenderai.Derrière la vitre des merveilles,
Au pays des Alices
Que Princesse putain me maudisse !
De la perdre à chaque réveil.
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Folies
PoesiaChaque pensée est une folie de plus, et chaque folie est une pensée nouvelle. Ici, je les assemble et de toutes mes folies, je récrie ma Folie. Elle est nombreuse, et, se faisant toute belle, elle vous invite à les connaître... venez donc, mais ne v...