Les portes de mes appartements se referment, me laissant seule avec Louis. Affrontement de regards, de haine pour ma part.
- Rends-moi mes enfants immédiatement Louis, où je te jure que tu le regretteras amèrement !
- Qui es-tu pour me donner des ordres, femme?! Je ne te dois rien! Je fais ce qui est bon pour les enfants de la France, ce que tu es incapable de leur donner! Comment diable as-tu pensée élever ses enfants dans une ferme ? Te rends tu au moins compte de la honte qui s'abattrait sur nous si cela venait à ce savoir ?!
- Ce sont mes enfants, et je sais mieux que quiconque ce qui est bon ou non pour eux, contrairement à toi ! Tu es un homme vil, cruel, égoïste, qui culbute tout ce qui est possible dans ce château, fait des enfants à tant de femmes sans aucune pudeur ! Et vous osez me parler de honte ! Foutaise !
Une gifle s'abat sur mon visage, ma tête vacille, je mets une main sur mon visage, je ne m'attendais pas une de cette intensité. Je ne m'attendais pas à la suite non plus. Il m'attrape par les cheveux et me gifle l'autre côté du visage. Ne surtout pas pleurer devant lui, je ne dois pas lui donner cette satisfaction. La seule chose qui me vient à l'esprit est de me défendre, de me protéger de sa Majesté. Ma main attrape les cheveux de Louis, on ressemble à deux femmes qui se crêpent le chignon, celui qui fera le plus de mal à l'autre. On pourrait croire que c'est une scène de jalousie digne de mes deux hommes, que l'on revisite à notre manière.
- Arrête ça immédiatement Ambre !
- Lâche-moi, ou je te jure que tu vas devenir chauve, Louis !
Nous bougeons dans tout l'appartement en se tirant les cheveux et en se bagarrant. Il me gifle, le lui rends sa gifle, on se pousse dans tous les sens pour avoir l'avantage l'un sur l'autre. La table ronde centrale bouge sous nos assauts, le vase avec les fleurs se renverse, répandant l'eau partout sur la table, coulant jusqu'au sol. Les menacent de Louis siffle dans l'air, mais, je n'ai pas peur sur le coup de l'adrénaline et le menace à mon tour.
- Es-tu si inconsciente que cela, pour ne pas me lâcher? Oser s'en prendre au roi, faut vraiment être un fou. tu ne feras jamais le poids face à moi Ambre. Tu ne gagneras, jamais !
- S'en prendre à des enfants, les priver de leur mère, faut vraiment être sans cœur, inhumain, tordu, un monstre ! Je ne gagnerais peut-être pas, mais, on dira que tu t'en es pris à une femme inférieure à toi, que tu es faible, un lâche ! Alors que moi je pourrais dire que j'ai humilié le roi !
- Crois-tu que l'on peu humilier le roi sans que je ne réagisse, princesse ? dit-il en attrapant ma gorge d'une de ses mains et de l'autre il m'empoigne les cheveux.
Je le regarde en souriant de toutes mes dents, j'ai mal, je garde même une mèche de ses long cheveux dans ma main. Il ne sait pas que je ssis quelque chose de drôle sur lui, Philippe me l'a confié sur la route du retour.
- Oh si, si, si... Sa Majesté a déjà été humilier et ça a commencé dès son enfance, il préférait sans doute que cela ne se sache, mais, je trouve l'anecdote drôle. Je parle de celle quand Monsieur, a pissé sur son frère ! Pisser sur le roi, ce nest vraiment pas commun... Ça fait quoi de se prendre la pisse de son frère sur soit ? dis-je entre deux respirations. Ça fait quoi de se faire humilier aussi par Madame ? Vous, vous battez comme une femme, mon roi.
Je jubile devant sa mine dépitée.
Il augmente la pression sur mon cou, je rigole moins, mais souris toujours comme je peux, je ne dois pas perdre mon honneur face à lui. Mon sourire s'efface vite lorsque d'un geste brusque, il m'embrasse violemment. Je lâche ses cheveux, et le repousse de toutes mes forces. J'arrive à décoller sa bouche de la mienne, il tire mes cheveux de plus en plus fort en arrière, jusqu'à me faire agenouiller. Je hurle de toutes mes forces, pour que l'on m'entende et vienne m'aider. Il est hors de question qu'il me viol encore une fois.
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Madame
FanfictionSynopsis de Madame Henriette est morte depuis un an, le roi Louis XIV, oblige son frère Philippe dit Monsieur à se remarier. La seule condition pour que monsieur accepte est de libérer son amant le chevalier de Lorraine exilé à Rome. Il est soupço...