la proposition

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 Tout le monde me regarde, quand Philippe me ramène dans ma chambre. Je ne m'arrête plus de pleurer, je suffoque par moment, pousse de petits hoquets. Une fois dans mes appartements, on me pose sur le lit en me couchant pour me calmer, comme si cela allait vraiment me calmer ! Ça ne fait qu'augmenter ma colère. A ce moment, je serais capable de n'importe quoi sur la personne du roi. Ma mère est condamnée à mourir pour ce qu'elle a dit ? Non, c'est faux, il se venge simplement de moi et mon époux, les propos de ma mère n'étais qu'un prétexte. Ce roi est la pire des personnes au monde.

- Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire, Ambre, mais s'il te plaît repose toi pour le bébé. Je vais aller voir Louis et le dissuader de faire ça, il doit y avoir une explication.

- Ne me dit pas ce que je dois faire Philippe! Tu as perdu se droit en laissant le roi faire ce qu'il a fait ce soir. je veux que tu quittes mes appartements sur le champ!!! Je te préviens si ma mère meurt, je peux te jurer qu'il faudra te chercher une nouvelle épouse ! dis-je d'un faux calme. Je prends sur moi pour ne pas hurler toute la détresse que j'ai au fond de moi.

- Si jamais tu oses faire quoi que ce soit et mettre ta vie en danger, tu auras à faire à moi! Dit-il en me tenant par le menton.

- Je suis en danger depuis que je suis rentrée dans votre vie mon cher époux.

Philippe quitte mes appartements furieux, les portes claques. Je me relève et cette douleur, colère en moi ne s'estompe pas, au contraire elle se renforce. Je prends tous ce qui est à porté de bras et le renverse. Les fleurs, les vases, le pot de chambre, les livres qui ni sont pour rien se font arracher les pages. Rien ne me calme je m'attaque aux chaises, table de chevet, et j'hurle du plus profond de mon âme en me laissant tomber au sol. Mes dames de compagnies arrivent mais je leur hurle de quitter immédiatement mes appartements.

Je ne m'endors pas mais reste ainsi plusieurs heures complètement perdu. Je ressens de vives douleurs dans mon bas ventre et bas du dos qui ressemble aux douleurs des règles mais en plus fort. je reste ainsi au sol, malgré la douleur, je n'ai pas la force ni l'envie de me lever. J'entends quelqu'un qui rentre par la porte de derrière de ma chambre, mais ne regarde pas.

- Ambre ! dit la voix du blondinet.

Je ne le regarde pas, je le sens venir contre moi et me porter pour me mettre sur mon lit. Il me caresse les cheveux et me berce doucement. Mon dieu, quelle mouche la piqué ? il n'a jamais été ainsi avec moi, est ce qu'il aurait éventuellement de l'affection voir des sentiments pour moi ? J'en doute, il aime que sa personne en générale.

- Est-ce que ça va ? tu n'as besoin de rien me demande t'il.

- Ma mère a été condamnée à mort, à part ça tout va bien merci. les pleurs recommencent. Tu peux tuer le roi pour moi ? dis-je avec sarcasme et entre deux sanglots.

- Si je pouvais croyez bien, que je l'aurais fait. C'est un mauvais roi, à part pour organiser des fêtes, mais c'est normal c'est moi qui les organises. Ça s'est du chevalier dans toute sa splendeur.

Il se colle à moi puis je m'endors au petit levé du jour.

Quand je me réveille, je suis complètement perdue, puis les événements d'hier me reviennent en tête. C'est un cauchemar ce n'est pas possible. Les douleurs sont beaucoup moins forte, mais toujours présente. Je me retourne le chevalier de Lorraine n'est plus là. Mes appartements ont étés remis en états sans que j'entends qui que ce soit rentrer ici. Un plateau avec de la soupe, du pain et quelques petits gâteaux ont été apportés en plus de ma grosse coupelle de fruit qui a été changée. Je n'ai pas faim, je n'ai qu'une idée en tête aller voir ma mère et parler au roi.

MadameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant